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01/04/2007

Étrange campagne présidentielle. Vivement Bayrou.

À trois semaines du premier tour, aucune impression décisive ne se dégage de la campagne présidentielle.

Tout d'abord, et pour parler de ce qui nous occupe, Internet paraît se détourner entièrement de la campagne. Les indices montrent que depuis environ le 20 mars, les internautes ne s'occupent plus guère des candidats, sauf les militants bien entendu. Pour Bayrou, l'intérêt manifesté a duré jusqu'au 23 ou 24 mars.

Ensuite, la presse se fait largement la caisse de résonance des stratégies des deux partis UMP et PS pour tenter de polariser le débat à leur profit. Il y est question d'incidents montés en épingle et de bonnes vieilles grèves corporatistes.

Rien sur la vraie difficulté d'existence des gens.

Rien pour en sortir.

Rien que des diversions et des fonds de commerce.

J'étais ce matin sur un marché parisien dans un autre quartier que le mien, un quartier même aux antipodes, à tous égards, du mien. Les hésitants y sont nombreux. Les clients y sont rares. Or cette raréfaction est toujours le signe de difficultés matérielles des gens et ces difficultés se traduisent toujours par du vote protestataire. Les actuels sondages seront donc certainement démentis.

Vivement Bayrou.

16:30 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : présidentielle, udf, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Vous étiez là ce matin à Blanqui. J'y étais aussi, on s'est raté alors.

Écrit par : Michaël | 01/04/2007

Je portais mon loden vert et j'ai essayé de ne pas m'éloigner trop de Quitterie Delmas.

Écrit par : Hervé Torchet | 01/04/2007

J'étais habillé d'un pull noir, d'un pantalon de la même couleur et portait une paire de lunettes. A 12h45, au café, je me trouvais à l'opposé de Quitterie, aux côtés d'un professeur de lettres Modernes, spécialiste du XXème siècle, enseignant à l'Institut Catholique de Paris. Je pense que vous auriez apprécié discuter littérature avec lui. J'ai pris un café avant de rentrer chez moi aux alentours de 13h45.

Écrit par : Michaël | 01/04/2007

J'ai déjà rencontré le prof en question, fort sympathique.

Heureux de savoir que Quitterie n'a pas disparu longtemps.

Écrit par : Hervé Torchet | 01/04/2007

Quand Ségolène Royal explique qu'elle n'a pas d'autres ennemis que le chômage, la précarité, la misère, etc. ça me rappelle étrangement le meeting de Bayrou au Zénith. Un écho qui met deux semaines avant de circuler. Mais elle passe son temps à récupérer tout ce qui est bon chez Bayrou. Bientôt, elle va proposer de fonder un grand parti démocrate du centre avec un gouvernement rassemblant des personnalités qualifiées et compétentes de droite, du centre et de gauche !!!
C'est un peu pénible ce retour à la bipolarisation. A nouveau, il n'y en a que pour Royal et Sarko, et pour Bayrou, on ne commente que son tassement dans les sondages et ses non-ralliements, sans rappeler qu'il a déjà obtenu le ralliement de Corinne Lepage, d'Edouard Fillias, un soutien à peine dissimulé de Madelin,...
Mais je ne deésespère pas : ce midi encore, des amis me confiaient que Bayrou leur semblait le vote le plus raisonnable dans une France qui a besoin d'apaisement et de souffle nouveau. Voter Bayrou n'est plus une tare ou une casserole qu'on traîne, c'est un signe de réflexion sur le bien commun !

Bien à vous,

Écrit par : Laurent | 01/04/2007

Comme dit Bayrou, le renard peut bien enfiler les plumes du coq pour entrer dans le poulailler, c'est toujours le renard.

Écrit par : Hervé Torchet | 01/04/2007

Les commentaires sont fermés.