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04/04/2008

Rigueur, économies, la méthode du saupoudrage.

Depuis l'inauguration de la présidence Sarkozy, l'impression qui revient est celle d'une illisibilité totale. À quoi rime la politique de l'État ? Quelle est sa ligne directrice ?
 
Les replis budgétaires annoncés aujourd'hui n'échappent pas à cette critique : ils traduisent une logique purement comptable et n'expriment aucune vision particulière pour l'avenir de la France, sauf en matière de politique étrangère.
 
Dans ce deernier domaine, l'affaiblissement de la France est l'obsession des sarkozystes : réductions d'effectifs de l'armée (35 000 hommes au moins), alignement systématique sur la politique des États-Unis, que celle-ci soit juste et cohérente ou qu'elle soit dangereuse et erratique (réduction du nombre d'ambassades sans mise en place préalable d'une structure commune aux Européens, création d'une base sur le Golfe Persique, loin de nos bases raisonnables et donc en pesant sur des budgets et des effectifs par ailleurs malmenés, etc).
 
Pour le reste, le glissement des classes moyennes vers la paupérisation, qui est le défaut de l'augmentation continue du SMIC depuis de npmbreuses années, ne peut qu'être renforcé par la décision de leur fermer de plus en plus de facultés, notamment pour l'accès aux habitations à loyer modéré. On voudrait que cette décision soit compensée par une politique très volontariste de créations de logements de tous niveaux, permettant de pallier le manque de plusieurs centaines de milliers de logements dont la France souffre actuellement.
 
En revanche, lorsque le gouvernement réduit les aides au départ des séniors, il est cohérent avec lui-même lorsqu'il affirme vouloir augmenter l'emploi des séniors en question.
 
En vérité, l'ensemble de mesures annoncées aujourd'hui pèche d'un défaut crucial : elles grèvent les actions de l'État au lieu de s'attaquer à l'organisation même de l'État et aux déperditions de budget consécutives à diverses formes de malversations. On veu s'attaquer aux fraudeurs des droits sociaux, mais que l'on commence donc par s'attaquer à ceux qui, à l'intérieur même des administrations, ponctionnent les budgets, soit par des malhonnêtetés soit simplement par des logiques de baronnies et d'enflure de l'égo.
 
En d'autre termes, l'État serait forissant s'il était débarrassé des amis du pouvoir. Que le pouvoir devienne vertueux et l'État sera bien.

18:03 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, économie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Cela n'a rien à voir avec le sujet, mais Hervé, vous nous avez mis l'eau à la bouche en nous parlant de la parution de votre roman... Pourriez-vous nous donner des précisions? Je sais que nous serons nombreux à vous lire.
Esther

Écrit par : esther ruben | 04/04/2008

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