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21/02/2009

La mort en direct.

Voici bien des années, je suis allé voir en bas des Champs-Élysées (dans un cinéma qui a depuis été remplacé par un Hippopotamus, puis par l'espace Citroën) un film de Bertrand Tavernier : "La mort en direct". Une femme atteinte d'une maladie incurable y est filmée  à son insu par un de ses proches pendant ses dernières semaines. C'est sous la forme du volontariat qu'une "STAR" de la téléralité britannique, atteinte d'un cancer de l'utérus, vient de signer un contrat pour se livrer dans de semblables moments.

On a froid dans le dos ? Peut-être.

D'un autre côté, s'il y a, c'est vrai, exhibition, c'est plutôt courageux et révélera mieux que tout ce que vivent les malades. Et puis, quand cette femme dit que l'argent gagné aidera ses deux enfants petits, il faut reconnaître qu'elle dit la vérité.

Non, c'est plutôt le regard du public qui est étrange. On ne serait pas surpris qu'il n'y ait bientôt plus personne devant le poste : qui a vraiment envie de regarder la vérité en face à ce point ? Il n'y a rien de sulfureux, finalement, juste l'humanité souffrante.