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07/07/2009

Quitterie repiquera-t-elle à la politique politicienne ?

Après que, voici quelques jours, notre ami OAz mettait en perspective les efforts des instances actuelles du MoDem et les propos publics de Quitterie, pendant que, d'un côté, sur Lepost, David Réguer se demande aujourd'hui pourquoi François Bayrou doit reconquérir Quitterie, Gaby Cohn-Bendit lance sur France Info le nom de Quitterie parmi ceux qui ont été consultés avant la création d'Europe Écologie.

Et si tous ces gens lui demandaient son avis, à elle, Quitterie ?

Ce qui me frappe, c'est que les messages assez microcosmiens, voire politiciens, sont aux antipodes de la démarche de Quitterie, pour qui la victoire contre Sarkozy en 2012 ou avant n'est qu'un aspect quasi-épiphénoménal de la vraie question posée à notre pays.

Pourquoi la gauche, quand elle gouverne, n'est-elle pas la gauche ? pourquoi les meilleures intentions parfois formulées par la majorité aboutissent-elles finalement au placard ?

C'est parce que les intérêts qui tirent les ficelles sont les mêmes dans un cas comme dans l'autre, et que ces intérêts sont l'incarnation des principaux défauts de notre système politique et économique. Et donc, préparer l'avenir réel, c'est développer un tissu humain et économique alternatif capable de combattre les logiques économiques profondes en même temps que la facette politicienne de celles-ci. C'est cette vision très originale que Quitterie a développée récemment.

Je trouve qu'elle manque énormément à notre vie politique, mais il me semble que les motivations qui ont animé sont retrait sont aussi d'une nature  plus personnelle, voire intime, et sur ce point, je ne peux que l'approuver dans les conséquences personnelles de son choix, c'est même la plus forte raison pour laquelle je l'approuve, puisque je trouve que les deux logiques politiques, la sienne et l'autre, sont par ailleurs conciliables.

Son absence creuse un grand vide dans notre politique. Il y a sans doute des conditions sine qua non qui doivent être remplies pour que notre Quitterie repique. S'il en est qui dépendent de moi en tout ou partie, j'y oeuvrerai, mais je respecte entièrement son choix et, de toutes façons, quel que soit le chemin de Quitterie, elle sait, je crois, qu'elle a mon soutien.

PS : il est vrai que Gaby Cohn-Bendit a eu des contacts très précoces avec Quitterie, dès la présidentielle, et je peux en témoigner pour en avoir discuté avec lui lors de l'un des tout premiers cafés politiques de Quitterie.

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Commentaires

et oui, les intérêts qui tirent les ficelles sont toujours les mêmes.
C'est pourquoi il est ugent de redonner toute sa place au politique régulateur qui seul peut, comme le dit quitterie, changer de paradigme.

L'urgence?
REPENSER LE MODEL DE GOUVERNANCE DES ENTREPRISES

Les électeurs se rendent compte que les politiques, malgré les promesses et programmes des uns et des autres, ne sont plus en mesure de réguler une économie financiarisée et mondialisée qui échappe à tout contrôle légal national.

Les acteurs externes à l’entreprise (clients, consommateurs ou usagers, gestionnaires de fonds financiers, donneurs d’ordre, collectivités locales, associations) pèsent davantage sur la définition des objectifs souhaitables de l’entreprise, son mode de croissance.
Ces acteurs supportent de plus en plus difficilement que les coûts liés à la prévention des risques ou à la réparation de négligences ne soient pas pris en charge par les entreprises.
Cette exigence de couverture des risques s’étend aujourd’hui à des exigences éthiques et d’autres domaines, liés à l’étendue des activités des entreprises
Le rapport de l’entreprise à son environnement externe est devenu la question centrale, sous la contrainte de la concurrence et de la rentabilité financière.
Il ne s’agit pas d’une mode éphémère mais de l’éventuelle amorce d’un autre mode de développement qui conjugue performance économique, sociale et environnementale.
Le développement durable devient une préoccupation politique partagée. Une de ses mises en oeuvre passe par la responsabilité sociale et environnemental des entreprises. Le financement des entreprises doit Intégrer cette préoccupation légitime

Trois outils sont à privilégier, par des incitations fiscales à déterminer, pour permettre une réponse politique de régulation :

L’investissement socialement responsable
Le développement de la notation sociale et environnementale des entreprises
Le développement de l'actionnariat salarié

Écrit par : christophe quarez | 09/07/2009

un tag de fond si tu veux bien

http://skeptikos.dremm.net/2009/07/droite-gauche-une-pensee-enchainee/

Écrit par : Claudio Pirrone | 17/07/2009

Allez soyons franc Hervé: si Quitterie, après ses déclarations - que tout le monde a retenu et qui sont restées gravées dans la presse - revient en politique auprès d'Europe-Ecologie, ce serait carrément du foutage de gueule...

Écrit par : JF le démocrate | 17/07/2009

J’ai vu que tu avais besoin de boulot et tu en trouveras vite, mais j’ai un livre épineux à finir qui m’absorbe les neurones. Si j’avais fait une note sur ton tag, elle aurait été résumable par une formule courte : le fait de pencher d’un bord ou de l’autre n’est pas en soi une entrave à la liberté. On n’est pas enchaîné parce qu’on est d’un bord, mais on est d’abord enchaîné et, pour le justifier, on se réclame d’un bord. C’est plus terre à terre que ta dissert, mais je me place sur un plan strictement humain et individuel.

@ JF

Quitterie fera ce qu'elle veut, je la soutiens de toutes façons.

Écrit par : Hervé Torchet | 17/07/2009

Les commentaires sont fermés.