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01/10/2008

Florent Massot parle de Jacques Martin.

Ayant lu dans "Le Canard Enchaîné" de la semaine dernière que Florent Massot avait caviardé (sur le conseil de ses avocats) des passages d'un livre posthume d'entretiens sur lui et sur sa vie, j'ai eu envie d'aller l'interroger, je le connais assez bien.

C'est un éditeur indépendant qui a monté une première fois sa maison d'éditions, l'a perdue, est reparti en oeuvrant dans une autre structure, d'où il a suffisamment réussi pour racheter son nom commercial et remonter son actuelle structure. Comme je l'explique en prélude, il affectionne les fortes têtes, comme Patrick Sébastien (qui a été l'une des surprises littéraires des derniers temps) et Jean-Pierre Mocky.

Évidemment, l'interroger pour Internet sur un personnage de télévision, c'est une gageure, tant Internet et la télévision se sont étrangers. Mais le livre posthume d'entretiens accordés par Jacques Martin à André Coutin parle très peu de la télévision, il est destiné, même, à parler de tout le reste.

Je l'ai lu et il m'a paru que ce n'était pas seulement une tentative de réhabilitation ou de réorientation, mais quelque chose de plus. C'est un livre qui dit des choses inhabituelles et donc intéressantes. Les passages qui m'ont pris sont ceux où il parle du comédien, de sa nature, de son métier, et ceux où il évoque la psychanalyse. Il y a là des choses très singulières pour un personnage comme lui, très singulières tout court.

Oh, tout ne plaira pas, mais je crois que même si on ne s'intéresse pas à feu Jacques Martin (et on en a le droit), on y trouvera matière à réfléchir et à faire sautiller les neurones. J'ai donc eu une double satisfaction à interroger Florent Massot.

Il a d'ailleurs fini par dire ce qu'il y avait de vrai dans l'info du "Canard" qu'il dément.