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04/01/2008

Énergies nouvelles : un plus du MoDem pour les municipales ?

Alors que la campagne municipale parisienne se déploie mollement dans une indifférence explicable, je suis frappé de l'absence du thème des énergies nouvelles du débat politique. Non seulement à Paris, mais un peu partout.
 
À Paris, c'est d'autant plus paradoxal que les Verts ont fait partie de la majorité municipale sortante, à laquelle ils ont eu l'intention d'imposer certaines de leurs vues.
 
Or on a beau chercher un bond spectaculaire des énergies nouvelles dans la capitale depuis 2001, on ne le trouve pas. On a l'impression que la voix des élus verts s'est limitée à exiger ... ce qui était déjà prévu, c'est-à-dire la réduction de la circulation automobile dans les rues parisiennes.
 
Je rappelle que cette politique-là date de la fin du troisième mandat Chirac et que toute la mandature Tibéri a déjà été émaillée par le recul de la circulation des véhicules individuels au profit des transports en commun, notamment par la création de couloirs d'autobus en sites propres sur lesquels les bicyclettes étaient plus ou moins encouragées et, comme adjoint au maire du XVIe chargé des sports, je peux témoigner de nombreuses discussions sur le dessin des axes cyclables qui ont débouché pour certaines dès la fin de Tibéri, pour d'autres après son départ forcé.
 
Loin de moi l'idée de nier l'ampleur qu'a prise cette politique sous Delanoë : chacun la constate. Et les tentatives de la droite d'en dénoncer les inconvénients ne semblent rencontrer qu'un écho faible, ce qui doit en prouver le succès.
 
Seulement, hors de cet effort, rien.
 
On cherche en vain la politique volontariste permettant d'améliorer l'air de Paris en substituant des énergies renouvelables aux chaudières à pétrole. Il y a, bien entendu, et depuis trente ans, le chauffage urbain, basé sur la récupération, mais ce n'est pas à proprement parler une énergie renouvelable et surtout, ce n'est pas neuf, ce n'est pas du Delanoë.
 
Et si, au lieu de la mièvre campagne actuelle du MoDem parisien (enracinée dans les thèmes qui ont porté seulement Bayrou en 2002 à ... 6,5% des suffrages...), on lançait une croisade pour le photovoltaïque, pour le chauffage solaire, pour la géothermie, tous domaines où la Ville de Paris, tant par ses incitations fiscales que par le poids de ses commandes publiques, pourrait jouer un rôle moteur et décisif ?
 
Ca aurait une autre gueule, non ? 

Commentaires

Et si l'on incitait, avec les nouvelles technos celà doit être possible, enfin les entreprises (et tous les multiples bureaux..) à dégager un peu de Paris/IDF..et à s'étaler plus loin, en province là où il y a plus de place..où les loyers sont moins chers..on polluerait aussi certainement bien moins sur Paris (çe même les écolos parisiens n'y pensent pas..) et on y viverait bien mieux....avec plus de possibilité d'aménager les apparts, de loger son monde et d'avoir ses aises...

Actuellement le "toujours plus" Parisien, se traduit in fine par des dégats écologiques..dûr d'éviter la cloche de pollution par temps chaud avec les voitures, et cet air qui fait trop souvent tousser...

J'y ai vécu, il y a de très bons côtés..beaucoup de services, mais en même temps depuis que je suis en Dordogne je goute à la différence....

Je comprends vraiment pas pourquoi chez nous, on est obsédé par la centralisation sur les grandes villes...alors que notre pays est beau, qu'il faut mieux équilibrer la densité de notre population.

Delanoe ne peut faire tout, si l'on continue à noter des noms sur des listes d'attente pour des logements..si la ville croit, s'étend...et bientôt ça sera sur les banlieues, celà présentera des risques et déshumanisera les relations entre les êtres, avec des problémes de pollution sans cesse plus grands.

Alors oui ce chantier doit être national...

Écrit par : Marsipulami | 04/01/2008

A propos de la centralisation métropologène dont parle Marsipulami, je me souviens, il y a quelques années, des discours optimistes sur la décentralisation des activités humaines rendue possible, disait-on, par les NTIC, au premier chef par l'informatique combinée à la Toile...

Résultat des courses : on a externalisé puis délocalisé des tas de fonctions tertiaires (nombre d'entreprises françaises sous-traitent du Maroc à l'Inde le traitement informatique de leur comptabilité, par exemple) ; cependant on continue de voir des millions de banlieusards hagards venir s'enfermer dans des bureaux au coeur des métropoles pour taper sur des claviers d'ordinateurs. Bizarre non ? Que font-ils ces claviéristes ? Ils écrivent des courriels à leurs amis ou bien des commentaires qu'ils diffusent dans la blogosphère ? Comme disait le tonton de Boris Vian dans la "valse des bombes atomiques" : "Y a quelque chose qui cloche là-dedans/ J'y retourne immédiatement"

Écrit par : André-Yves Bourgès | 04/01/2008

C'est encore cher les panneaux solaires surtout les photovoltaïques et surtout le silicium.En énergie renouvlable comme je dis souvent le soleil nous tend les bras mais le coût est cher il faut des subventions pour se lancer.De toute façon bientôt on pourra plus rien gratter dans le sol et vue la vitesse vertigineuse à laquelle on extrait avec la demande chinoise entre autres et bien dans 40 à 100 ans il n'y aura plus rien et Delanoé aura une barbe toute blanche.lol. (Rosa je n'ai rien contre les Chinois............)

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 04/01/2008

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