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14/05/2009

Aubervilliers, concert d'Anne Sylvestre (et le minou de Quitterie).

Aubervilliers organise un festival pendant une semaine, qui s'intitule Aubercail, on va dans un endroit un peu perdu, entre des entrepôts et le chantier de construction de vastes immeubles de bureaux par Bouygues. Ce soir, j'y suis allé écouter Anne Sylvestre. Elle n'est pas venue dans cette ville par hasard : une école maternelle y porte son nom...

Elle y donnait le spectacle de son jubilée de cinquante ans de chanson. Et c'est une forme de pèlerinage pour elle... et pour moi : elle a connu ma mère à l'école de voile des Glénan, juste avant de se lancer dans la chanson, elle est ensuite devenue la marraine de ma soeur, et, lorsque j'étais adolescent, nous allions tous ensemble, rituellement, à la première et à la dernière de chacun de ses tours de chant à Paris. C'était l'époque où elle chantait l'un des hymnes des féministes (une berceuse pour un enfant qui ne doit pas naître, l'enfant non désiré qui justifie le droit à l'avortement). Et lorsqu'on s'étonne que j'adhère au fait que les féministes aient réclamé l'égalité, eh bien je dois reconnaître que j'ai été fort imprégné des thèses féministes dans mon adolescence, ce qui doit être la preuve que l'égalité est avant tout produite par l'imprégnation, donc par l'éducation.

Plaisir de retrouver certaines de ses chansons, comme des madeleines (Lazare et Cécile, Mon mari est parti, Un bateau s'est cassé Baptiste - qui a déchaîné l'enthousiasme du public car c'est un texte très écolo, Les amis d'autrefois - qui parle justement de l'époque des Glénan), et d'entendre raconter les débuts des chanteurs dans les années 1950 : les soirées où l'on courait chanter quelques chansons dans un cabaret, puis dans un autre, rencontrant les autres débutants, ou les autres un peu moins débutants, Béart lui prêtant une guitare un soir où elle avait cassé une corde...

Un pèlerinage réussi, donc, et un public un peu froid au départ, finalement conquis.

En première partie, un chanteur qui perpétue la tradition de la chanson française, Hervé Akrich. Très bon dans l'énergie et la gouaille, des mélodies parfois très puissantes et colorées. Et un sens de l'humour assez narquois, reposant sur de très nombreux jeux de mots. J'en ai retenu un dans une chanson où l'auteur développe une idée qui est aussi un jeu de mots : "J'aime ma langue". À un moment, là où quiconque dirait "je donne ma langue au chat", lui il dit "je donne ma langue à ton minou", ça change tout évidemment. Un jeu de mots qui, j'en suis sûr, fera rire Quitterie.

13/02/2008

Henri Salvador, parti pour Syracuse.

En passant, une tendresse pour une jeune femme qui pleure son grand-père depuis tout juste dix ans.
 
 

12:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Henri Salvador, Syracuse, chanson | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook