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17/03/2008

Bilan contrasté pour le PS du Finistère.

À l'occasion des élections municipales, le Parti Socialiste a certes ravi Quimper à l'UMP (qui avait pris cette ville en 2001 au PS qui l'avait prise en 1989 au RPR et ainsi de suite), mais il a perdu de nombreuses villes-clefs : Châteaulin, Concarneau, Douarnenez, Morlaix et Quimperlé en particulier.
 
En pleine vague rose, le PS n'a dû de conserver l'un des bastions de la gauche, Penmarc'h, qu'à quelques poignées de voix, de la même façon qu'en pleine vague bleue, au printemps, la députée UMP sortante avait été sortie par le PS. Il semble donc que la politique soit devenue un peu folle en Finistère, ou que l'esprit de contradiction s'y soit développé d'une façon superlative.
 
Le cas le plus significatif est Pont-l'Abbé, dont j'ai parlé à propos du trader Jérôme Kerviel. J'ai indiqué dans cette note précédente qu'en près d'un siècle, la ville avait fait un balancier strict d'un mandat sur l'autre, passant constamment de droite à gauche, puis de gauche à droite, sauf lorsqu'elle fut dirigée par un centriste qui fit ... deux mandats successifs ! avant de prendre hélas sa retraite. Eh bien, ça n'a pas manqué : au premier tour (il n'y avait que deux listes, les MoDem locaux n'ayant pas réussi à s'entendre entre eux pour en faire une troisième d'alternative aux deux autres), la ville est passée de droite à gauche ... pour 26 voix. Vingt-six et pas une de plus. J'espère qu'avec ce genre de résultats, on finira par comprendre que ces villes ont en fait besoin d'être gérées au centre, en mélangeant des points de vue de droite et de gauche, et non d'une façon polarisée.
 
En tout cas, le rééquilibrage semble amorcé en Finistère. 

03:05 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, municipales, ps, finistère, bretagne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Bonjour Hervé,

Je prends connaissance de ton billet et je dois dire que je n'ai pas beaucoup d'avis sur le Finistère.

Certains médias nous enterrent après la défaite de Bayrou à PAU.

Ce qui est sur c'est qu'entre cet echec et celui de Marielle sur Paris, nous allons avoir des perspectives difficiles.

C'est paradoxale car avec la disparition du FN, le jeu politique se joue, plus qu'avant, au centre.

Alors, le centre, c'est le MoDem, le NC, les radicaux ?

Je reste évidemment fidéle au MoDem et je pense que l'attitude du PS à notre égard sera sans doute pas sans conséquence pour ce parti.

Il y a un an, j'avais dit que j'attendais avec impatience les élections municipales, maintenant, j'attends les européennes.

Je crois que nous allons passer le mandat de sarkosy en apnée.

Amitiés démocrates.

Écrit par : Guillaume A | 17/03/2008

@ Guillaume

Rappelle-toi dans quel état on était en 2002 après les 6,8% de Bayrou. Or dès 2004, on a fait 12% aux régionales et aux Européennes et c'est reparti.

Comme le souligne très bien le score moyen un peu artificiel de 16% relevé pour les listes MoDem, à partir du moment où on a un bon candidat et une bonne stratégie, l'objectif de 15 à 20% est très accessible pour l'étiquette MoDem.

Si on fait 15% à 20% dans beaucoup de circo aux Européennes, l'an prochain, on fera bouger les choses.

Écrit par : Hervé Torchet | 17/03/2008

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