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04/02/2008

Indépendance.

Depuis des années, depuis plus de vingt ans, je suis habité par une conviction : un parti politique ne fait progresser ses idées que s'il les soumet aux électeurs.
 
J'ai toujours milité pour des candidatures indépendantes, centristes (CDS) d'abord, puis FD (Force Démocrate), puis UDF. Il est bien évident qu'un parti qui n'est pas suffisamment sûr de ses propres convictions pour les proposer au suffrage des électeurs ne peut espérer les faire vivre longtemps. C'est ainsi.
 
L'aventure lyonnaise qui recommence avec le soutien de François Bayrou me réjouit. Comme tous ceux qui ont fait la campagne de Raymond Barre en 1988 et avant, j'ai un attachement sentimental pour la sensibilité démocrate lyonnaise. Comme je l'ai écrit voici plusieurs semaines, elle est confrontée à un effet de génération assez brutal : les orphelins du barrisme sont soit retirés (Anne-Marie Comparini), soit égarés (Millon), soit ... euh ... Mercier.
 
Il faut donc reprendre tout de zéro ou presque.
 
J'ai la conviction que l'électorat attend l'appel d'air d'une liste MoDem, non pas forcément pour renverser le maire Collomb qui a bonne réputation, mais pour incarner un authentique visage de Lyon, une sorte de monument local qu'on a failli désaffecter.
 
Et ainsi, peut-être, en montant au feu, le Mouvement Démocrate trouvera la solution pour incarner le "faire de la politique autrement" qui a motivé bien des électeurs en avril dernier.
 
Je souhaite un vif succès à Éric Lafond. 

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