16/04/2007
"Je voudrais que Bayrou soit élu".
Derrière les mots, un regard ni anxieux ni rêveur, mais un peu frissonnant.
Un homme, ce qu'on nomme un jeune actif, vient faire sa confidence : "Je voudrais que Bayrou soit élu".
On devine que s'il avait mille mains, il empoignerait mille tracts et les distribuerait partout en un instant.
J'ai lu sur Internet une étude de marketing sur les différents candidats. Bayrou, selon cette étude, est assimilé aux marques familières, celles qui ne font pas de bruit mais qu'on utliise souvent et volontiers. Le produit de proximité par excellence. Celui auquel on est attaché.
Cet attachement se lit dans les sourires avec lesquels les gens le regardent sur sa photo de campagne. Des jeunes femmes, presque des jeunes filles, l'air modeste, le regardent et on croirait que c'est un chanteur pour ado. "Il n'est pas laid", avouent-elles en le pliant avec soin.
On nous dit, en voyant une invitation pour aller l'écouter au palais omnisport de Bercy mercredi : "je sais, j'y suis" et je lis dans les yeux la saveur intime des choix du coeur. Ils se sont approprié Bayrou, nous ne sommes plus là pour les convaincre, mais pour incarner son sourire. Il est à eux.
Décidément, que de beaux moments, si près du premier tour.
22:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielle, udf, bayrou, sarkozy, royal | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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