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30/03/2012

Reconstruire

En marge de l'actuelle campagne présidentielle, il y a, pour le centre, la perspective de la reconstruction. Celle-ci ne va pas de soi. Bien entendu, si Bayrou gagne, tout est simple, mais s'il ne gagne pas, et a fortiori s'il ne dépasse pas le premier tour, il y a un goulot d'étranglement sur ce qu'il dira du second tour, et un autre sur les législatives. Les élus qui l'ont rejoint récemment se contenteront-ils d'une position neutre de sa part entre les deux tours ou préféreront-ils qu'il opte pour l'un ou l'autre candidat ? Et quid d'une stratégie pour les législatives ? accords de second tour ? avec qui ?

Tout cela nourrit la gamberge des sympathisants de Bayrou que j'ai en ce moment au bout du fil en participant à la cellule téléphonique au siège de campagne. Personnellement, ces questions de second tour ne m'agitent pas, car en 1988, la consigne donnée par Raymond Barre entre les deux tours n'a pas été suivie par la majorité de ses électeurs, et nul n'en est mort, ni lui ni eux.

Le deuxième goulot sera évidemment les législatives. Là, Bayrou pourra-t-il demander aux députés qui l'ont rejoint de prendre le risque de la triangulaire ? A-t-il les moyens de négocier leur salut sans cela avec l'un ou l'autre camp ? Et comment conserver un centre incluant des adhérents issus des centres droit et gauche ? Voilà de quoi cogiter, on le comprend, en se remémorant le vers célèbre "Heureux qui, comme Ulysse...". Peut-être, d'ailleurs, si l'on penche un peu plus à droite qu'à d'autres moments, certains retours (même sur un pied modeste) rassureraient-ils l'aile gauche.

François, Marielle, et tous les autres, le sort de nos idées repose sur votre talent et sur votre inspiration, et personnellement, j'ai confiance dans votre capacité, et je crois que les bayrouistes, inquiets de la pression infligée à notre candidat par les médias et par nos adversaires, gardent une confiance intacte, eux aussi, ils savent qu'il suffit d'une mince étincelle pour, demain, gagner.

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Commentaires

Tout dépend s'il ouvre entre les deux tours quand Hollande sonnera en bas de chez lui.

Écrit par : scaalpaa | 30/03/2012

Il suffira aussi d'une petite étincelle pour gagner aujourd'hui ! Si la majorité des Français se rendait compte que la crise n'est pas fatale, que déjà la moitié du chemin serait faite si l'État était conduit par un chef lucide et indépendant des réseaux de prédateur… Parfois "en effet", c'est dans les jours avant une élection que l'espoir prend et se propage entre les gens. C'était le cas aux européennes 2009, dans la semaine du vote (et d'ailleurs à notre détriment). Ce sera, je l'espère, le cas autour du candidat Bayrou avant le 22 avril !

Écrit par : FrédéricLN | 31/03/2012

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