10/09/2011
Parution de mon roman 100 % numérique
Le roman peut être acheté pour 4 Euros (enfin 3,99), dont je touche 30 % soit dit pour être transparent, sous ce lien. Achetez-le, je crois que vous passerez un bon moment, et si la lecture vous plaît, n'hésitez pas à en parler autour de vous, faites passer.
Voici ce que j'ai répondu à l'interview qui accompagne ma présentation sur le site des Éditions Numeriklivres :
Interview : Hervé Torchet
Déconnecté
Vous êtes historien, médiéviste, blogueur, et pourtant votre roman n’a pas de lien avec l’Histoire. Qu’est-ce qui vous a amené à l'écriture de ce roman ?
Qu’en savez-vous ? N’est-ce pas l’Histoire d’aujourd’hui ? Comme historien, je tiens à être le tout premier sur l ‘événement, avec des décennies d’avance sur les autres ;). Plus sérieusement (mais sans devenir trop grave, car ce roman veut faire sourire au moins), nous sommes dans le tourbillon de la fin d’un cycle extrêmement long, celui qui a été ouvert il y a huit, dix ou quinze mille ans avec l’invention de l’agriculture. En France, en Bretagne, la civilisation agraire n’a pas connu d’éclipse depuis le début du néolithique il y a huit mille ans jusqu’au milieu du XXe siècle. Vers 1960, avec les grands mouvements de l’exode rural massif, la société paysanne a commencé à se momifier. Elle est morte à présent, et nous ne savons pas dans quel cycle long de citadins nous sommes entrés. La révolution internet, c’est une des clefs de ce nouveau monde, le roman en témoigne à sa façon. Comme historien, je travaille sans cesse à révéler des faits historiques, je participe à la révélation de vérités cachées ou oubliées, j’ai la conviction de contribuer à développer par là la pensée, de contribuer à une quête collective de liberté, et comme citoyen, comme blogueur, je constate des faits dans notre vie d’aujourd’hui, dans ce domaine, dans ce bouleversement technologique et sociologique, dont j’ai aussi envie de parler, d’une façon d’ailleurs différente, car ce premier roman assez modeste veut être léger et drôle. Et puis, il y en a qui méritent une paire de claques et, historien ou pas, je ne vois pas de raison de ne pas la leur donner, vraiment pas. Je n’en dis pas plus, le lecteur comprendra à la fin du roman.
Il y a une écriture très théâtrale, par les nombreux dialogues et les péripéties plutôt agitées des différents personnages. Avez-vous des affinités avec le théâtre ? Ou alors ce style s’est imposé pour d’autres raisons ?
J’ai eu envie de mêler les outils du roman et du théâtre, parce que cela permettait d’économiser les passages qui servent à faire visualiser l’action. De cette façon, on pouvait aller plus vite, et les nouvelles générations fonctionnent à mach 5, il faut écrire au rythme de leurs neurones trépidants. Quand on ne lit une conversation téléphonique qu’à travers la voix de l’un des interlocuteurs, on a immédiatement une image qui se forme à l’esprit, c’est automatique. Et puis, c’est vrai, j’adore le théâtre, le théâtre vif et construit, Beaumarchais, Feydeau, Guitry. Le plaisir d’un coup de théâtre, ça se savoure, le temps de passer au suivant. Et j’aime aussi le cinéma, écrire un dialogue, c’est inventer un film. L’abondance de dialogues est inhabituelle dans le roman francophone d’aujourd’hui, mais l’œuvre d’Alexandre Dumas en regorge, et dans le Quatre-Vingt-Treize de Victor Hugo (ce n’est pas son roman le plus drôle, je le reconnais), il y a de longues scènes qui ne sont que des confrontations de monologues et qui sont éblouissantes. Donc pourquoi se gêner ?
Le personnage principal, Jean-Pierre, apparaît comme totalement dépassé par les nouvelles technologies. Comment vous situez-vous vous-même par rapport à ces technologies ?
Jean-Pierre Dragon (c’est son nom) est bien plus déconnecté que moi, il est du genre qui sait à peine cliquer sur sa souris et qui ignore la différence entre un wiki et un forum. Il a l’intuition de l’utilité du numérique, mais il est totalement largué. Il est de bonne volonté, mais paralysé. Et j’espère que vous ne trouvez pas de ses petits ridicules chez moi, ça me ferait rougir. Je suis beaucoup moins dépassé que lui, pas totalement à l’ouest, je suis d’esprit plutôt geek, j’ai construit moi-même avec un logiciel libre le site (assez rudimentaire il est vrai) sur lequel je fournis des documents médiévaux bretons à ceux qui les cherchent. Je sais triturer mon blog et sa mise en page en fonction des outils proposés par la plateforme. Mais d’un autre côté, je fais partie d’une génération qui a rencontré l’informatique à travers les mots Basic et Cobol, en fac, tard, et j’ai eu mon premier micro (un cube Mac) en l’an 2000 seulement, à l’âge de trente-cinq ans, je suis loin d’être un internet natif, ni un hacker. J’ignore tout des bidouilles et des bricolages qui font les délices de beaucoup de ceux que je connais. Mais je suis assez au fait des enjeux artistiques et philosophiques des évolutions, je m’y intéresse de plus en plus près. J’ai l’impression que la révolution internet va être telle dans le domaine littéraire, que nous n’avons même aucune idée de ce à quoi elle aboutira. Non, il ne faut pas exagérer l’identification de Jean-Pierre avec moi, je suis sensible au charme et à la beauté des jolies jeunes femmes comme lui, je l’avoue (sacré Jean-Pierre !), mais je n’ai ni sa maladresse, ni ses ridicules, ni son histoire, ni son âge respectable. En fait, je pensais à un certain acteur quand j’écrivais ses dialogues, ils venaient naturellement de ce personnage mi-fantasmé mi-remémoré.
Quel est votre rapport à l’édition numérique, autant en tant qu’auteur que de lecteur ?
J’utilise des livres numérisés depuis que Gallica existe. Dans mes recherches historiques, j’ai souvent besoin de me reporter à des articles anciens dans des revues qui sont difficiles à trouver. Le support numérique est précieux pour les chercheurs, internet est avant tout un outil de partage du savoir. J’ai suivi de près l’apparition des premières liseuses numériques, j’avais interviewé des gens de Bookeen pour mon blog avant la sortie du Sony qui a lancé le marché en France, et depuis, il y a un effet boule de neige, la Fnac s’y est mise, puis d’autres, en attendant la proche apparition d’Amazon. Mais mes investissements informatiques sont très tournés vers mon travail historique, je compose mes livres sur mon Macbook, et mon logiciel de mise en page est onéreux, si bien que je n’ai pas acheté de liseuse, ni de tablette, et que c’est sur mon ordinateur que je lis des livres numériques, ce qui est un peu plus fatigant qu’avec l’encre électronique, mais l’objet livre ne me manque pas toujours, je m’habitue au format entièrement numérique, et j’oublie que je lis autrement que dans un livre, alors qu’il y a peu, j’aurais juré le contraire. Cependant, je crois (et j’ai vu récemment que c’était aussi l’opinion de Richard Stallman, pape du « libre ») à la coexistence future des deux supports. Sans doute le gros du marché sera-t-il numérique, et le papier réservé à certains ouvrages scientifiques, aux beaux livres, à certains textes que le public, dans ses choix mystérieux, préférera sur papier plutôt que sur électronique, voire aux textes sensibles dont on voudra être certain de conserver l’intégrité.
Pour votre premier roman, vous avez souhaité travailler avec un éditeur 100 % numérique. Que pensez-vous des possibilités qu’offre l’édition numérique ?
Les éditeurs numériques d’aujourd’hui sont des pionniers. Ils défrichent un terrain encore vierge. Ils ont tout à créer. Contribuer par ce roman à l’économie débutante du livre numérique, c’est ajouter des plumes aux ailes d’un oisillon qui prend son premier envol. Je suis assez fier (c’est un mot que j’emploie rarement) de m’associer à ce mouvement naissant. L’édition numérique va déverrouiller les blocages qui grippent la littérature francophone. Nous voyons bien que si notre société est en panne, c’est d’abord parce que nos créateurs, nos penseurs, nos philosophes, nos artistes, nos scientifiques, y sont bridés. Il y a des routines, des habitudes, des postions acquises, des réflexes pavloviens, qui entravent le travail de vérité des auteurs. Les enjeux financiers étouffent notre monde littéraire en particulier. L’édition numérique va bousculer ces pots de fleurs et nous en avons grand besoin, car il faut que ça bouge, et fort !
Avez-vous d’autres projets littéraires ? Les proposerez-vous encore en numérique ?
Oui, j’ai plusieurs autres idées que je proposerai aux lecteurs dès que possible. Racine disait « La pièce est terminée, il n’y a plus qu’à l’écrire ». J’ai fait ce premier roman parce qu’il était terminé dans ma tête. J’en ai d’autres en marmite. Et bien entendu, je serai particulièrement content de continuer à adopter le format numérique. Et à m’engager dans le combat contre certains abus du droit d’auteur, ce que le livre numérique permet aussi, à m’engager aussi pour le statut de l’auteur dans l’esprit de ce que Victor Hugo et Balzac ont fait en leur temps, et là encore, le livre numérique est une clef. Il est l’un des avant-postes de la révolution internet, il faut bien entendu que soit préservée (voire développée) la neutralité du net pour qu’il puisse jouer son rôle. J’ai envie de conter d’autres histoires pour amuser, émouvoir, intéresser, les lectrices et les lecteurs, et si les lectrices et les lecteurs m’y encouragent, je ne me retiendrai pas, pas du tout.
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25/05/2010
BNF, Google, faudra-t-il appeler à la grève du dépôt légal ?
L'obligation du dépôt légal date de près d'un demi-millénaire en France. Elle a permis à la bibliothèque nationale de France (BNF) d'être l'une des toutes premières bibliothèques du monde, selon le critère de la quantité et de la qualité des ouvrages imprimés qu'elle détient.
Le dépôt légal constitue un avantage colossal pour elle : elle acquiert ainsi des centaines de milliers de titres nouveaux chaque année sans débourser un centime. Ce dépôt légal, du point de vue des auteurs et plus encore des éditeurs n'a d'autre logique que le fait du prince, devenu l'autorité de la puissance publique.
La BNF, de ce point de vue, incarne le pouvoir du peuple sur ses créateurs littéraires et intellectuels, la pensée est œuvre collective, elle appartient en commun à l'ensemble du peuple français qui en conserve la trace dans sa bibliothèque nationale, une bibliothèque publique par essence. Retirez l'esprit public, il ne reste rien, il n'en reste rien, la bibliothèque disparaît.
Ajoutons d'ailleurs que l'honneur de ce service public est de mettre à la disposition des chercheurs du monde entier, sans distinction, ses extraordinaires collections.
En face de cette quintessence de l'esprit public, Google.
Au début, Google s'est avancé masqué, une bande de potes sympa qui voulait rendre service à tout le monde. Bon, certes, on disait un peu que Google était soutenu par le Pentagone et par l'armée américaine, ayant débuté d'ailleurs comme cela sa seconde vie après l'intranet originel des scientifiques. Mais ce n'était pas si grave, on ricanait que c'était encore des fanatiques de la théorie du complot qui lançaient ça et blablabla.
Puis on s'est aperçu que Google ne rendait pas service aux sites d'une façon neutre : il y avait effet de pouvoir dans ses algorithmes, et ceux dont l'existence dépend d'Internet ont compris qu'ils étaient désormais prisonniers de la grande gare de triage des autoroutes de l'information.
Alors, on a cherché dans Facebook et dans Twitter des moyens de contourner la puissance de Google. Mais y est-on parvenu ?
Et maintenant, Google ne se cache plus : cette entreprise privée veut devenir maître du monde et contrôler et aiguiller la totalité des flux d'info dans le monde, rien que ça.
Et on a appris voici quelques mois que les autorités françaises, pour mégoter des bouts de chandelles, envisageaient de confier à Google la numérisation de ses exceptinnelles collections. Le dépôt légal, le fait du prince, mis au service de la domination du monde par des intérêts privés (et américains).
Le débat s'est vite envenimé et le gouvernement a dû faire marche arrière, mais on sent bien qu'il guette le moment où il pourrait de nouveau satisfaire son goût de la mise du public au service du privé (de préférence du privé américain).
Il faut qu'il le sache, il faut qu'on leur dise, à tous ces petits marquis d'un soir : s'ils maquereautent notre bibliothèque commune, s'ils sacrifient notre bien commun à leur lucre avili, nous ne ferons plus le dépôt légal, nous ne donnerons plus nos livres à ces marchands de sujétion.
Nous créerons peut-être notre bibliothèque publique à nous, numérique et autre, et nos livres que nous donnerons, nous ne les donnerons plus que là. S'il n'y a plus d'esprit public, il n'y a plus de dépôt légal obligatoire, vive la liberté.
Demain 26 mai en fin d'après-midi se tiendra au site Mitterrand de la BNF, quai Mauriac dans le XIIIe, un débat dont le titre est transparent : Google Livres et l'avenir des bibliothèques numériques. J'irai participer à ce débat si on daigne y laisser la parole à la salle, et je leur dirai, en face, cette vérité.
23:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bnf, google, dépôt légal, droits d'auteur, édition, livre, littérature | | del.icio.us | | Digg | Facebook
18/03/2009
Internet est désormais bien implanté au Salon du Livre.
Les premières années de ma venue au Salon du Livre en tant qu'éditeur, je remarquais la relative grise mine d'un secteur qui se sentait assiégé par des logiques qui le dépassaient et qui, par ailleurs, souffrait de méventes croissantes. Il me semblait alors qu'Internet et le livre numérique étaient les deux turbos qui pourraient relancer la machine, mais quand je disais ça aux gens que je connaissais, ils faisaient encore plus grise mine : chez Grasset, on est aussi diffuseur, et la place des diffuseurs dans le nouveau dispositif organisé autour du numérique et d'Internet est incertaine, c'est en fait un nouveau métier auquel la culture du monde actuel de l'édition n'est pas préparée.
Or le fait qu'un site comme evene.fr (qui revendique 2,7 millions de visiteurs par mois) soit présent sur le Salon donne une indication sur ce qui va se passer : la joyeuse bande d'evene.fr, tous des jeunes qui s'y connaissent en livres (je donnerai très prochainement une vidéo sur eux), et dont les filles sont plutôt jolies (mais moins que Quitterie), va certainement essaimer dans le monde de l'édition qui, peu à peu, va se laisser gagner par la culture d'Internet, avec sa logique de gratuité et de réciprocité. La Société des Gens De Lettres (SGDL), elle, coorganisatrice d'une partie du salon, est en tout cas convaincue de l'irréversibilité du processus de gratuité sur Internet et l'a montré en manifestant son scepticisme sur le principe d'Hadopi, mais elle s'interroge sur de nouveaux modes de rémunération des auteurs.
Le cas du livre numérique est plus complexe. Je donnerai bientôt une vidéo sur Numilog qui complètera la filière du livre numérique : l'auteur, puis l'éditeur, puis l'encodeur (Immanens p ex, sur qui j'ai donné une vidéo, ce rôle correspond mutatis mutandis à celui des ateliers de composition), puis le diffuseur (en l'occurrence la plateforme Numilog), puis le choix entre deux résultats finaux : le livre numérique ou le livre papier à la demande.
Pour le livre numérique, Sony (très présent avec un vaste stand luxueux) ou l'historique Bookeen, en attendant le Kindle d'Amazon et les formules sur téléphone portable, en particulier sur Iphone (mais je n'ai vu ni Amazaon ni Apple encore sur le salon). Formules de téléchargement direct ou chez le libraire (via une clef USB et un code avec accès à des livres sous DRM). Deux formats possibles : un format Adobe à vocation universelle et interopérable, ou le format Amazon (qui va certainement exciter beaucoup les pirates).
Pour le livre papier, impression à la demande du libraire ou de l'éditeur (Books on Demand, une société allemande présente sur le salon, mais plus chère que Lulu.com, présent l'an dernier, et qui offre des prestations sensiblement semblables), ou du client (Lulu.com encore).
On voit fleurir aussi des sites de BD ou d'autres spécialités paralittéraires, et l'implantation sympathique de sites associatifs dont j'ai rendu compte (WebLettres et Sesamath).
Enfin, les institutionnels tiennent leur rang, comme Electre, Tite-Live, ou la BNF, dont le catalogue libre en ligne (Gallica) ne cesse de s'étoffer.
Pardon pour tous les liens qui manquent, mais le temps me manque, lui aussi, autant que Quitterie.
12:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, livres, littérature, internet, evene.fr, numerilog | | del.icio.us | | Digg | Facebook
14/03/2009
Libérez le livre numérique.
L'an dernier, j'assistais à une table ronde qui relatait les balbutiements des premiers livres numériques en France. Deux produits étaient disponibles depuis peu : l'Irex et Bookeen, ce dernier étant un produit de conception française, sauf un élément, l'écran, puisque celui-ci est frabriqué pour tous les acteurs du marché par un seul fabricant, une société taïwanaise. au passage, il est amusant de noter que la Chine, qui a inventé ce qu'on nomme necore l'encre de Chine, reste en pointe de l'encre avec le premier support d'e-ink, d'encre numérique.
Aujourd'hui, nouvelle table ronde.
L'Irex est le plus complet mais aussi le plus onéreux des supports disponibles, mais très tourné vers le journal numérique, l'e-paper. Et Bookeen se proclame le plus implanté, puisque présent dans une quarantaine de pays et plusieurs langues, dont le russe et le chinois.
Sony vient de lancer son propre produit (son "reader") simultanément au Royaume-Uni et en France, puis depuis quelques jours en Allemagne et c'est assez cocasse d'avoir vu cet après-midi, au Salon du Livre où ce sujet était traité, le cofondateur de Bookeen donner des info sur le développement de Sony sur ce marché au représentant de Sony France...
De fait, on sent bien que Bookeen se sent sous pression en raison de l'apparition d'un mastodonte comme Sony sur un marché qui demeure un segment étroit, alors qu'Amazon a déjà développé son propre "reader" (le Kindle) aux États-Unis et qu'on est certain qu'il va l'adapter au français, et qu'Apple numérise des livres à tours de bras, ce qui signifie qu'il va aussi prendre une position sur ce marché. L'indépendant Bookeen résistera-t-il au combat des mammouths ?
Toujours est-il que le marché s'organise autour de deux pôles : les contenus libres, d'une part, et les contenus sous DRM d'autre part.
C'est la société Adobe qui a, apparemment, développé un format plus complet que le pdf, qui permet d'introduire une clef créant le DRM. Les éditeurs ont la possibilité d'y recourir pour une somme qui est présentée comme modique (donc non pénalisante pour les petits éditeurs). Cela étant, dans le cadre du contenu libre, le format pdf est lu par les livres numériques présentés aujourd'hui.
Dans le cadre des contenus sous DRM, il faut cependant préciser que l'interopérabilité des contenus n'est pas encore faite : Amazon a son propre support dont la compatibilité restreinte lui permet de fonctionner sous forme d'exclusivité pour son support. Vous voulez lire le prochain Harry Potter ? Achetez un Amazon Kindle serait la philosophie de cette démarche. On a vu récemment à propos d'Apple et d'Orange que les tribunaux français répugnaient à entrer dans ce genre de logiques, mais il faut savoir que l'appétit de domination des géants envisage sérieusement ce chemin.
Pour contrer la stratégie très monopolistique d'Amazon, les différents supports présents actuellement en France se sont organisés autour de la formule imaginée par Adobe et parrainée par la FNAC. C'est encore la FNAC qui va faire le lobbying pour que la TVA sur le livre numérique rejoigne celle du livre papier, car la première est actuellement à 19,6 %, et la seconde à 5,5 %. Franchement, cette égalisation paraît juste. Pour le moment, le différentiel entre le livre numérique et le livre sur papier n'est que de 10 à 15 %, alors qu'il est de 25 % aux États-Unis. Si la TVA baissait, la correction serait la même. On voit que le lobby du papier se défend, mais étant donnée la pollution occasionnée par cette industrie, on ne voit réellement pas ce qui justifie qu'elle prenne le lecteur en otage.
Les trois produits présentés (hors l'Irex qui est plus tourné vers l'e-paper et des usages plus "pointus", écran réinscriptible etc) sont dans la fourchette de 250 à 300 Euros. Deux seulement sont disponibles en France actuellement : Bookeen (280) et Sony (299), les deux ayant des caractéritiques d'usages forcément assez proches, puisque l'écran provient du même fabricant et que c'est seulement l'ergonomie et l'esthétique qui diffèrent.
Voici une vidéo prise hier où M. Colin présente l'activité de la société 4D Concept, dont la diffusion des Irex et des Bookeen :
20:32 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature, écriture, livre, e-book, salon du livre, bookeen, sony, amazon | | del.icio.us | | Digg | Facebook
13/03/2009
Tag littéraire
Nelly m'a tagué. Tag. Tag. Tag.
À mesure que la chaîne se déroule, il devient de plus en plus difficile de recruter de grandes plumes dans le panthéon des lettres françaises.
Je pompe directement chez Nelly l'objet du tag :
il s'agit de choisir de quatre à six écrivains français, ou alors, pour ceux qui préfèrent la littérature étrangère, des écrivains étrangers, et d'imaginer quel serait leur positionnement politique aujourd'hui"... et ce n'est pas tout, il faut considérer leurs "convictions profondes", et surtout choisir des auteurs qui ne doivent pas avoir vécu à une époque postérieure au XIXème siécle...
Disons Jules Verne, Alexandre Dumas, Georges Feydeau, Jean de la Fontaine.
Commençons par Dumas. Dumas père est un républicain, assez militant. Il a cependant écrit des ouvrages sous d'autres signatures (p ex celle de Marie Dorval, actrice célèbre en son temps) qui sont nettement plus conservateurs. Sa dénonciation de l'hyprocrisie sociale dans le Comte de Monte-Christo (mon préféré de loin) est sans doute ce qu'il y a de plus républicain dans son oeuvre où il faut évidemment faire le tri. Politiquement, Dumas serait, aujourd'hui, ailleurs, dans un quelque part qui ressemble à l'évaporation, mais généreux.
Élève de Dumas qui l'a lancé, Jules Verne est plus directement républicain, voire socialiste. Ses convictions profondes sont pessimistes, mais généreuses aussi. Il est mort en disant à ses enfants "Soyez bons". Autant dire qu'il n'aurait pas de parti politique à sa convenance aujourd'hui.
Georges Feydeau est mort fou. Il serait donc encarté à l'UMP.
Jean de la Fontaine, distrait, jouisseur, un rien gigolo, dissipateur, libertaire et cabochard, serait bien trop narquois pour se choisir un parti. Ou alors il serait du parti des pirates.
Je tague euh... Quitterie, et c'est bien.
00:40 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, politique, tag | | del.icio.us | | Digg | Facebook
01/10/2008
Florent Massot parle de Jacques Martin.
Ayant lu dans "Le Canard Enchaîné" de la semaine dernière que Florent Massot avait caviardé (sur le conseil de ses avocats) des passages d'un livre posthume d'entretiens sur lui et sur sa vie, j'ai eu envie d'aller l'interroger, je le connais assez bien.
C'est un éditeur indépendant qui a monté une première fois sa maison d'éditions, l'a perdue, est reparti en oeuvrant dans une autre structure, d'où il a suffisamment réussi pour racheter son nom commercial et remonter son actuelle structure. Comme je l'explique en prélude, il affectionne les fortes têtes, comme Patrick Sébastien (qui a été l'une des surprises littéraires des derniers temps) et Jean-Pierre Mocky.
Évidemment, l'interroger pour Internet sur un personnage de télévision, c'est une gageure, tant Internet et la télévision se sont étrangers. Mais le livre posthume d'entretiens accordés par Jacques Martin à André Coutin parle très peu de la télévision, il est destiné, même, à parler de tout le reste.
Je l'ai lu et il m'a paru que ce n'était pas seulement une tentative de réhabilitation ou de réorientation, mais quelque chose de plus. C'est un livre qui dit des choses inhabituelles et donc intéressantes. Les passages qui m'ont pris sont ceux où il parle du comédien, de sa nature, de son métier, et ceux où il évoque la psychanalyse. Il y a là des choses très singulières pour un personnage comme lui, très singulières tout court.
Oh, tout ne plaira pas, mais je crois que même si on ne s'intéresse pas à feu Jacques Martin (et on en a le droit), on y trouvera matière à réfléchir et à faire sautiller les neurones. J'ai donc eu une double satisfaction à interroger Florent Massot.
Il a d'ailleurs fini par dire ce qu'il y avait de vrai dans l'info du "Canard" qu'il dément.
20:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, florent massot, jacques martin, aung san suu kyi | | del.icio.us | | Digg | Facebook
25/06/2008
Nouvelle révolution du marché du livre ?
10:38 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, économie du livre, librairie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
17/04/2008
Aimé Césaire : le dernier nègre est mort.
14:07 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, écriture, césaire | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Je publie mon premier roman sur Internet.
11:22 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature, écriture | | del.icio.us | | Digg | Facebook
08/04/2008
Quitterie Delmas a trente ans !
J. Cocteau
Il faudrait trembler en entendant le nom d’Haïti. Cette île est une curiosité sanglante. Un rendez-vous de pirates, pillards, esclavagistes, massacreurs, despotes et bourreaux.
Un brouillard de victimes.
En y accostant, Colomb l’avait nommée Hispaniola, Espagnole. Un nom vite balayé par la rage conquérante. Hispaniola devint Santo Domingo, Saint Domingue, qu’on pourrait traduire par Saint Seigneurial aussi bien que par Saint Dominique ou Saint Dimanche.
Les Indiens caraïbes autochtones furent massacrés. La traite des noirs commença. Le destin était en marche. Quelqu’un, quelque part, devait veiller sur le mauvais sort de l’île comme le diable veille, paraît-il, sur les braises de l’enfer.
Des flibustiers furent les premiers Français à accoster à Saint Domingue. Ces pirates établirent un comptoir dans l'île de la Tortue, un îlot de la côte nord. Ils se croyaient forts et féroces, mais il y avait au-dessus d’eux un pirate plus fort et plus féroce qu’eux : Louis XIV, qui pourtant les condamnait aux galères, se servit d’eux et de leur implantation pour obtenir de l’Espagne la cession d’un tiers de Saint Domingue. Ce tiers correspond à la majeure partie de l’actuelle république d’Haïti.
Notre récit prend sa source ici.
Colbert organisa la colonisation. L’esprit malin souffla sur son brasier : les premiers colons furent recrutés dans les prisons du royaume, parmi les repris de justice et les filles de joie. Les brigands succédèrent aux pirates.
On y ajouta quelques pauvres bougres ramassés dans les bouges. Peu de femmes. Pour augmenter la population, Colbert autorisa l’émancipation des esclaves noires par mariage avec les colons blancs. Certains petits planteurs et marchands épousèrent donc des esclaves africaines ou des métisses, des mulâtresses. Ainsi, cherchant son équilibre, la population enfla.
Au bout d’une vingtaine d’années de croissance, une mutation sembla s’amorcer. Un nouveau type d'expatriés s’implanta. On signale un Autrusseau tonnelier à la Croix des Bouquets en 1720. Autrusseau. Gardons son nom en tête.
La colonie se développa à vive allure, exporta une quantité vertigineuse de canne à sucre, on la surnomma la Perle des Antilles. Une troisième vague de population déferla.
Des cadets de famille nobles s’ajoutèrent aux pauvres premiers colons. Pour s’enrichir plus vite, pour rentrer à Versailles, ces cadets sans fortune durcirent la condition des esclaves. Louis XV publia un édit qui, brisant celui de Colbert, interdisait les unions multiraciales. Le démon soufflait une fois de plus sur son brasier. Les premières révoltes d’esclaves éclatèrent.
Souvent hautains, vaniteux, les cadets importèrent surtout l’Étiquette ; et avec l’Étiquette, la Révolution. En 1790, on apprit ce qui se passait à Paris, les colons se scindèrent en deux clans d’inégale importance numérique et d’inégale fortune : d’un côté les gros planteurs, de l’autre les créoles blancs et ceux qu’on nommait les petits blancs, masse populeuse de manouvriers, de commerçants et de petits cultivateurs. Les gros planteurs tenaient la canne à sucre, les petits développaient le caféier. Les gros planteurs étaient pour la plupart affiliés au Second Ordre du royaume — celui de la noblesse — les petits blancs étaient tous roturiers. Le Tiers-État contre la noblesse, le clergé ne compta guère sur cette terre peu christianisée.
Le premier maillon de notre histoire se situe ici.
Sur ce premier affrontement entre grands et petits blancs, se greffa une terrible révolte d’esclaves. En 1791, de nombreuses maisons et plantations, nommées habitations, furent dévastées et incendiées. Cette année-là mourut, dans un de ces incendies, Marie-Rose Barrot, veuve Autrusseau. Gardons son nom en tête.
La révolte noire fut matée mais, entre les blancs, la Révolution faisait son oeuvre. La noblesse appelait l’ennemi, l’Angleterre : pour elle, Louis XVI était l'otage d'une faction parisienne, et Saint Domingue l'otage d'une faction de petits blancs. Il fallait sauver des têtes et une certaine conception du royaume que la faiblesse du monarque avait compromise.
En face, les esclaves affranchis, les mulâtres, et quelques petits blancs s'armaient pour l’abolition de l’esclavage. L’année 1793 fut terrible, ici comme ailleurs.
Les Anglais et leurs complices occupèrent de nombreuses positions côtières et s’assurèrent le contrôle d’une grande part du fret maritime.
Quelques milices tentèrent de défendre le territoire de la patrie.
Le Cap-Français était le plus vieil établissement et la se-conde ville de la colonie. Il fut incendié par les affranchis et les esclaves fugitifs, surnommés nègres-marrons.
Entre les deux factions, un contingent métropolitain se débattait dans une misère profonde et une démoralisation croissante. Il y avait là notamment le premier bataillon du Morbihan, tous des volontaires, qui s’étaient enrôlés en juin 1792 pour répondre àl’appel de la patrie en danger. La levée en masse avait abouti aux victoires de Valmy en Champagne et de Jemmapes ; les volontaires du Morbihan n’avaient eu ni la peine ni la gloire de ces deux victoires : ils avaient été envoyés à Saint-Domingue.
Leur général en chef se nommait Laveaux. Il partit avec quelques milliers de francs en lettres de crédit. Au bout de trois mois, son trésor fut à sec. En 1793, il dut vendre jusqu’à ses épaulettes pour pouvoir se nourrir.
Ses hommes allaient pieds nus sur la terre brûlante. Décimés par la fièvre jaune. À Paris, on ne comprenait rien : il aurait fallu envoyer de l’argent frais, des troupes fraîches ; on envoya trois députés, trois politiciens, trois représentants du Comité de Salut Public.
Pourtant, en 1793, second maillon de notre histoire, un homme débarqua du vaisseau de la République dénommé la Petite Fille. Retenons le nom de ce vaisseau : il est prémonitoire.
Cet homme avait embarqué à Nantes en janvier, le mois même de l’exécution de Louis XVI. Il se nommait Vincent-René Cadou.
Une famille ample, avec des idées amples : un de ses oncles, Aimable Cadou, vivait à l’île d’Yeu, prêtre jureur, prêtre marié, père de famille et bon républicain. Mais apparemment, Vincent-René Cadou venait de quitter Nantes pour s’éloigner des violences qui s’y développaient sur fond de répression de la chouannerie.
L’un des frères de son père, officier de milice aux Sables d’Olonne, fut trouvé mort quelques semaines à peine après cette traversée, décès particulièrement suspect en ces temps troubles.
Il était jeune, vingt-trois ans, à peu près le même âge qu’un certain Bonaparte et que le futur grand écrivain Châteaubriand.
Il déclara sa profession pour embarquer : commis négociant. Il travaillait donc pour l’un des négociants nantais, sans doute l’un de ses cousins. L’un de ceux qui, dans ce grand port, affrétaient des navires de commerce. Leurs navires transportaient une richesse exotique : le bois d’ébène —un bois à deux pattes à qui l’Églisecatholique reconnaissait une âme depuis le XVIe siècle et à qui la Convention venait d’accorder le statut irrévocable d’homme libre.
On imagine son enfance : il n’avait pas connu son père, ca-pitaine de navire marchand, disparu en mer au cours d’une mission à Noël 1770, comme il avait seize mois.
Chétif dans ses premiers jours, on l'avait placé en nourrice à la campagne quelque part près d'Angers, sa mère possédait là des terres qu'elle avait héritées d'une de ses tantes paternelles.
Il en était revenu pour suivre quelques bons cours des bons pères nantais. Dans l'un des honorables collèges du port, on avait essayé de lui faire lire Virgile, Plutarque, Racine, Fénelon. Il avait picoré Corneille et Bossuet. Mais rien de tout cela n'était son univers.
Orphelin, Vincent Cadou était entré dans sa carrière de négociant avec un mince bagage scolaire. Il avait été placé en instruction sur des voiliers qui appartenaient à sa famille, avait gravi les nécessaires échelons. La Révolution avait mis les navires en cale sèche ou les avait réquisitionnés. L'atmosphère s'était considérablement alourdie et d'autres événements plus intimes avaient assombri l'existence nantaise du jeune homme.
Vincent Cadou marquait beaucoup d'exigence et d'in-transigeance dans sa vie sentimentale. Au milieu d'une société qui oscillait entre l'aridité de l'esprit négociant et la légèreté du siècle de Voltaire, le jeune Cadou exprimait un désir de vérité qui lui avait causé des souffrances.
Quand il débarqua à Saint-Domingue, il était encore plein d'une de ces aventures qui donnent la conviction que toutes les affections ne sont pas remplaçables.
Il était grand, plutôt blond, ou châtain clair, avec de longs yeux pâles et des manières simples, mais ce genre d’élégance qui, chez un homme ferme, plaisait aux femmes de son époque.
Quand rencontra-t-il celle qui devait devenir son épouse? Elle n'avait alors qu'onze ans et se nommait Amélie Autrusseau.
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29/03/2008
Courant avril, je publierai mon premier roman.
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27/02/2008
Une web TV au Salon du Livre de Paris.
"Le 1er programme audiovisuel sur le Net dédié à l'actualité littéraire sera lancé à loccasion du Salon du Livre !
Média novateur, conjuguant limpact de la vidéo et linteractivité du Web, il s'agit d'un format inédit de promotion du livre, où chaque émission est un point de rencontre avec des auteurs, libraires, lecteurs, etc. Rendez-vous dès le début du mois de mars sur le site internet du salon du livre pour découvrir les premiers reportages."
Je signale aussi un espace accru dédié au numérique :
Des technologies à découvrir et des rencontres pour s’initier.
Un nouveau secteur d’environ 500 m² articulé autour d’un parcours initiatique constitué de 4 pôles, 4 étapes de découvertes numériques.
- Les E-book et l’encre électronique
- Les supports nomades (PSP, PDA, mobiles, blogs..)
- Le savoir (les bibliothèques numériques, le projet Gallica, cartable électronique...)
- La numérisation"
14/03 10h00 | L'économie de la chaîne numérique | Professionnel |
14/03 11h30 | Web et encyclopédie: le rêve de Diderot enfin réalisé ? | Multimédia |
14/03 14h30 | Touristes numériques ? | Média |
14/03 16h00 | Internet, relais - obligé - d'opinion ? | Professionnel |
14/03 17h30 | Ecouter lire, l'autre plaisir | Média |
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23/02/2008
QuelQues pages de Bayrou dans "GQ".
14:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, Bayrou, GQ, littérature, Beigbeder, Marianne, Anna Borrel | | del.icio.us | | Digg | Facebook
06/02/2008
"Trop bien élevé", de JD Bredin : des gens heureux ?
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, écriture, Bredin, Grasset, BNF, enfance, éducation | | del.icio.us | | Digg | Facebook
08/01/2008
Du rififi dans le landerneau littéraire ?
16:16 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature, écriture | | del.icio.us | | Digg | Facebook
12/12/2007
Pourquoi Victor Hugo a-t-il fini par plaire à tout le monde ?
19:40 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, écriture, poésie, victor hugo | | del.icio.us | | Digg | Facebook
22/11/2007
"le goût et le pouvoir" : un livre à consommer sans modération.
18:20 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature, écriture, économie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
05/11/2007
Trente ans sans Goscinny.
17:40 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, écriture, bd, goscinny | | del.icio.us | | Digg | Facebook
25/10/2007
À propos de "la violence de l'amour" de Caroline Thompson.
18:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, psy | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/08/2007
Rentrée littéraire : youpi !
Tant pis pour les grincheux et les rabat-joie : je suis heureux qu’il n’y ait pas moins de 727 (tout un Airbus…) romans programmés pour la rentrée littéraire d’automne 2007. Et j’aimerais avoir le temps et l’argent de les lire tous.
Hélas, il faudra choisir.
Quelques idées ?
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