09/05/2008
Virus monstre à la Bibliothèque Nationale de France.
Les lecteurs de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) du moins ceux du site Mitterrand, quai Mauriac (ce sont deux François, soit dit en passant, et même deux François M) ont eu la désagréable surprise, aujourd'hui, de devoir patienter de longues minutes pour l'accès aux salles de lecture là où il ne faut d'habitude que quelques secondes.
Il faut dire que les machines qui servent à détecter et identifier les cartes de lecteurs (comme des pass électroniques, sur le modèle de la carte Navigo) étaient subitement prises d'une lenteur invraisemblable.
Normalement, on plaque sa carte contre une zone sensible, une lueur verte s'allume aussitôt et le tourniquet se débloque. Eh bien là, rien de tout cela : on plaque sa carte et ... rien. Il ne se passe rien. Au bout de plusieurs minutes (parfois une dizaine), la lueur verte apparaît. Ouf, on peut passer. Mais le suivant, lui, doit attendre d'autres longues minutes que le vert s'éteigne ... puis qu'il se rallume.
Et à l'intérieur, les postes destinés aux commandes fournissent à la rigueur l'accès au catalogue de la BNF, mais pour commander un ouvrage, rien à faire. Alors, on va au pupitre où un président de salle, tout surpris, émerveillé, vous annonce "c'est passé" comme s'il venait d'atteindre le sommet de l'Everest.
Renseignement pris, c'est un virus informatique qui serait apparu mercredi dans l'intranet de cet établissement public de renommée mondiale.
Les inconvénients pour le public sont réels mais, à en juger par la mine des conservateurs que j'ai croisés, ceux pour l'établissement lui-même s'annoncent bien plus graves.
Et bien entendu, de même que c'est toujours un 31 décembre à 22 heures que l'électricité pète, c'est évidemment à la veille d'un pont que c'est arrivé. C'est curieux, cette propension des emmerdements pour les pires moments.
20:07 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bnf, informatique, bug, intranet | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
"C'est curieux, cette propension des emmerdements pour les pires moments".
(Cette maxime sonne comme l'airain frappé, à l'instar de celle que M. Audiard place dans la bouche de Me Folace, alias Francis Blanche, dans "Les tontons flingueurs" : "C'est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases".)
Allons, cher Hervé, vous connaissez comme moi la fameuse loi de l'emmerdement maximum, captée et rebaptisée de son nom par un officier américain du nom de Murphy :
http://www.courtois.cc/murphy/murphy.html
Bien cordialement
Écrit par : André-Yves Bourgès | 09/05/2008
Et comme disait Chirac : "Quand les merdes volent... c'est toujours en esquadrille"
Écrit par : Alcibiade | 10/05/2008
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