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30/05/2008

"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur".

Si demain vous me lisez complimenter Bayrou, vous saurez que je pense ce que j'écris et que ce n'est pas inutile flagornerie. Pourquoi (ou plutôt comment) le saurez-vous ? parce qu'aujourd'hui, hier, à un moment, j'ai eu la frnchise, parfois vive, de dire que je n'approuvais pas telle pratique ou telle décision. C'est par la critique que l'éloge prend son relief.
 
C'est en partie pourquoi je regrette que Farid Taha se soit désormais enclos dans une critique systématique et quasi-militante, au lieu de chercher à faire progesser l'oeuvre commune.
 
Que chacun fasse selon sa conscience.
 
Quoiqu'il en soit, on sait que la citation de Beaumarchais que j'ai placée en exergue dans mon titre est un peu la devise commune de tous les journalistes, éditorialistes ... et blogueurs, de tous ceux qui se réclament de la liberté d'expression. Elle est un peu la préface de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.
 
Or on constate chaque jour la remise en cause de cette liberté, notamment par le pouvoir actuel, qui s'est d'abord longtemps appuyé sur le pouvoir économique qui contrôle la presse, et qui se borne maintenant à une critique particulièrement insidieuse.
 
Quant au web, depuis le crime de lèse-majesté du "Casse-toi pauvre con", il est en ligne de mire. À vrai dire, il l'était déjà avant. Disons qu'avec l'affaire du salon de l'agriculture, la rupture est consommée.
 
Et la loi Hadopi se veut évidemment comme une mise au pas de ce média turbulent qu'est la Toile. J'invite au passage à lire l'excellent article retranscrit aujourd'hui par Quitterie Delmas sur son blog. Les avis défavorables commencent à s'amonceler contre ce texte.
 
Occasion de relire Beaumarchais : 
 
"Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! je lui dirais... que les sottises imprimées du web n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits."

29/03/2008

Quitterie Delmas pour le MoDem parisien : le débat sur e-soutiens.

C'est Farid Taha, l'un des blogueurs les plus spirituels de la modémosphère, qui a lancé le débat sur e-soutiens : qui de Marielle de Sarnez et de Quitterie Delmas peut le mieux diriger le MoDem parisien et ses 6500 encartés ?
 
Il cite dans son article une note que j'ai publiée durant quelques heures le 2 mars et où j'annonçais très exactement ce qui allait se passer : pas de fusion avec Delanoë et donc presque pas d'élus, ce qui ajouterait la disparition des élus à celle des militants.
 
C'est à la demande de ceux de nos amis qui partageaient mes conclusions que j'ai retiré cette note, qui est toujours disponible sur CoZop.
 
Pour répondre à Farid, il n'y a pas qu'une poignée de militants qui accompagne Quitterie, mais bien plus comme il le constatera bientôt. Et j'ai pleine confiance dans les capacités de notre jeune amie à faire vivre cet équipe qui est un vrai collectif et ainsi, à animer et diriger le mouvement parisien pour les 6500 et pour nos idées.