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21/01/2008

Le jour où j'ai célébré le mariage d'Emmanuel Petit et d'Agathe de La Fontaine.

En attendant la proclamation des résultats du vote du CN en Île de France, Interlude :
 
 
 
Peu après le début du championnat d'Europe des Nations de football, en 2000, j'ai reçu un coup de fil d'une copine mannequin. J'avais célébré son mariage un an plus tôt, un défilé de mode qui avait fait monter la température de la mairie. Elle me disait, le jour où elle m'appela, qu'une de ses copines allait me téléphoner parce qu'elle avait un service à me demander.

Un service ? Je suis d'un naturel serviable. Pas de problème.

Elle m'indiqua le nom de la copine : Agathe de La Fontaine.

Là, évidemment, c'est ma température qui monta d'un coup. Voilà une jolie actrice, pas si connue alors, mais déjà repérée.

Deux jours plus tard, Agathe me téléphona, petite voix légèrement éraillée, pressée, pressante aussi, m'expliquant son souhait : elle devait se marier le 3 juillet (le lendemain de la finale !) avec le footballeur Emmanuel Petit, l'homme du 3-0 de 1998, le katogan blond de l'équipe de France.

Je faillis tomber à la renverse. Et en plus, j'étais chargé de la jeunesse et des sports.

Or ce qu'elle voulait, c'était pouvoir se marier sans la pression de la presse, sans les photographes. Elle et Petit avaient décidé, me disait-elle, de faire un choix d'intimité, que ces instants soient dédiés à l'amour. Ce joli roman me plut. J'acceptai mais je prévins : ce qu'elle demandait supposait dispense de publication de bans par la mairie, dispense accordée par le procureur de la république, que je ne connaissais pas et sur lequel je n'avais aucune prise.

La publication des bans est le moyen par lequel les agences de presse se renseignent en principe sur les mariages des "people". Ne pas publier revient à garder le secret et à les priver de l'info.

Quelques jours plus tard, elle vint dans mon bureau. Déception, d'ailleurs : j'aimais son côté garçonne, elle était plate dans mon souvenir et je voyais venir une femme très pourvue qu'un chirurgien avait avantagée de silicone.

Mais tout de même, je fus amusé par son petit air renfrogné, son côté décidé et activiste. Je la reçus un moment puis la dirigeai vers le service de l'état-civil où on lui indiqua les documents à rassembler. L'après-midi même, son dossier était complet, il ne manquait plus que la dispense de bans.

Celle-ci devenait de plus en plus nécessaire : le 3 juillet approchait et techniquement, il faut au moins onze jours entre la publication des bans et le mariage. Bientôt, il ne serait même plus envisageable de célébrer quoi que ce fût sans la précieuse dispense.

J'avais dès le premier instant écrit au procureur de la république (il me semble qu'il se nommait Dintillac). La réponse se fit attendre. Finalement, c'est le premier substitut qui fit savoir qu'il refusait son accord.

Je lui indiquai que les conditions me semblaient pourtant remplies, qu'on comprenait très bien que dans la fièvre du championnat d'Europe, il ne pouvait être question d'imaginer une seule seconde que la cérémonie pût être conforme aux règles de solennité et de sérénité. En termes juridiques, on peut appeler cela un recours gracieux.

Dans le même temps, j'organisais le secret avec le secrétaire général de la mairie et le chef du service de l'état-civil. Nous étions trois seulement au courant. Le secrétaire général m'avait interrogé sur l'opportunité d'inscrire le mariage sur la circulaire qu'il transmettait aux adjoints et aux chefs de service. Il m'avait semblé que c'était là beaucoup de monde à informer et j'avais préconisé l'embargo sur l'info. L'inconvénient de cette décision, auquel je n'avais pas songé, était que le maire n'en savait rien non plus, ce qui était en vérité une faute, mais j'avoue n'avoir pas supposé un instant qu'un secrétaire général de mairie pût faire quoi que ce fût sans en informer son maire. Je regrette de n'avoir pas été plus vigilant, on verra pourquoi.

Nous organisions donc notre conspiration.

Je savais qu'Emmanuel Petit roulait en porsche, ce qui le rendait un peu voyant, mais à partir de nos locaux, tout allait bien.

Pour garantir la discrétion, le secrétaire général m'avait indiqué une porte dérobée, connue de quelques initiés, par laquelle on pouvait pénétrer dans la mairie sans attirer les regards. De là, par un escalier monumental poussiéreux qui semblait tiré de la "Belle au bois dormant", on gagnait l'étage où, par un long couloir vitré d'un côté et dominant la cour intérieure, on pouvait atteindre le palier devant la salle des mariages.

De son côté, avec des mines d'espion, le chef de l'état-civil remplissait lui-même, un à un, tous les formulaires internes de son ressort.

J'indiquai à Agathe que nous étions fin prêts. Il ne manquait, toujours, que la fameuse dispense. Nous venions de nous qualifier pour le demi-finale, il restait moins d'onze jours. Sans dispense, plus de noces. Elle se désolait.

La demi-finale fut gagnée. Le premier substitut s'obstinait dans son refus.

J'interrogeai un de mes amis, syndicaliste de la magistrature, pour affiner mes arguments. Rien n'y fit : le jeudi soir qui précédait la finale, nous n'avions toujours rien.

Le vendredi matin, de plus en plus pressante, Agathe m'appela. C'était mon jour de permanence et je pus lui parler une minute seulement entre deux mariages.

À bout d'arguments, je lui suggérai l'arme atomique :

- Chirac nous casse les pieds matin, midi et soir, avec son amitié pour l'équipe de France. Appelez-le, lui, il peut faire changer le proc d'avis.

Moi qui ne suis pas chiraquien, parce que je croyais à sa jolie petite histoire dont je découvrirais bientôt qu'elle n'était qu'un bas mensonge, je venais de lui suggérer d'en appeler à Chirac.

Moins d'une heure plus tard, je vis apparaître la tête sphérique et épanouïe du chef de l'état-civil : il venait de recevoir un fax du procureur, la dispense était accordée. Il exultait.

J'étais content.

Le secrétaire général était aux anges.

Il restait à gagner la finale, ce que nous avons fait, bien confortablement assis devant nos postes de télévision respectifs, grâce à un coup de pied extraordinaire de Barthez, puis une action lumineuse de ... Wiltord, je crois, qui nous a permis d'égaliser, puis enfin, grâce au "but en or".

Le lundi, j'arrivai à la mairie vers trois heures et demi. Le mariage était programmé pour cinq ou six heures. Je passai mes troupes en revue. Le secrétaire général arborait son plus extravagant noeud papillon et le chef de l'état-civil rayonnait comme si ç'avait été son propre mariage.

Vers quatre heures ou quatre heures et demi, le téléphone sonna.

C'était Guelton, un élu proche conseiller du maire de Paris, au-dessus de mon maire d'arrondissement. Guelton, de son habituel ton enjoué, me demanda :

- Est-ce vous qui célébrez le mariage d'Emmanuel Petit ?

Catastrophe. L'info avait filtré.

Je bredouillai des dénégations confuses et embarrassées. Il rigola :

- Ne vous fatiguez pas : ils viennent de l'annoncer en direct à la télé devant des millions de téléspectateurs.

La colère m'envahit. Avec tout le mal que je m'étais donné ! J'appelai ma copine mannequin pour l'engueuler. Elle me dit "Je te comprends". Ca me faisait une belle jambe.

Cela dit, avec le recul, j'aurais dû être plus indulgent : un couple très amoureux peut ne pas résister au plaisir de clamer son amour à la face du monde. Cette idée ne m'a pas traversé l'esprit. Peut-être la personnalité d'Agathe cadrait-elle mal avec cette version roman-photo.

Deux minutes après que j'eus raccroché, le téléphone sonna de nouveau. C'était mon maire d'arrondissement, cette fois. Il venait d'être informé par Guelton et, pour la première fois en cinq ans, me convoqua dans son bureau.

J'y allai. Il me fit la scène du trois.

Il enrageait. Il me lança :

- Vous savez qu'en politique, ce ne sont jamais les élus qu'on sanctionne, mais toujours les administratifs.

Il désignait le secrétaire général et le chef de l'état-civil.

Or le secrétaire général se montrait placide : il atteignait l'âge de la retraite. Le chef de l'état-civil consultait le cadran de sa montre.

Je n'avais pas demandé au secrétaire général de ne pas informer le maire et je me sentais embarrassé, considérant qu'une partie de la faute lui incombait. Mais j'aurais été désolé qu'ils subissent des sanctions pour une affaire où j'avais moi-même été berné.

Leur calme me rassura. Je demandai au maire :

- M'autorisez-vous à célébrer le mariage ?

- Mais oui, que voulez-vous que je fasse ?

Il se rassit et congédia ses deux subordonnés. Je sortis avec ceux-ci.

- Tout est prêt, me dit le secrétaire général.

Je regagnai mon bureau, envahi par des émotions diverses.

Le maire revint à la charge jusque-là où je ne l'avais pas vu une seule fois en cinq ans. Il me lança :

- Vous l'avez, votre pub !

Il tournait en rond comme un lion en cage et cet homme déjà âgé semblait soulevé par je ne sais quel tourment. Je le rassurai. Il s'en alla.

Je descendis. J'eus l'impression de fouler les marches du festival de Cannes : une nuée de photographes envahissait tout le bas de la mairie.

J'aperçus une tête connue. Un Breton que j'avais croisé plusieurs fois. Il ignorait que je fusse élu, j'appris qu'il lui arrivait de "piger" pour Gala (ou Voici, je ne sais plus). Il me dit, en baissant les yeux et le ton :

- Il paraît qu'Emmanuel Petit et Agathe de La Fontaine se marient aujourd'hui dans une mairie d'arrondissement parisien. On ne sait pas laquelle. Tu vois, poursuivait-il en désignant les paparazzi, les agences ont vidé leurs poches pour envoyer des photographes dans toutes les mairies.

Je souris et lui glissai à l'oreille :

- Je suis au courant, c'est moi qui célèbre. Viens me voir tout à l'heure, tu auras l'exclu.

Je crus qu'il allait s'évanouir. Cette histoire allait tout de même profiter à quelqu'un.

Je remontai. Un moment de calme dans mon bureau.

Le téléphone sonna de nouveau. C'était Agathe. Elle et Emmanuel Petit se trouvaient au siège de la Fédération Française de Football, à une certaine distance de la mairie. Elle ne connaissait pas le chemin. J'entrepris de le lui expliquer. Elle me coupa :

- Attendez : je vous passe le chauffeur.

De mieux en mieux : pour être sûre de la discrétion, elle partait du siège de la FFF, rien que ça, en voiture officielle ! En toute intinimité.

Je recommençai mes descriptions, le chauffeur m'arrêta :

- Attendez : je vous passe le motard.

On atteignait le sommet : un motard, maintenant. En fait, il n'y en avait pas un, mais deux.

Plus question, donc, de porte dérobée ni d'escalier poussiéreux. Ils allaient arriver devant l'entrée d'honneur, traverser la foule des paparazzi et monter par l'escalier de service. Le secrétaire général organisa ce nouveau chemin.

Quelques minutes plus tard, je voyais déboucher de l'escalier la stature impressionnante d'Emmanuel Petit (tout en noir, jusqu'au tee-shirt) et la robe fuchsia, démesurément échancrée sur son silicone à cru (jusqu'au nombril voire plus), d'Agathe de La Fontaine. J'entendis la galopade des photographes. J'ouvris la porte de mon bureau. Les tourtereaux s'y engouffrèrent. L'un des motards monta la garde.

Les héros du jour étaient en avance. Il fallait attendre que les mariages programmés se terminassent.

Je les fis asseoir.

Et c'est là qu'Agathe m'avoua que toute l'affaire du secret, l'embargo sur les journalistes, venait d'un contrat qu'ils avaient signé avec Paris-Match pour vendre l'exclu de la cérémonie. Or ils ne voulaient plus de ce contrat et, faute de pouvoir en conclure un meilleur, ils préféraient la stricte intimité et ne voulaient pas risquer d'être poursuivis par Match si d'autres photos sortaient.

Je passai par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle le vit.

Par chance pour elle, le secrétaire général passa la tête par la porte et me demanda. Je sortis. Il me parla du personnel de la mairie : tout le monde voulait des autographes d'Emmanuel Petit. Je passai la tête à mon tour et interrogeai l'intéressé. Pas de problème. En un instant, je fus couvert d'une nuée de post-it, de carrés de papier de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Je mis de l'ordre dans ce précieux fardeau et le posai sur mon bureau avec un bic. Emmanuel Petit s'exécuta.

Agathe n'osait pas s'asseoir, de peur sans doute de froisser sa jolie robe. Je lui proposai un verre d'eau : nous n'avions rien à offrir.

Enfin, les autographes terminés, la salle des mariages libre, nous pouvions procéder à la cérémonie. Encore fallait-il libérer le chemin.

Le palier devant la salle des mariages était couvert de journalistes. Je les priai de descendre :

- Le bas est à vous, le haut est à moi. Un mariage doit être célébré dans la solennité et la sérénité.

Ils ne bougeaient pas. Je demandai à un motard de venir. Il se posta près de moi. Les paparazzi refluèrent dans l'escalier d'honneur. Une fois qu'ils furent au rez-de-chaussée, je veillai à leur interdire la cour, pour qu'ils ne pussent photographier à travers les vitres du couloir qui menait de mon bureau à la salle.

Je tenais à honorer tout de même la parole que j'avais donnée.

En revenant pour chercher mes fiancés, j'aperçus un photographe dans une mansarde : certains employés sont logés sous les toits de la mairie, l'un d'entre eux s'était laissé soudoyer par un journaliste.

J'envoyai donc chercher celui-ci. Il était minuscule. Tout rond et ridicule, avec un énorme téléobjectif. Il me tendit sa carte de visite de façon à me montrer une inscription au dos :

"Désolé pour ce retard de cotisation".

Corruption, maintenant. Décidément, c'était le jour de toutes les découvertes. J'ordonnai qu'on le mît avec les autres. Il repartit penaud.

La place étant enfin nette, Emmanuel Petit et Agathe sortirent du bureau. Ils coururent avec une grâce charmante jusqu'à la salle des mariages où le secrétaire général avait fait entrer leurs témoins (le frère et la soeur d'Agathe) et un troisième larron qui tenait une petite caméra vidéo.

En chemin, comme sortis des soupiraux, comme la foule surprenante et silencieuse du film "V pour Vendetta", tout le personnel de la mairie apparut. Cette foule reconnaissante et admirative vint se masser devant la porte de la salle des mariages. Cette porte doit rester ouverte pour que le mariage soit légal. Ils en masquaient totalement l'accès à l'éventuel appétit des paparazzi.

À toutes fins utiles, je fis ouvrir une autre porte aussi, ouvrant sur un coin malcommode, de façon à garantir la validité de la cérémonie, l'obstacle sympathique (le personnel groupé) pouvant passer pour une fermeture de la salle. J'eus d'ailleurs raison, car c'est la question qu'on me posa ensuite.

Je n'ai jamais célébré mariage plus intime : les mariés, deux témoins, une petite caméra, l'agent de l'état-civil (qui avait des bouffées de chaleur) et le rondouillard huissier à chaîne qui servait d'aboyeur. Point. Le silence de la vaste salle des mariages.

En vingt minutes, c'était bouclé.

Comme ils étaient venus, ils repartirent.

Mon Breton de Gala eut droit à toutes mes confidences et à quelques révélations. Je ne décolérais pas d'avoir été joué, il fallait que cela sortît.

Quand j'annonçai qu'outre les témoins, il y avait une caméra, il bondit :

- C'est cent mille, tout de suite et en espèces, si tu as la cassette.

Je n'avais même pas le numéro de téléphone portable d'Agathe. Je souris et le renvoyai. Il fut assez aimable pour citer mon nom dans son article et dans celui qu'il parvint, grâce à mes révélations, à vendre à "France-Soir".

Puis je pus un peu réfléchir.

Si j'avais été un homme d'argent, j'aurais demandé à Agathe quel était le montant du dédit auprès de Paris-Match et j'aurais négocié pour elle avec Gala un montant supérieur sur lequel j'aurais prélevé une commission raisonnable. C'est ce que tout le monde fait dans ce genre de cas et j'aurais pu voir là un beau cadeau du destin, moi qui suis toujours impécunieux.

Mais j'avais été touché par une histoire qu'on m'avait sirupeusement murmurée et je m'étais employé dans un esprit de service. On avait fait fausse route en s'adressant à moi.

C'était formidable, le 3-0 deux ans plus tôt, et la finale à rebondissements de l'Euro. Quels souvenirs déjà...

Un mois plus tard, j'appris que la Fédération Française de Football avait obtenu de son fabricant de pelouses synthétiques un rabais colossal sur son meilleur produit et que nous allions avoir, pour les gamins de l'arrondissement, le même revêtement que celui des terrains d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, au prix d'un caoutchouc toc.

Ca, c'était bien. Les écoles de football du Seizème arrondissement de Paris ont un éventail social très ouvert, bien plus qu'on ne pourrait le croire pour ce quartier réputé bourgeois. Ces gosses bénéficieraient du meilleur et sans doute, c'était un peu grâce à moi.

Deux semaines plus tard encore, fin août, ma copine mannequin m'appela : l'employé de l'état-civil avait été distrait et le livret de famille d'Agathe portait mon nom au lieu de celui d'Emmanuel Petit ! Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

Quand Agathe me téléphona à son tour, je me tordis carrément. Elle me dit :

- Tout le monde se fout de moi, avec mon livret.

Je la priai donc de revenir à mon bureau.

Elle était toute bronzée.

Nous bavardâmes un quart d'heure sans rancune. Puis je l'aiguillai vers le nouveau chef de l'état-civil (le précédent venait d'être muté mais m'avait fait savoir que son nouveau poste lui convenait). Elle n'est pas repassée par mon bureau.

J'ai appris depuis qu'à l'occasion du mariage, Petit lui avait offert une maison "d'une valeur d'onze millions de Francs" comme on dit à la télévision, soit plus d'un million et demi d'Euros.

Puis ils ont divorcé. Je l'ai croisée un jour, avenue Montaigne, méconnaissable.

Et enfin, mon copain de Gala me rappela quelques mois plus tard. Je faisais mes cartons, ayant décidé de passer de la paperasse au livre. Sa rédactrice en chef allait venir me voir.

Elle vint. je vis une femme proche de la retraite, voix cassée, ton direct. Elle s'occupait du mariage de Séverine Ferrer, une mutine, mignonne et pulpeuse actrice qui présentait alors une émission sur M6 et qu'on avait vue dans quelques films.

J'acceptai de célébrer.

Ce fut mon dernier mariage, bien plus sympathique, après quoi je refermai la porte de la mairie sans regret. Libre.

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Commentaires

Va vite voir les excellents résultats pour l'Ile de France !!!!!!!!

P.S. Et merci pour ce récit si distrayant

Écrit par : Géraldine | 21/01/2008

Magnifique ! Merci de l'histoire, sympathique et, comme dit Géraldine, distrayant.

Écrit par : Falconhill | 21/01/2008

@ Géraldine

Tu es susceptible d'être convoquée pour les réunions des conseils nationaux, en fonction de la présence ou non des titulaires.

Écrit par : Hervé Torchet | 21/01/2008

OK Hervé

Écrit par : Géraldine | 21/01/2008

Cher Hervé, je vous admire beaucoup... Mais là, on se croirait sur TF1: j'ai déjà lu ce récit sur votre blog. Alors hors politique, vous recyclez?
Esther

Écrit par : Esther Ruben | 21/01/2008

@ Esther

C'était il y a presque un an et ce texte n'est resté que quelques jours en ligne, il n'était pas parmi les archives du blog et n'était donc plus consultable. J'attendais les résultats du Conseil National, c'était l'occasion idéale d'un interlude et, comme vous voyez, mes lecteurs d'aujourd'hui ne sont qu'assez rarement ceux de l'an dernier.

Écrit par : Hervé Torchet | 22/01/2008

Les commentaires sont fermés.