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12/06/2008

PPDA a préfacé un de mes livres.

Lorsque fin 2001 je suis entré dans la phase opérationnelle de l'édition du premier tome de la Réformation des Fouages de 1426, un recensement qui a concerné les Bretons (et seulement deux) dans les années 1426 et suivantes, je me suis dit "après tout, PPDA s'annonce un peu breton, je lui envoie un extrait du livre, on verra bien".
 
Quelques jours plus tard, j'étais à Quimper chez un des rares libraires de bibliophilie (mes livres sont des documents mais aussi des livres rares, sur beau papier, des objets de collection) de Bretagne, lorsque, en remontant dans ma voiture, je trouvai un message sur le répondeur de mon portable que j'avais laissé là pendant que je bavardais.
 
- Bonjour, ici Patrick Le Lay...
 
Quelqu'un se présentant comme Patrick Le Lay me laissait un numéro de portable à rappeler, au sujet du livre. Je composai ce numéro, laissai à mon tour un message, indiquant quand et où on pouvait me rappeler. Le soir même, j'avais effectivement Patrick Le Lay en ligne, qui voulait m'acheter des exemplaires du livre (il en a pris trois à plus de 200 Euros pièce). Poivre d'Arvor avait transmis les éléments que je lui avais adressés à son patron.
 
Par la suite, j'ai eu l'occasion de le rencontrer, il avait été convenu que je participerais à l'une de ses émissions, celle du samedi après-midi, sur LCI, mais finalement, ça ne s'est pas fait.
 
Son travail est admirablement organisé : son asistante, Marie-Hélène, est au courant de tout, prête à rendre service, et m'a mis en contact avec Sylvie Pradères qui gérait les affaires de PPDA pour ses deux émissions (celle de LCI et "Vol de Nuit"). Une fois, comme une de mes amies était invitée à "Vol de Nuit", j'ai eu envie de lui faire la surprise de m'y trouver. J'appelai Sylvie Pradères qui me donna la marche à suivre et je vins, un mardi matin, à la maison de la Radio, près de chez moi, quai Kennedy à Paris, dans les coulisses de cette émission.
 
En fait de coulisses, il s'agissait d'un petit salon, doté d'un bar, de tables et de sièges, où les gens bavardaient. En général, c'était un peu cloisonné : pendant l'enregistrement de la première émission, les auteurs de la seconde discutaient nerveusement avec leur éditeur ou leur attaché(e) de presse. Mais parfois les cloisons tombaient.
 
Comme pour détendre l'atmosphère, il flottait une odeur étrange, des relents qui ressemblaient à du cannabis, mais je suppose que c'était mon imagination.
 
Poivre d'Arvor lui-même, qui a la réputation d'être colérique, est en tout cas très attentif avec ses interlocuteurs, toujours bienveillant et disponible. Il a un contact très simple. Quand je le sollicitai de préfacer le troisième tome de la Réformation, il fit un très gentil et très pertinent petit texte. Du point de vue commercial, je crois que ça a été contreproductif ; tant pis, c'est le témoignage de moments chaleureux.
 
Il m'a rendu service et je ne l'oublie pas.