Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/06/2008

Nouvelle révolution du marché du livre ?

Sur le site du Magazine littéraire, une brève annonce sans doute la prochaine révolution du marché du livre : le livre "à la demande" chez le libraire, qui résoudra à la fois le problème du stock (et de son coût), celui des documents de faible marché mais d'importance scientifique ou locale, et celui de la pérennité des oeuvres. Voici la brève :
 
La technologie vient peut-être d’offrir aux libraires une réponse à la concurrence du site Amazon : la "Expresso Book Machine". Inventé par l’entreprise américaine "On demand Books", cet appareil, voué à être installé dans les librairies, permettra aux lecteurs d’obtenir, à la demande et en sept à trois minutes (selon modèles), un titre parmi le million d’ouvrages contenu dans sa mémoire, avec une qualité égale à l’impression traditionnelle, couverture comprise.
Les cinquante premières machines vont être installées cette année en Grande-Bretagne, dans le réseau des librairies Blackwell. Cette innovation a en tout cas suscité un grand enthousiasme dans le milieu du livre anglo-saxon. « Cela va permettre aux libraires de proposer un choix de titres aussi large que celui des sites de vente en ligne », a ainsi déclaré Alison Flood, responsable du service actualité du magazine britannique The bookseller. Sans compter que grâce à une telle machine, la question des livres épuisés et introuvables pourrait être définitivement résolue.
 
On imagine qu'une telle machine ne produira pas des livres "dos carré-cousu-collé" mais seulement "dos carré-collé", ce qui laisera de la place pour une édition de qualité. C'est évidemment un progrès pour la diversité de la création et de la pensée. Il restera à faire en sorte qu'on ne trouve pas forcément la même chose dans toutes ces machines, mais que puissent s'y épanouir les textes qui, jusqu'ici, ont du mal à s'implanter dans les librairies parce qu'ils sortent trop des canons du conformisme idéologique ou artistique.