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13/04/2008

Gauche italienne, gauche française.

Je connais des gens qui se croient encore de droite : pour eux, la gestion raisonnable des finances publiques est une valeur de droite.
 
Que diraient-ils en entendant Walter Veltroni plaider pour la bonne gouvernance ? Lui, l'ancien communiste (à la sauce italienne) ?
 
Aujourd'hui, comme nous l'avons répété avec Bayrou pendant la dernière campagne présidentielle, pour sauver l'État de l'assaut des intérêts privés et mafieux, cette sagesse budgétaire est en effet devenue vitale. Et c'est bien ce qu'ont compris ceux qui souhaitent sincèrement le maintien d'une sécurité sociale service public (à gestion plus ou moins paritaire), d'un système public de retraite, d'une régulation des rapports économiques et sociaux, etc, c'est bien ce qu'ont compris ceux qui dirigent la gauche italienne.
 
Or dans la liste que je viens d'indiquer, je sais que la plupart de mes anciens amis de l'UDF (les militants sincères, en tout cas) sont prêts à signer la totalité des mesures que je viens d'indiquer.
 
Faire du social en commençant par améliorer la gestion de l'État et des rapports sociaux et donc la production (en revenu et donc en emplois) est exactement le programme que nous avons défendu avec Raymond Barre en 1988. Je crois que c'est aujourd'hui exactement celui de Walter Veltroni aussi, après avoir été celui de Prodi. Où est donc la droite et où est la gauche ?
 
Car la droite, pendant ce temps-là, quoiqu'elle en dise, continue à déséquilibrer les finances publiques ou, éventuellement, à sacrifier des instruments sociaux pour feindre de sauvegarder l'équilibre des finances publiques.
 
Il faut le répéter comme nous l'avons dit durant la dernière présidentielle : la politique des néoconservateurs américains, qui ont contaminé la droite française, consiste à provoquer des déficits publics abyssaux, par tous moyens, de façon à pouvoir ensuite, avec des larmes de crocodile, démanteler des politiques sociales.
 
Et la fraction archéo de la gauche française se rend complice de ce crime contre les pauvres en poussant, elle aussi, à la roue de la dépense publique.
 
En Italie comme en France, donc, je suis démocrate. 

14:16 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, ps, pd, veltroni, modem, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook