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22/03/2008

Vaincu, proscrit, mais debout.

C'est l'heure de relire les écrits d'exil de Victor Hugo : le voici vaincu, paria, contraint de fuir comme avant lui les rois, par la Belgique, pourchassé de là au Luxembourg, puis dans l'une des îles anglo-normandes, puis dans l'autre, et là, achetant une maison, il devient vassal de la reine Victoria, et comme tout vassal, un homme libre, insusceptible d'être expulsé.
 
"Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !"
 
Debout, campé sur son rocher, le front dans la tempête, l'oeil dans le vague, le pied ferme, Victor Hugo affronte l'exil.
 
Très vite, du fond de son refuge, il lance des flammèches pour blesser le tyran, "Napoléon le petit". Il fait passer ses textes dans des bustes de Napoléon III importés de l'étranger, vaste pied de nez. Il hurle, il enrage, il exalte la liberté, le souvenir de l'oncle destiné à salir celui du neveu. Il clame bientôt la république. La république invincible, éternelle, maternelle aussi, forte et tendre, la république pour retrouver la France, la vraie.
 
On finit par l'amnistier. Mais il n'a pas demandé l'aumône : s'il revient en France, ce sera seulement après que le tyran sera tombé.
 
"Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là".
 
Et finalement, par une sotte erreur, l'empire tombe et Victor Hugo rentre.
 
"Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là". Une phrase à relire les soirs de doute. 

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Commentaires

Excusez-nous de tomber comme un cheveux sur la soupe ! venez signer SVP notre pétition pour le Tibet sur " Le Tibet souffre " Merci de diffuser.

Écrit par : assoc. RG | 22/03/2008

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