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13/02/2008

Quitterie Delmas, Christophe Grébert, deux visages de la démocratie numérique.

Je commence à être un peu las de suivre la caravane de Quitterie sur les sentiers de l'Île de France et il faut dire que le débat de ce soir, à la FNAC Digitale, n'a pas tenu toutes les promesses qu'on pouvait en attendre.
 
Christophe Grébert a certes été impeccable pour démontrer à quel point il était pionnier dans la démocratie numérique, d'une part en raison d'un passé sur lequel il ne s'est pas étendu, mais surtout en raison de la méthode qu'il a expérimentée pour concevoir le programme de sa liste pour l'élection municipale de Puteaux.
 
La combinaison d'un appel public aux idées et d'une rédaction personnelle inspirée des propositions plus que littéralement fidèle, a conféré un élan à son entreprise politique qui paraît avoir suscité l'enthousiasme de gens de bonne volonté. La liste est officiellement soutenue par le MoDem et par les Verts, a-t-il souligné, sans cependant entrer dans une logique partisane. Le maintien du visage de Dolinique Strauss-Kahn que j'ai cru voir sur la page de garde du blog Monputeaux.com, celui de Grébert, peut d'ailleurs surprendre.
 
Quoiqu'il en soit, il faut reconnaître que la partie du programme dévolue à Quitterie manquait un peu de nerf, étant destinée à un public non averti. Il s'agissait en définitive de l'une de ces conférences destinées à faire connaître au grand public les nouvelles possibilités politiques offertes par Internet, ce qu'on a beaucoup fait l'an dernier, un peu moins ces derniers temps.
 
Quitterie, avec son inaltérable énergie, a donc énoncé les grands principes de la démocratie numérique. Et le débat qui a suivi a notamment porté sur la fracture numérique dont la France souffre encore puisque, selon un témoin, alors que la France jouit du meilleur taux d'équipement en ADSL d'Europe, elle végète en revanche dans les profondeurs du classement pour le taux de ménages connectés.
 
Encore un paradoxe.
 
Il a été question aussi des liens de confiance à tisser entre ceux qui ont du retard dans leur perception d'Internet et ceux qui s'y épanouissent. Et Quitterie a estimé que pour tisser ces liens de confiance, il fallait prendre le temps, ce dont on lui a évidemment donné acte.
 
En résumé, on espère que Grébert sera élu pour prolonger dans sa mairie de Puteaux son statut de pionnier de la démocratie numérique.
 
Pour le reste, grande nouvelle : je ne parlerai pas de Quitterie Delmas pendant six jours, puisque sur son agenda, le prochain événement des Citoyens Démocrates est situé à mardi, un café politique dans le Ve arrondissement de Paris.
 
Je crois que demain, je vais un peu parler des municipales parisiennes, car je commence à trouver tout ça agaçant.
 
Et puis je me sens démangé par l'envie de raconter quelques-unes des petites histoires de coulisses, à la fois de la gestion municipale parisienne en général, et de la mairie du XVIe arrondissement, qui est bien moins lisse qu'il n'y paraît !
 
Il me semble que si la campagne municipale parisienne est si ennuyeuse, c'est parce qu'on n'y dit pas la vérité. 

Quitterie Delmas et la démocratie numérique.

Ce soir, à la FNAC digitale, boulevard Saint-Germain à Paris, Quitterie participe à un débat avec Christophe Grébert, blogueur citoyen. Longtemps en bute aux nombreuses tracasseries de la municipalité UMP locale qui ne supportait pas la liberté avec laquelle il s'exprimait sur la gestion communale, Christophe Grébert a décidé de conduire une liste citoyenne à Puteaux, dans le Sarkoland, une commune richissime du fait de la taxe professionelle perçue sur le quartier de La Défense.
 
Pour mémoire, les événements récents ont démontré que les affaires de famille des Ceccaldi-Raynaud (élus de père en fille mais désormais adversaires) n'avaient rien là à envier à celles du Titanic élyséen.
 
C'est donc un exemple de la démocratie numérique permettant d'introduire un peu de transparence dans une gestion locale.
 
Dans le même temps, on dit qu'aux États-Unis, la campagne d'Obama est largement portée par Internet.
 
C'est donc l'occasion, un an après la campagne présidentielle française, de faire le point avec un blogueur engagé et la "reine de la blogosphère", comme on la surnommait l'an dernier, notre Quitterie nationale. Une vraie gourmandise. À 18 heures. 

11/02/2008

Quitterie Delmas dérange-t-elle le Sarkoland ?

J'ai été frappé, vendredi soir, d'un bref échange entre Quitterie et Roger Karoutchi (version miniature de Pasqua) lors de l'émission de la chaîne Direct 8 à laquelle ils participaient en même temps. D'un ton courageux, mais sans excès de défi, Quitterie indique qu'elle se trouvait, un peu plus d'une heure plus tôt, à Nanterre, c'est-à-dire en plein Sarkoland dont Karoutchi est un baron.
 
- Ce n'est pas ce que vous avez fait de mieux, rétorque Karoutchi en appuyant sur l'accent pasquaïen.
 
Et ainsi, les masques sont tombés : en allant soutenir un adversaire de la municipalité communiste à Nanterre, Quitterie Delmas a dérangé ces messieurs du Sarkoland, leurs petits arrangements entre faux ennemis et leurs affaires de sales gros sous.
 
Eh oui, gens de Nanterre, chez vous, voter communiste, c'est voter Sarkozy. Sachez-le.
 
Et puisque Quitterie dérange à ce point les cercles de tous ces braves gens, c'est avec un plaisir redoublé que l'équipe des Citoyens Démocrates se déplacera demain à Bois-Colombes et qu'elle ira participer à la conférence de Christophe Grébert, candidat citoyen à Puteaux, avec Quitterie, à la FNAC digitale, mercredi.
 
Messieurs du Sarkoland, nous vous saluons bien bas, aussi bas que vos sondages.