30/11/2008
Le jour où j'aurais pu assassiner Philippe Séguin.
L'article de Guillaume sur le blog collaboratif du Démocrate m'a rappelé qu'un jour, si j'avais porté une arme sur moi et si je l'avaois voulu, j'aurais pu assassiner Séguin.
Pendant la précampagne municipale parisienne de 2001, celui-ci venait souvent au siège de son équipe, dans un immeuble qui fait presque le coin d'une rue, à deux pas de l'Assemblée Nationale. Cet immeuble appartient à l'État qui, à ce moment-là, ne savait pas très bien quoi en faire et l'affectait à des usages courts, dont une location bon marché pour l'équipe de Séguin.
On poussait la porte de l'immeuble sans bruit, puis on montait.
Ce jour-là, il était sept heures du soir. Arrivé au bon étage, j'ai poussé silencieusement la porte de l'appartement, il n'y avait plus personne à l'accueil. Mais une porte, en biais à droite, était ouverte sur un bureau allumé. Je m'avançai et vis Philippe Séguin qui lisait une note. J'étais à moins de trois mètres de lui, il n'y avait strictement personne d'autre, si j'avais été un assassin, il serait mort sans un bruit.
Alors Guillaume ? Un regret ?
13:07 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, séguin, municpales 2001, paris | | del.icio.us | | Digg | Facebook