Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/02/2012

"Savent-ils ce que c'est que d'être au chômage ?"

La rigueur n'est pas l'ennemie de la solidarité, au contraire. Depuis des années, pourtant, rigueur rime en France avec démantèlement de l'État et des outils de la solidarité. François Bayrou l'a évoqué aussi hier soir dans sa courte interview pendant le journal de France 2, à propos des Grecs : on leur a imposé une méthode de sortie d'impasse financière qui reposait entièrement sur les épaules des plus faibles et qui signifiait l'abandon de pans entiers de leur couverture sociale et de ce qui fait le lien social dans leur pays. Les émeutes d'hier soir, qui s'inscrivaient dans une longue série qui court depuis plusieurs années, témoignent de l'exaspération du peuple grec à qui une tutelle cruelle inflige des sacrifices inhumains.

Cette tutelle, c'est le tandem franco-allemand qui l'assume. Belle leçon de codirection de l'Europe ! Et si l'image du couple franco-allemand, assis dans les dorures de l'Élysée lundi dernier, ne faisait qu'annoncer au reste des peuples européens l'avenir qu'il leur réserve : durcissement des conditions de vie, appauvrissement des moyens publics, chômage endémique ou salaires faméliques.

Il était assez curieux d'entendre François Hollande, un peu sec, signifier aux députés grecs qu'ils n'avaient pas d'autre choix que d'entériner le nouveau train de mesures d'austérité. On s'est ému ici de son soutien si affiché au plan concocté par Merkozy, cependant que François Bayrou, lui, protestait en estimant qu'on n'avait pas donné de réelle chance au peuple grec et qu'on lui mettait "le couteau sous la gorge". C'est vrai.

Les deux jouaient à contre-emploi, en apparence. Pour la France, M. Hollande prône un rétablissement des comptes publics à dose homéopathique et les propositions qu'il a formulées pour la présidentielle ne vont guère dans le sens de leur assainissement, d'autant moins qu'il compte sur des prévisions de croissance qui n'ont rien de réaliste. De ce fait, son plan menace la France d'un avenir grec. Certes, on ne peut pas comparer la situation des deux pays pour le moment, et d'ailleurs si la droite française a accru notablement le déséquilibre des comptes publics lors du dernier quinquennat, elle n'est pas allée jusqu'à truquer ses comptes pour le dissimuler, comme l'avait fait la droite grecque, mais M. Papandréou a été élu en 2009 sur un programme déjà très inadapté à la situation officielle du pays, et le parallèle avec M. Hollande, qui ne doit pas être exagéré, est tout de même recevable.

En fait, pour éviter de se rerouver dans la situation grecque, la rigueur est nécessaire, non seulement la rigueur enfin pratiquée par le gouvernement l'an dernier, mais une rigueur plus massive. En économie, on n'obtient de résultats que par des actions massives. D'ailleurs, plus les compressions financières et budgétaires s'éternisent, plus elles durent dans le temps, et plus aussi elles démoralisent les populations qui, finalement, perdent confiance en elles-mêmes et perdent l'espoir de la solution. Nous en sommes en partie là, et la dépression collective que traverse la France n'est rien d'autre que le résultat d'une pression interminable, qui ne débouche sur rien, sur aucun résultat, et dont on se dit qu'elle n'aura pas de fin.

Or, selon la citation faite par Bayrou, "les mauvais jours auront une fin". Ils peuvent en avoir une. C'est là que nous pouvons dire que la rigueur n'est pas l'ennemie de la solidarité. Rétablir les comptes publics en deux ans, prouver que c'est possible, ce sera un résultat tangible, palpable, ne plus être écrasé chaque année par le lancinant "nouveau plan de sauvetage des retraites", "nouveau plan de sauvetage de la Sécurité Sociale", ce sera déjà énorme. Ensuite, une fois solidifié l'équilibre primaire de nos finances publiques (et donc des instruments de notre solidarité) et enclenché le désendettement progressif de l'État, nous pourrons de nouveau regarder l'avenir non pas sur la défensive, mais au contraire en conquête.

De ce fait, comme les responsabilités principales de la situation actuelle résident dans les décisions politiques, il est particulièrement révoltant de s'en prendre aux victimes que sont les chômeurs. François Bayrou a bien fait de s'en indigner, hier soir. "Savent-ils ce que c'est que d'être chômeur, d'envoyer quatre cents CV ?" a-t-il clamé. Non, bien sûr, ils ne le savent pas, pas plus que de travailler de ses mains comme le jeune Bayrou l'a fait dans l'exploitation agricole de ses parents, qu'il a même reprise à la mort de son père. Tout cela, ils l'ignorent. Ils savent en revanche très bien fermer les yeux sur 220 milliards de blanchiment annuel en France dénoncés par la cour des comptes. Là, ils ne voient aucun coupable, mais tous les gueux, tous les manants qui traînassent (c'est une évidence) à ne rien foutre aux frais de la princesse, cela, oui, cela les indigne.

Alors, les immigrés, les chômeurs, les demandeurs d'asile, toute cette gueusaille bruyante qui grouille dans les rues, pas assez blancs en moyenne, fraudeurs par vocation, c'est évident aussi, on les stigmatise, comme on a stigmatisé les tziganes, un mauvais jour d'été, à Grenoble. Tout cela, ce n'est pas le peuple. Le peuple, le vrai, lui, il travaille, il s'échine, il ferme sa gueule, il prend l'oseille et il ferme son clapet, il vote bien et on l'en récompense. C'est ainsi, par des caricatures, que l'on égare les esprits.

L'immigration n'est pas l'ennemie de l'emploi. La preuve ? le président l'a donnée lui-même, ce week-end, dans son interview au Figaro Magazine : son gouvernement a fait baisser l'immigration régulière et expulsé des étrangers en situation irrégulière plus qu'aucun autre depuis ... depuis on ne sait pas quand. Or si l'immigration baisse, on n'observe pas qu'en contrepartie, le chômage baisse aussi, au contraire, il augmente ! Finalement, c'est comme dans le sketch de Fernand Raynaud, où un douanier (pauvres douaniers toujours pris en otages dès qu'on parles des étrangers) dit qu'il n'a rien contre les étrangers, mais... ils viennent quand même manger le pain des Français, et lui, douanier, il est bien content, parce qu'il y avait un étranger dans son village, ils ont réussi à le faire partir, seulement voilà, depuis qu'il est parti, ils n'ont plus de pain, car c'était lui, le boulanger du village !

Non, l'immigration n'est pas l'ennemie de l'emploi. L'ennemi de l'emploi, c'est la gabegie des gouvernements successifs depuis trente ans, c'est l'irresponsabilité des promesses électorales, c'est l'absence de lutte contre la fraude des puissants, c'est d'ailleurs la fraude fiscale elle-même, et tous les dégrèvements accordés aux copains, c'est le fait qu'on ne produit plus en France, et qu'un pays comme le nôtre, dont toutes les statistiques indiquent qu'il ne cesse de s'enrichir, s'appauvrit dans les profondeurs de son territoire, là où des usines donnaient de l'emploi à tout le monde, là où des ateliers employaient les femmes pendant que les hommes couraient l'océan, là où des artisans inventaient chaque jour et chaque matin des miracles nouveaux avec des matières nouvelles.

Savent-ils ce que c'est que d'être chômeur ? Non, mais ils mériteraient qu'on les mette assez vite au chômage, politique en tout cas !

10:18 | Lien permanent | Commentaires (20) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Une question demeure : au-delà d'une gestion rigoureuse et d'un assainissement des comptes publics, François Bayrou s'engage-t-il à renégocier la dette, c'est à dire à obtenir des banksters une annulation de tout ou partie des intérêts de la dette ? http://wp.me/p1peJJ-5z

Écrit par : Jeff Renault | 13/02/2012

@ Jeff Renault

On va voir su Bayrou s'exprime sur ce sujet. De mon point de vue, on ne doit pas oublier que cette dette n'a pas été inventée par les banquiers, mais que la responsabilité des politiques est la première engagée dans cette affaire. En général, nos concitoyens ont voté pour l'aggravation de la dette et c'est un peu facile de les exonérer de leur responsabilité aussi.

Écrit par : Hervé Torchet | 13/02/2012

La dette n'a pas été inventée par les banquiers ? Sauf que… si tu étudies le différentiel entre 1/ les intérêts cumulés aux taux qui ont été appliqués par les banques commerciales, et 2/ les intérêts qu’auraient été ceux octroyés par une banque centrale, tu retrouves l’intégralité de la variation du déficit depuis 1973.

La dette est donc bien le produit des intérêts cumulés d'elle-même, pas de la dépense publique (la prétendue gabegie qu'on ne cesse de nous rappeler à longueur de journée).

Ce graphique (http://postjorion.files.wordpress.com/2010/09/190910-5.png) issu de ce billet (http://wp.me/pzMIs-gz) le montre clairement.

Écrit par : Jeff Renault | 13/02/2012

@ Jeff

Ces graphiques sont artificiels, car en vérité, emprunter aux banques centrales revient à monétiser la dette, càd créer de la liquidité dans la même proportion qu'auprès des banques privées. Or ce qui pèse sur l'économie mondiale en ce moment, c'est justement l'excès de liquidités produit par la dette des États. On ne peut pas raisonner seulement en termes financiers, car l'économie et la monnaie ont des fonctionnements de type métabolique, et non pas linéaires.

Écrit par : Hervé Torchet | 13/02/2012

Pas vraiment, car on monétise dans les deux cas la dette. Seul le détenteur de la création monétaire change (dans un cas les états, dans l'autre les banques). En revanche on ne se tape pas le paiement d'intérêts somme toute très contestables.

Quand aux excès de liquidités... je ne suis pas expert, mais il ne s'agit que de monnaie scripturale. La dette me semble être une chaîne que les états ont aux pieds et qu'on promet de desserrer, petit à petit, sous la double condition de l'austérité et d'ouverture au marché des services publics (enfin, ceux qui pourraient rapporter)

Écrit par : Jeff Renault | 13/02/2012

@ Jeff

Mais la dette de États détenue par les États, c'est de la monétisation plus immédiate, l'impact sur l'inflation est, lui aussi, immédiat, et on perd de ce côté-là ce qu'on gagne théoriquement en taux d'intérêts. Or l'inflation est l'un des maux français récurrents, l'était avant la création de l'Euro.

Écrit par : Hervé Torchet | 13/02/2012

C'est vrai que si la France avait pu monétiser ses déficits depuis 73, nous aurions eu plus d'inflation, donc moins de croissance réelle. Mais aussi moins d'inégalités, puisque la dette accroit les transferts de richesses des contribuables vers les plus riches.

Cela dit, on va pas refaire l'histoire, regardons plutôt l'avenir : il y a peu de chance que nous remboursions toutes ces dettes, surtout si la crise s'envenime comme cela risque d'arriver. Dans une telle circonstance, oui il faudra rapidement faire un audit afin de déterminer :
- qui détient la dette et dans quelles proportions (les riches ? les pauvres ?)
- l'effet contre-redistributif de la dette
- les conséquences d'un défaut ou d'une restructuration

Nous aurions ainsi les éléments et pourrons avoir un débat public sain.

En attendant, je serais bien curieux d'avoir la position de Bayrou là dessus, parce que c'est bien de dire que la dette c'est mal, mais à un moment donné faut savoir affirmer ses opinions et prendre le problème à bras le corps ;)

Écrit par : Stan | 13/02/2012

@ Stan

L'inflation ruine les petits rentiers, càd en France les retraités, les rmistes, etc. Rie ne dit que nous ne rembourserons pas notre dette, ou que nous ne la ramènerons pas à un niveau supportable.

Notre dette est détenue essentiellement par des institutions étrangères.

Écrit par : Hervé Torchet | 13/02/2012

@Hervé >

Tu as raison sur l'inflation, mais la question est : à qui profite la dette, à qui profite l'inflation ?

Écrit par : Jeff Renault | 13/02/2012

@ Jeff

Et à qui nuisent-elles ?

Écrit par : Hervé Torchet | 14/02/2012

@hervé: la dette profite aux riches. L'inflation est un impôt sur l'argent qui ne profite à personne (et surtout pas aux riches).

Je préfère donc la seconde option.

Mais en vérité, je suis surtout pour un dividende universel qui reviendrait à compenser chaque citoyen de l'inflation subie, via un revenu universel. Et surtout briserait l'asymétrie de la création monétaire, et réduirait les inégalités !

Écrit par : Stan | 14/02/2012

@Hervé >

Il me semble que la dette profite à ce qui la détienne... si toutefois on la rembourse. Et dans ce cas, on transfère l'argent des contribuables vers les détenteurs de la dette. Ils sont riches de la dette.

A rebours, l'inflation est défavorable aux détenteurs de l'argent, puisque si les prix augmente, cela revient à dire que la valeur de l'argent s'affaiblit. Et puis, avec de l'inflation, une dette s'absorbe aussi en partie par l'augmentation corrélative des revenus.

Dans les années 70, c'est grâce à l'inflation que des foyers modestes ont pu devenir propriétaire par l'emprunt, car les pouvoir d'achat augmentait au rythme de l'inflation. Mais pour un banquier, il vaut mieux juguler l'inflation pour que le remboursement d'un emprunt sur du moyen/long terme ne soit pas "faussé" par l'inflation.

Et puis on sait aussi que l'inflation n'est pas réellement mesurée comme il conviendrait. On prend comme base les produits courants, mais l'immobilier ou toute autre bulle spéculative ne sont pas comptabilisés, alors qu'ils connaissent une augmentation en valeur, donc une inflation... mais cette inflation là est profitable aux riches...

En synthèse, l'inflation n'est pas une bonne chose pour les banksters, mais la dette (sans inflation sur les produits courants) si !

Comme @Stan, je pense qu'on finira par faire défaut sur tout ou partie de la dette, parce qu'on n'arrivera pas à la rembourser sans conséquence majeur sur les citoyens (cf. la Grèce). On ne fait que reculer pour mieux sauter.

Écrit par : Jeff Renault | 14/02/2012

Je pense qu'on arrivera à rembourser la dette, sur trente ans, cela fait 56 milliards par an, c'est jouable. Faut-il en renégocier une partie et examiner s'il n'y aurait pas eu, au fil du temps, des constitutions de dette où le pouvoir politique aurait été anormalement peu vigilant ? Pourquoi pas ? Cela se défend, en effet, il faudrait voir ce qu'en a dit la cour des Comptes, par exemple.

L'inflation ruine les rentiers. Or je rappelle que, dans notre société, les rentiers sont des millions, ce sont les retraités. L'inflation finit toujours aussi par produire du chômage, parfois massif. C'est un engrenage.

La monétisation de la dette a le même inconvénient macroéconomique que la dette due aux banksters, en ce sens qu'elle crée des liquidités, ces liquidités forment une sorte de cholestérol qui entrave l'économie par plusieurs points.

Par exemple, l'un des problèmes de nos économies en ce moment est l'absence d'élasticité des taux d'intérêt à la hausse. Celle-ci est due à l'afflux continuel de liquidités en provenance de Chine en particulier, mais aussi à l'extravagante création de monnaie que constitue la dette que nous continuons à creuser. Les Chinois devraient donc investir plus chez eux (mais ils ont de l'inflation) et nous, pour réduire la liquidité mondiale, nous devons réduire notre dette, ce n'est pas seulement par esprit masochiste, mais aussi pour que l'éco marche mieux.

Le revenu universel, pourquoi pas ? mais il faut expérimenter cela dans une période de moindre impécuniosité de l'État.

Écrit par : Hervé Torchet | 14/02/2012

@Hervé >

Il me semble que les pensions de retraite pourraient être (et seraient probablement) indexées sur l'inflation pour préserver le pouvoir d'achat des retraités (comme les salaires pour les salariés).

Tu dis que « l'inflation finit toujours par produire du chômage, parfois massif ». Je constate et te fais remarquer que si l'inflation a été maîtrisée selon le dogme en vigueur, cela n'a nullement empêché un chômage massif. Le lien inflation/chômage ne semble donc pas si clair que cela.

Écrit par : Jeff Renault | 14/02/2012

@ Jeff

Ce que tu décris, l'indexation contre l'inflation, a eu des effets très préjudiciables ds les années 1950 et 1970.

L'inflation conduit tjs au chômage, elle a désorganisé notre économie et celle-ci n'a pas été reconstruite ensuite.

Écrit par : Hervé Torchet | 14/02/2012

Loin de moi l'idée de défendre une économie durablement inflationniste. Ce serait aussi absurde que de vouloir une économie durablement non-inflationniste. Ce que je veux dire, c'est que les choses ne sont pas binaire et qu'il faut sortir du dogme qui interdit toute action qui pourrait entraîner un risque d'inflation. Ce n'est pas tenable.

Donc : il ne s'agit pas de rechercher l'inflation. Mais il be faut pas non plus être paralysé par la peur d'une tendance inflationniste.

Écrit par : Jeff Renault | 14/02/2012

@ Jeff

Je vous comprends, et vous n'êtes pas le seul à penser ainsi, mais c'est un sujet où l'on se brûle aisément. L'expérience prouve que l'inflation, on sait quand elle commence, on ne sait jamais quand elle s'arrête. Donc cela vaut-il la peine de l'imprudence ?

Écrit par : Hervé Torchet | 14/02/2012

L'imprudence n'est-elle pas tout autant de poursuivre avec les mêmes méthodes dont on voit où elles mènent ? Einstein disait qu'on ne résous pas un problème avec les méthodes qui l'ont engendré. Il disait aussi (est-ce lui, j'ai un doute) que la folie, c'est répéter sans cesse la même action en espérant qu'elle finira par produire un résultat différent. N'en sommes nous pas là ?

Écrit par : Jeff Renault | 15/02/2012

Justement : sortir des méthodes actuelles, c'est enrayer la logique de fuite en avant de l'endettement.

Écrit par : Hervé Torchet | 15/02/2012

Merci Hervé pour ce magnifique billet. Je note en particulier le "En fait, pour éviter de se retrouver dans la situation grecque, la rigueur est nécessaire, non seulement la rigueur enfin pratiquée par le gouvernement l'an dernier, mais une rigueur plus massive. En économie, on n'obtient de résultats que par des actions massives."

A fièvre de cheval, remède de cheval... Et à fièvre importante, remède tout aussi important.

Nous ne sommes pas (encore) dans le cas de la Grèce, mais nous n'en sommes plus très loin. Point n'est donc besoin de nous soigner pour une grippe de cheval, mais juste pour une grippe risquant de dégénérer en quelque chose de beaucoup plus alarmiste. Dans ce cas, il ne faut pas lésiner sur les antibiotiques. Bayrou a raison, c'est (au plus tard, parce que dès 2007 ça aurait dû être fait) maintenant qu'il faut régler le problème. Et le plus vite possible, pour laisser le moins de traces possibles dans le temps.

Écrit par : JF le démocrate | 15/02/2012

Les commentaires sont fermés.