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12/09/2008

Élections internes : le pluralisme enfin ?

Au début de l'année, à l'occasion de l'élection du collège "adhérents" du Conseil National, nous nous réjouissions, avec Quitterie Delmas, que le pluralime existât enfin, ou du moins la pluralité de candidatures, car nous étions habitués, dans feue l'UDF, à une ligne unique portée par une liste unique développant un point de vue unique.

Bien sûr, on l'a vu depuis, la diversité n'est pas sans difficultés, elle véhicule des rivalités d'égos, des rancoeurs, des divisions qui ne sont pas toutes fondées sur les beaux sentiments, mais tout de même, le bilan de la liberté nouvelle est bon.

Il est malaisé de faire le bilan des candidatures pour les élections du 27. Jusqu'ici, je crois avoir croisé dans mes lectures (dsl, les liens ne marchent toujours pas, je n'en fais donc pas pour le moment) des comptes-rendus concernant une demi-douzaine de départements seulement. Apparemment, les comités locaux chargés d'instruire les processus électoraux travaillent activement. Dans le Val-de-Marne, une liste pour la conférence nationale a été rejetée, à Paris (où je soutiens l'équipe "ensemble pour un Paris Démocrate autour de Marielle de Sarnez et de Quitterie Delmas) il semble qu'une liste soit contestée, dans le Bas-Rhin on s'étripe comme d'habitude, dans la Haute-Garonne, si j'en crois Olivier Azeau, le choc est frontal entre tenants d'un ordre ancien et nouveaux venus, dans l'Aveyron les choses paraissent plus civilisées mais je crois lire que l'aspiration au changement existe. Je crois avoir lu aussi que dans l'Essonne, il y avait concurrence frontale entre Nathalie Boulay-L (une vieille copine qui sait que je n'ai pas approuvé son choix municipal, mais une vieille copine quand même) et la sympathique aussi équipe d'Essonne en Mouvement. Ah si, dans le Finistère où mon vieux (mais jeune) copain Michel Canévet est président depuis le temps de l'UDF, Erwan Balanant m'a fait connaître l'équipe d'André Lesven.

Un peu partout, cependant, comme Olivier Azeau le déplore, le pluralisme se réduit à un face à face, donc à un conflit. Espérons que les choses iront en s'améliorant, car nous sommes tous des démocrates.