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19/05/2008

Quitterie Delmas, sur Radio Classique : "Plus on sera nombreux à travailler dans les partis politiques, mieux ce sera".

Invitée de Radio Classique, Quitterie Delmas a insisté sur la nécessité que le parlement soit plus représentatif.
 
La séparation d'avec le Nouveau Centre ? "Si on était à l'UDf hier, c'était pour dépasser les clivages et moderniser la politique française", pour "l'émergence d'une génération nouvelle", la politique étant trop souvent squattée par "des gens qui sont là depuis très longtemps", "de vrais apparatchiks". "Apporter à la France et à l'Europe des idées nouvelles".
 
La règle d'or budgétaire ?
 
"Je remercie François Bayrou de tous les messages qu'il a apportés aux Français, sa pédagogie sur la dette".
 
Le Nouveau Centre : le congrès de ce week-end ressemblait à "un goûter d'anniversaires de petits garçons qui se congratulaient d'avoir quitté le père". 
 
La réforme constitutionnelle ? "La démocratie c'est l'expresion des sensibilités des Français", il faut "une meilleure représentation des Français". "La constitution a installé un divorce de plus en plus sensible entre les citoyens et leurs représentants". "Je souhaite que les Français soient mieux représentés". "La réforme prévue manque de grandeur". "La règle d'or est un progrès, mais s'il n'y a pas la proportionnelle, qui nous tient à coeur". "Quand des lois sont votées, qu'elles soient portées par des députés de différentes sensibilités".
 
"Si le pouvoir en place a pour vocation de réconcilier les Français et la politique, je pense qu'il le fera", "il devrait prendre la dismension de la crise politique que nous traversons", "restaurer la confiance".
 
"Je souhaite que chaque parti politique se remette en question". "Au MoDem, on est décidé à faire travailler des citoyens". "Je me fiche de savoir qui demain sera à la tête du PS, je souhaite que les gens trouvent un appareil pour travailler", sur tous les grands sujets, "plus on sera nombreux, mieux ce sera".
 
"En tant que président de la république, il n'est pas acceptable que Nicolas Sarkozy continue à diviser les Français". "François Bayrou a montré qu'il ne manquait pas de courage, les Français sont prêts à réformer". "Ma génération est comptable des réformes qui n'ont pas été faites depuis trente ans".
 
"Sur le service minimum d'accueil, comme maman, je suis plutôt pour, mais de là à diviser les Français, les parents contre les enseigants, non, les réformes doivent être soutenues et partagées par l'ensemble des Français, les corps intermédiaires doivent être valorisés".
 
"François Bayrou ministre de l'éducation a fait passer des réformes dont les Français sont très contents".
 
"On a un premier combat qui sera les Européennes, réconcilier les Français et l'Europe". "On a une convention le 8 juin". "On commence de grands travaux sur l'Europe". "On défend une Europe sociale, une Europe des citoyens".
 
"L'Europe fait partie de nos gènes au MoDem", "on est la génération qui est née dans l'Europe", "réconcilier Bruxelles, la froideur supposée de ses bureaux, et les citoyens".
 
"Le 8 juin, une convention nationale, discuter, débattre, faire de la pédagogie".
 
"Je vous inviterai à un de mes cafés démocrates, il y a plein de jeunes, ça se passe dans les cafés".
 
La réconciliation avec le Nouveau Centre ? "Il n'y a qu'une parole, il faut dire quand on s'est trompé, ils sont en train de regarder vers le passé". "Notre plus grand défi, c'est la formation des futurs responsables politiques de la France". Des citoyens venus de tous les horizons. "Former ces personnes-là", "à l'Europe, par exemple".
 
(une photo d'archive :)
 
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