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19/02/2008

Le choc antagoniste n'est pas le bon moyen de s'opposer à Sarkozy.

La stratégie de Sarkozy, en ce moment, consiste à semer ses graines chez les "communautés", les "minorités". C'est ainsi que l'on doit interpréter les appels répétés au thème de la shoah, c'est ainsi aussi qu'il faut interpréter les mots de Karoutchi qui comparait récemment Sarkozy à Jean Zay, persécuté, selon lui, parce qu'il était mi-juif, mi-protestant (est-on de sang protestant ? et sur le sang juif, on voit bien ce qu'il y a de grinçant), donc après deux ou trois cuillers de juif, une cuiller de protestant et, aujourd'hui, une bonne cuiller à soupe de noir à travers les propos des rêches de Rama Yade qui a accusé ses adversaires de s'en prendre à elle parce qu'elle est noire.
 
Le communautarisme, donc, comme ligne directrice non pas abstraite, mais opérationnelle.
 
Dans ces conditions, la bonne façon de répondre n'est pas de rejeter frontalement ces propos sur le ton du scandale (qui en conforte plutôt la portée). Il faut minimiser et trouver une réponse à froid : Schoelcher, Moulin, Bidault, Henri IV, sont ceux par exemple qui ont voulu ressouder au lieu de déchirer.
 
Et ça n'empêche pas de dire la vérité :
 
- Vous voulez communautariser la société française ; regardez ce que ça donne aux États-Unis : le règne des mafias. C'est cela que vous voulez ? Al Capone ?
 
Mais de toutes façons, qu'on se le dise, le vote communautaire, dans toutes les prétendues communautés, est minoritaire. 

22:10 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, Sarkozy, Rama Yade, Henri IV, Schoelcher | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook