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25/02/2008

Quitterie Delmas sur RNT annonce sa future candidature à la présidence du MoDem parisien.

Invitée ce soir à "marrainer" la toute nouvelle (et dynamique) émission politique de la radio RNT (Radio Nouveaux Talents), "Politic'Addict" de 20 heures à 21 heures, Quitterie Delmas a développé sa vision du MoDem.
 
"J'ai envie qu'une génération nouvelle se lève". "Le message de démocratie interne, de renouvellement compte" aux yeux de François Bayrou. "Prendre la carte d'un mouvement politique est un acte fort". "Pour changer les pratiques politiques, il faut se battre en interne".
 
"Dans ma génération, on n'est pas tous prêts à accepter tout en n'importe quoi". "Toutes les règles du jeu sont perverties". Las Martinon est exemplaire de l'arbitraire. "Je me bats pour faire évoluer les règles du jeu"... "ça me ferait plaisir (d'être investie) mais si je n'ai pas accepté les règles du jeu pour d'autres, je ne peux pas les accepter pour moi". "Aujourd'hui, l'Assemblée Nationale a une moyenne  d'âge de 57 ans, alors que l'âge moyen des Français est 39 ans". "Si nous les jeunes on ne se sent pas représentés, c'est à cause des partis politiques", les cas d'Aeschlimann et Balkany étant exemplaires.
 
Elle a annoncé sa future candidature à la présidence de la fédération de Paris du MoDem, dans quelques semaines.
 
Son parcours ? "Je suis entré à l'UDF par Internet". "C'est après ça qu'on m'a demandé de figurer sur la liste d'André Santini"... "J'ai l'impression de ne plus être un alibi".
 
Être jolie en politique ? "On est dans un temps de communication et d'image, on va se servir de l'image des gens". Il y a des élus un peu encroûtés. "Ils ne sont pas très à l'écoute de ce que pourrait dire la femme, ni de ses compétences". La plupart sont partis.
 
Les départs de leaders ? "Je n'ai pas été attristée par les départs"... "j'ai pris le contre-pied en ne votant pas pour Nicolas Sarkozy".
 
Paris ? "Bertrand Delanoë a plutôt un bon bilan" ... "on peut améliorer la représentativité".
 
La baisse de popularité du président ? "C'est ça, la rupture, il ne l'a pas volé"... "J'aimerais qu'il se ressaisisse". "On a le droit de se tromper, dans la vie". "Les Français, notamment de notre génération, sont extrêmement déçus". Il a promis qu'il s'occuperait de tout à notre place. "Il n'existe pas de sauveur, je trouve dommage qu'on se retrouve dans cette situation aujourd'hui".
 
La e-démocratie ? "J'ai adopté une charte qui s'appelle Néthique"... "on dit tout ce qu'on veut sur mon blog"... "on s'autoéduque"... "Je ne veux pas que les pouvoirs publics interviennent". "Je ne modère pas a priori".
 
Les municipales ? "Je n'entends pas dire que l'UMP est divisée quand il y a trois ou quatre listes UMP ou PS dans une ville mais on dit ça du MoDem". "Nous, on a des convictions, on a un projet pour une ville, on ne va pas regarder les gens selon leur étiquette politique, mais selon leur compétence et leur projet". "On essaie de réfléchir d'une façon pragmatique et avec nos convictions"... "Et alors, l'ouverture des listes de droite et de gauche partout ?" "Quel est le point commun entre un fabiusien et Sarkozy, à part être contre François Bayrou ?" "Le cas de Lyon est superintéressant"... Éric Lafond ... "enfin, une clarification politique".
 
L'alternance ? "Il y a deux partis politiques, le PS et l'UMP"... "qui ne disent jamais les points sur lesquels ils convergent" or "il faut mettre un coup de boost sur les réformes"... "Il y a des différences fondamentales c'est vrai" mais "les clivages d'hier ne sont plus pertinents" ... "Est-ce qu'on peut définir de nouveaux clivages ?" "Je veux bien me battre, mais pour de vrais" clivages.
 
Gouvernement Fillon ? "Je ne ferai pas partie d'un gouvernement Fillon"... à cause de son projet de société. "Il va y avoir des recompositions politiques"... "Internet nous permet" bien des innovations. "Il faut rassembler ceux qui ont envie d'avancer pour confronter à Nicolas Sarkozy un autre modèle de société".
 
"Je ne suis pas au centre : je suis démocrate".
 
(Et pour terminer, un coup de griffe mérité contre Bruno Julliard et un soutien à Éric Azière).