13/03/2009
Quitterie le 11 février.
Voici une interview donnée par Quitterie à Clément Bouvard le 11 février dernier, on y retrouve ses arguments sur le militantisme, l'esprit partisan, l'engagement citoyen.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, quitterie delmas, clément bouvard, rcf | 
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Commentaires
Le jeune homme qui interroge Quitterie dit qu'il pense personnellement qu'elle deviendra "l'une des grandes femmes de la politique française". Quitterie elle-même le souhaite t-elle ? Placée au pied du mur des élections européennes, elle a reculé. Certainement, comme elle le dit, parce que la démocratie représentative ne la satisfait plus. Sans doute aussi parce que l'enjeu des européennes ne l'intéressait pas, par rapport aux centres d'intérêts qui sont les siens, comme Rama Yade. Juste après la présidentielle elle était pourtant enchantée de la perspective de se présenter aux législatives, les vidéos en attestent.
Quand on l'entend dire que la génération d'au-dessus ne représente pas les jeunes, et que la que la politique des élections n'est plus intéressante, croyez vous que des jeunes comme Besancenot (quatre ans de plus) se demandent s'ils sont oui ou non bien représentés par la génération d'au-dessus. Non, ils foncent, ils créent un parti si ceux qui existent ne leur conviennent pas. Et cela marche puisque les sondages nous disent que les Français pensent que Besancenot est le plus à même de changer les choses, avec Sarkozy.
Imaginez Simone Veil se demandant si elle est bien représentée par les générations au-dessus avant de mener son combat pour la légalisation de l'I.V.G....
Écrit par : Pierre-Yves | 14/03/2009
@ PY
Juste après la présidentielle, il y a eu la bévue faite par Sarnez aux législatives et une part du mal vient de là.
Les Européennes passionnaient Quitterie, mais outre les séquelles que je viens de dire, il est évident que la profondeur de la crise l'a poussée à souhaiter un mode d'engagement plus tourné vers l'émergence de solutions directes pour les gens.
En 1974, Simone Veil avait 45 ans, soit quinze de plus que Quitterie aujourd'hui.
Le journaliste a le droit d'exprimer sa vision de l'avenir de Quitterie, vous pensez différemment, les choses peuvent tourner de plusieurs façons qui ne sont pas prévisibles.
Quoi qu'il arrive, je suis dans le camp de Quitterie.
Écrit par : Hervé Torchet | 14/03/2009
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