22/01/2008
Quitterie Delmas est une bête politique.
Voici donc qu'un jour nouveau vient de se lever sur la politique française, il faut le carillonner et le garder dans toutes les mémoires : une étoile est née. L'élection des membres franciliens du collège des adhérents dans le futur Conseil National du Mouvement Démocrate a prouvé que Quitterie Delmas détenait désormais un savoir-faire magistral. On ne dépasse pas les 20 % des suffrages dans une élection dispersée sur huit départements et des milliers d'adhérents sans cette maîtrise, d'autant qu'elle n'avait à sa disposition ni les moyens logistiques du siège du MoDem, ni ceux des fédérations (ou mouvements) départementales provisoires.
Avec "sa bite et son couteau" comme on disait autrefois des soldats qui, à l'énergie, enlevaient des postes ennemis dans des conditions invraisemblables. Avec sa petite bite de bonne femme aux yeux verts et son couteau de stratège savant.
La politique, la vraie, est un art très subtil, un dosage très méticuleux de rassemblement et de conflit. Tisser des réseaux nécessite un réalisme en acier et un charisme inoxydable. Les porter au succès réclame une énergie intense, porter des coups très durs et très brefs. Sa campagne d'automne est un modèle de blitzkrieg. Elle a rallié des troupes fraîches autour d'un noyau d'inconditionnels, elle a placé ses meilleures pièces aux places où elles porteraient le plus, en tête de la liste, elle a concentré son effort et, selon ses calculs, le résultat est venu : dans la Seine-Saint-Denis (places 3 et 8), sa tactique est un modèle de double-fond et aboutit à un score de 52% des voix, avec il est vrai, la plus faible participation de toute l'Île de France et sans la concurrence de l'une des listes d'ambition purement départementales qui ont vérolé le scrutin. Dans la Seine-et-Marne (place 5), il frise les 40% (une bonne participation mais un petit effectif de base), dans les Hauts-de-Seine (places 2, 4 et 9) il effleure les 25% alors que ce département, des huit d'Île de France, est, après Paris, celui où les votants sont les plus nombreux (à lui seul plus que dans le Val d'Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne réunis). À Paris intra-muros, il dépasse les 20% (sur presque 30% à lui seul de tous les votants franciliens). Dans le Val-de-Marne, il met en lumière les calculs et les résistances des hommes du passé et l'émergence de ceux de l'avenir, en marquant un fort contraste entre les scores des différents bureaux de vote (je crois que le score dépasse là aussi les 20%). Avec cette accumulation de forces, la place du Val d'Oise devenait secondaire (place 10, un score très faible, inférieur à 10%), l'absence de candidat de l'Essonne a l'avantage d'y laisser la liste locale triompher, ce qui n'est pas grave. Et enfin, dans les Yvelines, dont je n'ai pas eu le détail, la liste trouve une excellente place de second derrière celle des autorités locales. En tout, la liste obtient plus de 20% des voix de la région. Un modèle. Chapeau bas.
À Paris, l'effet est le même mais il est un peu tôt pour en dévoiler les rouages.
À cette logique de fragmentation locale s'est ajoutée celle des symboles : développement durable, économie sociale et solidaire, ainsi qu'une alliance avec les amis de Corinne Lepage et, cerise sur le gâteau, l'appui de ses propres amis d'Internet, le 5e pouvoir, en somme l'aile bayrouiste de la république des blogs.
Voici donc une liste composée de main de maître, ne laissant qu'assez peu de place au hasard et obtenant logiquement sa position en tête.
J'ai suivi l'affaire, la mutation de la petite jeune fille des beaux quartiers en joueuse d'échecs. La chrysalide a duré quelques semaines. Elle est déchirée, le papillon est né.
Ce qui a guidé Quitterie Delmas dans sa quête est un don rare : l'instinct du pouvoir. Comme un saumon qui remonte la rivière à la recherche d'un berceau qu'il n'a jamais connu, elle a poussé loin son exploration. En aveugle, elle a tâtonné. Et comme c'est sa vie, elle a trouvé.
Depuis plus de vingt-cinq ans que je barbote en eaux centristes et démocrates, je n'ai pas souvent rencontré un tel phénomène. En vérité, jusqu'ici, je n'en avais vu qu'un : Jean-Christophe Lagarde. Celui-là, depuis le premier instant où je l'ai vu, j'ai su qu'il ferait de la politique. Non pas du militantisme, mais de la politique. La politique l'enveloppait d'une aura indélébile. Tout ce qu'il faisait était politique. Tout ce qu'il disait était politique.
J'ai le souvenir du soir du second tour des élections législatives de 1997 où Bayrou, arrivé de Pau, se tenait assis accablé sur le plateau du fond de l'étage du siège de ce qui était alors Force Démocrate. Il avait les cheveux plaqués sur le crâne, la mine absolument défaite, il était cuit. Il disait "cette fois-ci, je suis allé chercher les électeurs partout, au supermarché, chez eux, un par un, pour les faire voter". Il avait gagné avec quelque chose comme deux cents voix d'avance. Lagarde, lui, sortait d'une campagne tout aussi épuisante mais il restait encore un ou deux journalistes et le jeune candidat, debout, imperturbable, de sa voix de gorge légèrement accentuée, pérorait comme s'il venait de sortir de son lit. Et Bayrou, écoeuré, soupirait "il y en a qui parlent encore politique à cette heure-là". Il était plus d'une heure et demi du matin.
Aujourd'hui, à moins de quarante ans, Lagarde est vice-président de l'Assemblée Nationale et ministrable.
Mais entre lui et Quitterie Delmas, il y a une différence qui change tout : je n'ai jamais entendu dans la bouche de Lagarde des mots autres que ceux du cynisme le plus profond. Je ne l'ai jamais entendu défendre la moindre conviction. Pour lui, la politique est synonyme de pouvoir.
Quitterie, au contraire, ne professe jamais le moindre cynisme. Son langage a toujours été celui d'un réalisme engagé au service de causes qu'elle juge plus importantes qu'elle et je la crois sincère en cela. Elle vient de pénétrer dans le monde étrange du pouvoir. Il lui reste à y maîtriser le "côté obscur de la force", ce qui fait que quelqu'un de bien peut se laisser dominer par son instrument.
Car le pouvoir, pour un vrai homme d'État, pour une vraie femme d'État, n'est qu'un instrument. Il faut garder les yeux sur l'horizon. C'est ainsi qu'une bête politique peut accomplir de grandes choses, ce que, j'espère et je crois, elle fera.
00:15 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : politique, MoDem, Bayrou, Quitterie Delmas, Conseil National | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Quitterie est magique et me confirme dans la justesse de mes choix politiques. Plutôt "Vieille France", très attaché aux valeurs aujourd'hui galvaudées par ce parvenu indigne deSarkozy (travail, laïcité etc.), j'avoue que je ne pensais pas que l'hyper-présidentialisation de ce satyre nain pour qui l'argent est tout donnerait de la France une image aussi déplorable.Je m'attends donc au transfert de la Capitale à Deauville....
Sur Paris, j'avoue la clarté de mon choix : le MODEM puis, sous réserve d'un accord clair, la réelection du Maire actuel pour éviter à Paris les affres de l'arrogance bling-bling UMP et, surtout, les conséquences prévisibles de l'incompétence, de la faiblesse intellectuelle et de l'amateurisme de l'ancienne adjointe aux Espaces Verts de M. Tibéri.
Enfin, l'intolérable pression fiscale exercée par ce Gouvernement sur les classes moyennes, la vacuité des mesurettes économiques déployées et l'absurdité d'un budget étatique fondé sur une prévision de croissance fantaisiste et inutilement optimiste me font penser que ces gens-là sont aussi imprévoyants que leurs adversaires socialistes.
Enfin, les frasques sordides de ce petit monsieur avec sa courtisane italienne sont pitoyables : tout dans Voici, rien dans Le Monde. C'est là, très caractéristique d'une"gouvernance" de parvenu en total décalage avec la culture française.
Parfois, je regrette Chirac, un grand fauve comparé à la petitesse et à la bassesse de ce corniaud nain.
Écrit par : bertin | 22/01/2008
Hervé !!! Quelle note !!! J'ai cru avalé mon café de travers en lisant le 2ème paragraphe !!!
J'en connais une qui va lever les yeux au ciel en te lisant... une bête politique mais aussi beaucoup d'humilité, et ça c'est plus rare !
Bien à toi.
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 22/01/2008
Moi, c'est le même paragraphe et la comparaison avec JCL qui m'a fait sursauté.
J'aime pas le trop de terme de "bête politique".
Écrit par : Jérôme | 22/01/2008
Haha !
Merci Hervé !
Je vais pouvoir dire à ma femme : "Tu vois, il n'y a pas que moi qui parle de bite et de couteau, et en plus c'est un littéraire !"
Merci pour cet intéressant billet :)
Écrit par : Olivier Montbazet | 22/01/2008
@Hervé
jolie analyse enthousiaste.Que je partage. Question : quelle est la Phase II de tout cela ?
pour info, sur les marchés parisiens, les bling-bling UMP se montrent défaits et tendus à notre encontre.... comme s'ils savaient que pour eux, c'était déjà plié face à Delanoë. Et furieux que nous nous ne soyons guère enclins à les suivre, comme éventuels supplétifs sacrificiels, dans cette débacle annoncée (selon moi, bien plus sévère en 2008 qu'en 2001 à Paris).
Écrit par : bertin | 22/01/2008
@ Olivier M
Bravo pour ton élection brillante en Midi-Pyrénées.
Écrit par : Hervé Torchet | 22/01/2008
@ Jérôme
Je n'ai pas dit que j'approuvais Lagarde, au contraire, il me semble avoir souligné son défaut majeur et le contrate profond qui sépare les deux profils.
Écrit par : Hervé Torchet | 22/01/2008
Cher Hervé,
encore une fois, un grand plaisir à te lire, malgré moi aussi, quelques sursauts... moi qui suis plus que vulgaire dans les cercles amicaux, j'ai été surpris de te voir parler de b... surtout en parlant directement de Quitterie. Mais ça n'a pas grande importance en fait.
Je me permets à présent une critique, qui, je te l'assure, ne vient pas d'en haut, mais d'à côté et sans aucune prétention. Ce n'est qu'une réflexion à chaud juste après t'avoir lu.
J'adore littéralement ta phrase 'Il lui reste à y maîtriser le "côté obscur de la force", ce qui fait que quelqu'un de bien peut se laisser dominer par son instrument' mais je la trouve en contradiction avec ta métaphore filée de la guerre. "blitzkrieg" m'a fait du désagréable dans les entrailles.
Je sais bien qu'une campagne est une lutte terrible. J'ai eu vent d'un certain nombre de difficultés rencontrées, basses manoeuvres et autres magouilles, par Virginie entre autres. Mais je ne peux m'empêcher de penser que, par exemple, la métaphore du labour et de la récolte est plus paisible.
J'ai lu il y a peu dans le dernier René Girard ("Achever Clausewitz") qu'il y a un moment où dans la guerre, la passion hostile prend le pas sur l'intention hostile. C'est cette idée qui me fait craindre qu'à cause de la lutte engagée dans n'importe quelle campagne, on peut à tout moment se laisser entrainer à la passion hostile, donc à la haine, et que de là, comme tu le dis "quelqu'un de bien peut se laisser dominer par son instrument" . Bref, à cause de cela, je n'aime pas la métaphore de la guerre.
Encore une fois, en me relisant, je me rends compte que sur le fond, je suis d'accord avec toi. Mon éléphant de commentaire accouche d'une souris, ou plutôt d'un sourire :-)
Bien à toi,
Guillaume.
Écrit par : guillaumeD | 22/01/2008
Too much! J'avais déjà, à la lecture d'un de vos billets souligné le danger du culte de la personnalité. Comment un homme si fin, si cultivé a pu tomber dans une telle somme de compliments dégoulinant, même si bien tournés. Quant à la jolie Quitterie, si elle veut faire carrière, qu'elle prenne quelques cours d'orthographe: Moi qui ne suis bonne à rien (si cuisiner, et broder!), je fais des fautes, mais je n'aspire pas à une reconnaissance publique!
Sans doute est-ce la jalousie qui parle ce soir... Que ne donnerais-je pas pour avoir ce visage-là! Mais je me sais assez maline pour être certaine que c'est elle que vous desservez en servant votre orgueil littéraire. J'ai pensé que vous étiez son mari, mais pour en avoir un (de mari!), je sais que les compliments ne sont pas votre fort! Donc (quasi syllogisme!) si elle était tous les soirs dans votre lit, elle serait moins parfaite sur votre blog!
Écrit par : Esther Ruben | 23/01/2008
@ Esther
C'est une formule (celle de votre dernière phrase) qu'il ne me déplairait pas d'expérimenter.
Écrit par : Hervé Torchet | 23/01/2008
une tisane et au lit le hervé, une petite douche froide avant?
aprés ce scrutin interne au suffrage si particulier il faudra bien se frotter un jour au suffrage universel, et voir si l'effet magique impulse marchera aussi. Conseillère de Paris, elle aurait pu démontrer qqchose... encore plus dommage ces municipales pour rien.
Quand aux mots cruels envers Lagarde, c'est gratuit. On est toujours le cynique de qqun. En son temps il a conquis son fief, et pas en terre acquise d'avance. Comparaison n'est pas raison.
Et si Quitterie a rencontré une sacrée obstacle, elle comme Virginie ont aussi été sanctuarisées par de solides protections ancestrales, et tu le sait trés bien.
Enfin chapeau l'artiste, quel abattage!
Écrit par : Abelard | 23/01/2008
@ "Abélard"
Je donne mon opinion. Lagarde a gagné sa première élection à 33 ans, or elle n'en a pas encore 30. De surcroît, il a commencé à 18 ans, elle a 25.
Sur ses soutiens, je n'ouvrirai pas de polémique, mais je rappelle qu'elle n'a pas, elle, utilisé sans vergogne les fichiers et les moyens du siège alors que d'autres l'ont fait.
Et ses voix, personne ne les a faites à sa place ; j'ai expliqué comment elle les avait conquises.
Écrit par : Hervé Torchet | 23/01/2008
Abélard devient oncle Fulbert, Hervé revêt les habits d'Abelard pour défendre son Héloïse.
Mon dieu Hervé, j'espère que votre allusion à la bite et au couteau n'était pas prophétique et que vous ne subirez pas le malheureux sort d'Abélard;-))))
Billet galamment troussé,-)))
Écrit par : nef | 23/01/2008
C'est bien et je fellicite tout ceux qui sont élus mais, comme il l'a été souligné, c'est un scrutin interne et maintenant, il faut penser aux municipales.
Si on se ramasse à cette élection, celle du Conseil national n'aura servie à rien.
J'espère donc que maintenant toutes les bonnes volontés, tous les billets des blogeurs, tous les échanges vont porter sur cette échéance car il y a des scores à réalisés et un peuple qui souffre d'une politique inique.
Écrit par : Guillaume A | 23/01/2008
@Guillaume A : tu as raison c'est pourquoi Quitterie a termine son billet sur un soutien à l'ensemble des candidats ( et d'ailleurs toute la campagne interne a été tournée autour des candidats aux municipales Pierre à nanterre, nadia à Bobigny, Christian à Clamart, Ali à Villiers le Bel....et tous les autres) et et nous allons organiser un soutien la ou il y en le plus besoin, Amities, virginie
Écrit par : virginie v | 23/01/2008
Si j'ai bien suivi la pensée volontiers fluctuante de l'actuel locataire de l'Elysée, concernant les municipales, le petit Français de "sang mêlé" ne veut plus "s'en mêler"....
Ca promet "cent mêlées" municipales hautes en couleur....
d'ores et déjà, l'UMP peut dire bye bye (et non bling-bling) à Quimper, Moulins, Sète, Nîmes, Argenteuil, St-Etienne....
Écrit par : bertin | 23/01/2008
@ nef
L'histoire d'Abélard (ou plutôt Abailard, voire Esveillard ou tout simplement Éveillard) est très différente de ce qu'on en raconte dans la mémoire collective. Je vous engage à lire le portrait d'"Abailard" donné par Bertrand d'Argentré dans son Histoire de Bretagne que j'ai rééditée l'an dernier. Il s'agit d'un théologien extrêmement brillant, un peu tourné vers la raison sans doute (ce qui n'est pas pour déplaire), et surtout, un théologien qui s'est heurté au pouvoir croissant de Saint Bernard, deux visions de la religion, l'une par la raison, l'autre par la contemplation, se sont affrontées. "Abailard", battu, voit ses livres brûlés, mais finit tout de même abbé de l'une des grandes abbayes bretonnes et sa plus immédiate voisine abbesse elle aussi, qu'on lui accorde bien volontiers est ... sa vieille amie Héloïse... Je ne crois pas qu'il ait donc dû souffrir les affres que la mémoire collective lui inflige.
Écrit par : Hervé Torchet | 23/01/2008
Etonnante la précision de Bertin "de sang mêlé". Un brin péjorative, non? Moi, c'est la seule chose qui me rendrait Sarkozy sympathique, c'est justement qu'il est de "sang mêlé".
Mais sans doute est-ce pour le bon mot?
Un bon mot ne justifie pas tout!
Oui étonnant sur ce blog...
Esther
Écrit par : Esther Ruben | 23/01/2008
@Esther
pour un bon mot, je rendrais ma carte du Modem, c'est dire ! Mais soyez, chère esther, moins"susceptible" :-) Il n'y a rien de péjoratif à tout cela, sinon un parfait dégoût pour un style, une gouvernance et des "valeurs" (argent, loi du plus fort etc.) portés par un individu, NS, et un parti étatique, l'UMP, tellement éloignés des attentes légitimes de nos concitoyens.... Ils confondent "servir" et "se servir"....
Écrit par : bertin | 24/01/2008
@Esther,
j'ajoute que c'est bien cet individu arrogant et inculte qui a souhaité mettre en avant cette notion stupide de"sang mêlé" qui ne veut rien dire. Pas moi. Mais la vacuité intellectuelle dudit individu peut expliquer ce "marketing originel" fort préjudiciable à la cohésion nationale.
Écrit par : bertin | 24/01/2008
Marketing originel?
ça veut dire quoi?
Esther
Écrit par : Esther Ruben | 24/01/2008
@Esther
pour faire simple : "communautarisme". Cet individu en est le champion et le vecteur le plus malsain (car avançant masqué). Qui plus est, le voilà qui remet en cause nos principes laïcs.... tout en accueillant ses bons amis scientologues. Tout cela nous éloigne beaucoup de nos traditions et de notre culture. Il clive les Français, découpe les populations en segmentations cultuelles ou culturelles, ethniques ou géographiques à des fins politiciennes ou mercantiles.
Bref, il est indigne, obscène et très éloigné de nos valeurs hexagonales.
Écrit par : bertin | 24/01/2008
et puis son brushing 70's, ça ne va pas du tout ! Que fait Carla ? Non, décidément, ce garçon ne parvient justement pas à nous faire oublier qu'il n'est qu'un petit parvenu. Une marque. Qu'il s'agira de déposer en 2012.
Écrit par : bertin | 24/01/2008
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