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07/02/2008

Faire respecter les investitures.

La seule chose qui différencie un parti politique d'un club de pêcheurs à la ligne, c'est qu'il donne des investitures aux élections. On peut trouver absurde qu'un parti national se déplace pour investir des candidats aux élections locales, mais une partie notable de l'électorat se détermine, outre les enjeux locaux, sur l'esprit général des candidats, donc en partie sur leur étiquette, si bien que l'habitude en a été prise.
 
On aurait pu décider que le MoDem ne distribuait pas d'investitures pour les municipales et s'en remettait à la conscience de ses adhérents. C'était à la rigueur acceptable. Mais du moment qu'il a été voté à la quasi-unanimité par le congrès qu'il y avait des investitures, celles-ci doivent être respectées, sans quoi il n'y a plus qu'à plier boutique.
 
De la même façon, le congrès a décidé que toute investiture devait être précédée d'un vote, mais n'a pas contraint, heureusement, les instances à suivre systématiquement ce vote : il faut bien que des stratégies d'ampleur nationale puissent parfois s'incarner localement dès lors qu'on décide des investitures municipales.
 
Enfin, si par hasard il n'y a pas eu de vote direct, on peut considérer que dans l'esprit, une autre consultation peut servir d'indicateur. Dans ma précédente note, je signalais le cas de l'Essonne où le texte que je citais m'avait donné l'impression que la présidente locale, ma vieille copine (je préfère le préciser) Nathalie Boulay-Laurent, avait tenté d'exclure ses adversaires locaux, ce dont les statuts ne lui donnent pas le droit, mais qu'une position des instances nationales l'en avait empêchée pour des raisons de droit tout à fait justes.
 
Apparemment, c'est l'inverse : Philippe Arnaud a bien prononcé la suspension des adhérents en question.
 
Je m'en réjouis pour toutes les raisons susmentionnées, bien que je déplore l'alliance de Nathalie avec Serge Dassault, tout en la comprenant et en espérant que les promesses du vieux ne seront pas un "Mirage". Bonne chance à Nathalie pour devenir sénatrice.
 
Il est absurde qu'on ne se soit pas doté de procédures transitoires. Faut de mieux, il me semble que la commission et M. Arnaud font ce qu'ils peuvent pour établir des situations claires.
 
Le comportement des uns et des autres dira si la commission définitive doit ensuite prononcer des exclusions définitives, ce que je regretterais aussi.