Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/08/2008

Feu d'artifice pour le Burkina Faso.

L'association Dilé mène des projets de développement de petite envergure au Burkina Faso. Son président, Jean Viars, qui réside à Tréogat, tout près du bout de la Bretagne, a eu l'idée de profiter du grand feu d'artifice tiré à Bénodet à l'occasion du 15 août pour organiser un dîner sur la terrasse d'une très grande maison qui borde l'estuaire de l'Odet, à Sainte-Marine en Combrit, commune où je me trouve en ce moment.

Une centaine de personnes s'était rendue hier soir à ce dîner payant dont le bénéfice alimentait l'association. Pour la plupart, il s'agissait de gens de ce qu'on nomme la "bonne société" locale, esprits plutôt libres dans l'ensemble, dont je faisais partie.

Nous avons entendu avec intérêt M. Viars citer les critiques adressées par l'économiste Stiglitz aux modèles traditionnels d'aide au développement.

Et peut-être parce que le quotidien belge la Libre Belgique ("La Libre" pour les intimes) a des attaches inattendues dans ce coin extrême de Bretagne, il a aussi mentionné Louis Michel, commissaire européen belge chargé du développement. Mes voisins, un jeune couple austro-belge en poste à Zagreb pour la Commission européenne, ont apprécié, tout en expliquant leur rôle de représentants auprès d'États non membres de l'Union (avant la Croatie, ils ont été en poste pendant cinq ans à Ankara).

Puis nous avons assisté à un extraordinaire feu d'artifice financé en grande partie par le casino de Bénodet. Devant nous, en contrebas de la terrasse, sur les rochers baignés du clapot salé de l'océan, les badauds, accourus de partout, applaudissaient. Pour une fois que le négoce des jeux ne donne que du bonheur...