Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/03/2008

Bréviaire du militant : premières idées.

On m'a reparlé hier de mon projet de "bréviaire du militant" et maintenant que l'élection municipale est passée et que le Mouvement Démocrate entre dans une phase à la fois de turbulence et d'organisation, il est temps d'entrer dans le vif de cette leçon de mon expérience d'un très long militantisme à géomtrie variable commencé à l'âge de 16 ans.
 
Le premier maître-mot est : comment être un militant heureux.
 
Militant, alias adhérent actif, c'est très peu gratifiant : on s'amuse parfois en temps de campagne électorale (quand les autres militants sont sympa, le candidat crédible et la stratégie pertinente), mais, le plus souvent, on végète dans la frustration. Pourquoi ? Parce que, comme les enfants l'été, "on ne sait pas s'occuper". On me l'a dit mille fois lorsque j'avais douze ans : "tu ne sais pas t'occuper". J'attendais que l'on invente des animations pour moi à ma place. Le militant est un éternel gamin de douze ans.
 
Or en milieu démocrate, la structure est toujours faible et peu susceptible de multiplier les animations, ce n'est pas dans sa nature (sauf exceptions locales).
 
Par conséquent, comme Bayrou l'a indiqué en disant "j'ai besoin d'automoteurs", ceux qui veulent être des adhérents heureux doivent se donner pour premier précepte de ne rien attendre de la structure, ce qui ne les empêche pas d'y participer si l'entrée s'en ouvre.
 
Et s'ils rejettent leur structure de proximité tout en approuvant la ligne de Bayrou (quand celui-ci daigne en avoir une - si, si, je vous jure : il va y revenir), Internet est là pour se tisser des réseaux autres que de proximité, soit via la fédération Internet, soit tout simplement par affinités.
 
D'une manière générale, on vient dans un mouvement politique pour y apporter quelque chose et en recevoir autre chose. L'automoteur va donc se mettre en mouvement dans le Mouvement, à la recherche de ce qu'il veut donner et recevoir. Il faut donc y faire et dire ce qui nous plaît. Et d'ailleurs, en consultant les blogs, on constate facilement qu'ils ne sont l'objet d'aucune censure ni d'aucune tentative d'orientation.
 
La meilleure façon de militer pour un modémiste consiste à dire et faire ce qui lui plaît sans s'autocensurer : il est en lui-même, par son tempérament et ses conceptions, et sa liberté même, la meilleure vitrine du mouvement
 
Précepte 1, donc : ne rien attendre de la structure.
 
Précepte 2 : fais ce que voudras (comme dit Rabelais). 

11:02 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, modem, militant, rabelais, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook