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18/06/2007

Le MoDem fusille cent députés UMP.

Nicolas Sarkozy a dérobé vingt-deux députés à François Bayrou. Le MoDem, par des reports massifs sur les candidats de gauche, a fait tomber quarante-deux sortants UMP, presque le double. Plus donc que la loi du talion, à moins que l'on ne considère que les vingt-deux constituaient les trois quarts de nos effectifs et que, donc, une proportionnalité stricte n'eût pas été équitable.
 
C'est pourquoi les électeurs du MoDem, dans leur élan, ont aussi emporté à gauche ou ... au MoDem, une soixantaine de circonscriptions promises à un gain de droite le dimanche précédent.
 
Cent députés au tapis. Au bowling, on crierait "strike !"
 
Pourquoi l'électorat du MoDem a-t-il si vivement marqué son opposition au gouvernement et sans doute au président ?
 
D'abord, en raison des appels de François Bayrou au pluralisme. La promesse d'une assemblée monochrome, caporalisée, ouvrant au parti dominant tous les pouvoirs, y compris celui de modifier à lui seul la constitution, tout cela a fini par donner le vertige aux électeurs, a fortiori aux MoDem.
 
Ensuite, en raison d'une faute.
 
En politique, il existe des erreurs, des bévues, des boulettes, des gaffes. Tout cela peut s'effacer plus ou moins vite et facilement. Rien ne rachète une faute.
 
La faute politique, l'inexcusable, celle qui a touché au plus profond d'eux-mêmes les électeurs MoDem déjà blessés par leur score plutôt moyen du premier tour, c'est celle d'avoir retiré le candidat de droite de la triangulaire de Bayrou. C'était humiliant. Ce fut vécu comme le coup de pied de l'âne.
 
Les MoDem ont fait payer très cher le crachat qu'ils ont reçu en pleine face. Désormais, Sarkozy sait ce qu'il en coûte de s'attaquer à Bayrou.
 
Pour démontrer ces reports du MoDem, on peut réfléchir à l'élimination d'Arno Klarsfeld dans une circonscription ancrée à droite et où le MoDem atteint les douze pour cent au premier tour. L'écart frôle les dix pour cent en faveur de la candidate socialiste au second tour.
 
Regardons aussi le cas d'un ancien ministre, Renaud Donnedieu de Vabres. Au premier tour, il a plus de huit points d'avance. Le total droite et extrême droite dépasse quarante-six pour cent (38,13 + 5,92 (MPF) + 2,64 (FN) = 46,69). En face, le total gauche-verts ne dépasse pas 38 (31,89 + 3,61 (verts) + 2,34 (PCF) = 37,84). Or le MoDem fait 9,62%. On voit bien d'où vient que le sortant est battu par la gauche : un report massif des MoDem.
 
Ce cas n'est pas rare.
 
Un excellent report vers le MoDem permet aussi à la candidate orange de frôler l'élection à Château-Gontier, patrie de Jean Arthuis, alors qu'elle avait un handicap (comme disent les turfistes) de plus de vingt points au premier tour.
 
Et c'est cette configuration qui donne la circonscription de Fougères, en Ille-et-Vilaine, à Thierry Benoît, qui, me dit-on, se précisait bien MoDem hier soir à l'antenne de France 3 régional malgré les rumeurs.
 
Il faut donc saluer ceux qui ont su traduire la pensée de François Bayrou et je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée ce soir pour Quitterie Delmas qui a été l'une des pionnières à annoncer son vote pour Ségolène Royal au second tour de la présidentielle.
 
L'efficacité du courroux des MoDem, hier, lui a donné raison. 

Commentaires

Plus que jamais tout reste possible pour l'avenir !

Quelles sont les conséquences de ce nouveau lien transversal entre MoDem et PS ? Faut-il le prendre en compte ou continuer à tracer sa route ?

Pourquoi sur le site de Thierry Benoît, on ne trouve aucune référence au MoDem ? Il semble se revendiquer de feu l'UDF...

Écrit par : Benjamin Sauzay | 18/06/2007

Oui c'est bien... Cela dit, j'espère que si on avait a réequilibrer dans l'autre sens on le feraient avec la même puissance de feu... Parce que bon, c'est quand même le but... Sinon autant se fondre dans le PS tout de suite ca sera plus simple...

Écrit par : Julien | 18/06/2007

@ Benjamin S

Benoît est un UDF de naissance qui comprend progressivement la naissance du MoDem et qui siégera avec Bayrou.

@ Julien

Le fait à retenir, c'est 2/3-1/3 dans les reports de voix. Si l'électorat peut se mobiliser d'une façon aussi nette, il pèse. Il a entendu sanctionner la droite.

Personnellement, je pense m'engager dans l'exploration des propositions de la gauche sans lier personne mais dans l'esprit des propositions faites par Cohn-Bendit au café démocrate. Il imagine une alliance centre droit - centre gauche, deux candidats au premier tour de la présidentielle pouvant se regrouper pour le second, rejetant donc la droite plus dure et l'extrême gauche. Je trouve que l'idée mérite examen.

Écrit par : Hervé Torchet | 18/06/2007

La discussion sur l'Europe entre Sarkozy et Bayrou confirme également que le MoDem a une aile centre-droit.

L'électorat MoDem a nettement voté à gauche au second tour de la législative, non par adéhsion au non-prgramme du PS, mais afin de faire émerger une assemblée pluraliste.

Écrit par : Thibault | 18/06/2007

Désolé de ne pas partager ton analyse... Je pense que le "crachat à la face de François Bayrou", manoeuvre certes détestable, n'est qu'une tempête dans un verre d'eau. Au niveau national, l'impact du retrait du candidant UMP contre Bayrou est à mon avis insignifiant.

Je crois à d'autres facteurs plus déterminants... le PS a profité du désintérêt de l'électorat de droite pour ce deuxième tour, qui avait déjà signifié par 3 fois son adhésion au projet de Nicolas Sarkozy. Le PS (et le MoDem) ont su profiter du flou artistique autour de l'annonce de la TVA sociale, qui a été percue comme une augmentation nette des prix et une baisse patente du pouvoir d'achat au profit des plus aisés. Ce qui a pu remobiliser les électeurs qui se sont mis cette fois à craindre ce que l'UMP avait à leur proposer...

Aujourd'hui, ni le PS ni le MoDem n'ont de proposition concrète à opposer au corpus idéologique de l'UMP, c'est pourquoi le vote se fait en réaction à ce que fait l'UMP, en adhérant à une campagne monstrueusement bien huilée (la présidentielle), ou en se rétractant quand la machine hoquette...

Proposer autre chose, promouvoir un projet économiquement volontaire mais socialement équitable, et amener le débat sur ce terrain là, je pense que c'est la seule manière d'installer le MoDem durablement dans le paysage! A nous d'y travailler!

Écrit par : JulienBis | 18/06/2007

@ Hervé,

je reste quand même perplexe sur les volontés du PS a vouloir créer des liens comme tu le dit... J'ai peur qu'ils veulent surtout nous pomper notre électorat et nous vider de notre substances. D'ailleurs Con-Bendit est assez esseulé dans le partie, ce qui me rassure pas plus...

Écrit par : Julien | 19/06/2007

Je pense qu'il y a une donne politique a étudier, désormais. Toutefois, il faut absolument que l'on fasse mieux aux municipales, c'est vital.

Écrit par : L'Hérétique | 19/06/2007

Les municipales ca sera le grand test... On verra qui sera de bonne foi, et qui cherchera seulement a récupérer nos vois...

Écrit par : Julien | 19/06/2007

@ Julien bis

L'évolution, aux États-Unis, fait que la droite est devenue le pôle domgatique et dépensier du monde politique. Elle a un contenu politique fort et met les finances publiques sur le flanc. Il semble que ce modèle-là gagne la France. Dans une certaine mesure, le danger du dogmatisme gouverne notre perception de la chose politique et celle des électeurs.

Écrit par : Hervé Torchet | 19/06/2007

Bonjour à Tous,

d'abord merci à l'auteur de ce blog (Hervé) découvert par le plus grand des hasards depuis une quinzaine, qui - par son intérêt et une certaine finesse d'analyse - me ravit aux heures de travail, donc au final à celles du sommeil.

Je me permets de prendre la parole car je ne partage pas vraiment votre opinion : une large partie des quelques 18% de F Bayrou au 1er tour provient des déçus du PS (surtout de Ségolène dont je connais un certain nombre ). Une fois passée l'élection présidentielle, ces brebis "égarées" sont de retour à la bergerie socialiste. Une deuxième partie des électeurs - appelons les "du centre-droit - ont reporté leurs voix à droite. - le vote Bayrou était un vote contestataire !

Revenons aux quatre députés modem, de réels centristes - à en lire l'idéologie de ce nouveau parti - qui pourraient sembler bien modeste eu égard à nos fameux 18% ... au final tout s'explique ...et certainement pas par un non évènement (que je partage avec Julien bis ) du retrait du candidat UMP dans la circonscription de Bayrou.

J'imagine bien comprendre dans quelques semaines (lors d'un débat à l'Assemblée nationale ) ou dans quelques mois les raisons fallacieuses de l'UMP.

Au final, nous sommes toujours dans une bipolarisation certaine de la vie politique française. Cher François, vous êtes décidément encore trop en avance sur votre temps ... Poursuivez l'audace qui vous habite !

Écrit par : Cath | 19/06/2007

@ Cath

Mais alors pourquoi les instituts de sondage pensaient-ils tous au soir du premier tour (et avant) que les reports de voix se feraient à droite ?

Et dans la 8e de Paris, par exemple, que je cite à propos de Klarsfeld, il y a ordinairement un 52/48 en faveur de la droite ; pour parvenir à 55/45 dans l'autre sens, c'est bien qu'un électorat "de droite" se porte sue sa gauche.

Écrit par : Hervé Torchet | 19/06/2007

Hervé votre raisonnement n'est pas fiable à 100% vous omettez de parler du cas de l'abstention. Abstention qui a mon avis, est le véritable facteur de cette assemblée. de plus, pour ma part, je pense que ce sont les électeurs UMP qui se sont le plus démobilisés, ils se sont sans doute relâché en pensant que de toute façon l'élection était joué d'avance... Ils se sont auto-mutilés... Le Mo-Dem n'est ni à gauche ni à droite mais bien à gauche et à droite, les voix se sont départagés entre les deux camps...

Écrit par : Michaël | 19/06/2007

En ce qui me concerne, j'ai voté pour le programme de Klarsfeld. J'habite le 12ème, et je dois dire que des trois plaquettes que j'ai reçu, son programme était bien plus intéressant que celui de Mazetier... De plus, la 8ème est ordinairement à droite et je pense qu'aux municipales la mairie du 12ème repassera à droite... ça fait 27 ans que j'habite cette circonscription, je commence à bien connaître la mentalité de ceux qui y vivent.

Écrit par : Michaël | 19/06/2007

@Hervé
Militant UDF (et donc Modem aujourd'hui), depuis de nombreuses années, issu du centre-droit, j'ai voté Modem au 1er tour et PS au 2è - une grande première - car c'était à Paris. Ailleurs, mon vote eut été différent, peut-être. En l'occurence, à Paris, une alliance PS/Modem ne me déplairait pas pour deux raisons simples :
- Delanoe n'est pas un mauvais maire et dispose, autour de lui, d'élus respectables (Patrick Bloche, en particulier, député socialiste tolérant et intelligent), capable de "modérer" la majorité municipale et pas insensible au Modem
- l'ump parisienne, outre sa détestation ancienne de l'UDF et désormais du modem, est d'une très affligeante médiocrité. Ce n'est certes pas avec Panafieu, Lamour, Lellouche, Goujon et autre Goasguen qu'ils donneront au centre-droit l'envie de les rejoindre ou de leur servir la soupe. Usés, médiocres, apparatchiks professionnels et saciques d'une droite parisienne "à l'ancienne" qui ne correspond plus à son électorat nouveau, ces gens-là doivent quitter la scène politique parisienne pour permettre à de nouvelles têtes de proposer une alternative crédible à Delanoe. Ils sont, à ce jour, et chez les modérés tels que moi, les meilleurs "agents électoraux" de delanoe par leur effet repoussoir...
Enfin, j'avoue savourer la liberté de ton et de vote nouvelle qui est celle du Modem : je m'y sens plus citoyen encore, et plus militant que jamais. Je crois possible de composer avec l'"aile gauche" du Modem sans souci. Seul bémol pour Paris : que le Modem ne se "boboïse" pas trop ! Ce serait inutile, vain et improductif.

Écrit par : bertin | 19/06/2007

@ Michaël

Je ne parierais pas pour un passage du 12e à droite.

@ Christophe Bertin

Sarkozy va faire lui-même une partie du ménage dans l'UMP parisienne. Mais il est en partie prisonnier de ses alliances corses.

La boboïsation du MoDem ne sera pas un handicap électoral à Paris.

Voyons en l'aspect positif et le remède.

L'aspect positif est que, de plus en plus, les forces vives de l'intelligence, les nouvelles générations, se reconnaissent dans le MoDem qui, de ce point de vue, incarne presque à lui seul l'avenir de la France.

Le remède est un travail pour diversifier les angles de réflexion.

PS : juste comme ça en passant, j'avais été très surpris que les casseurs aient incendié la librairie des PUF, devant la Sorbonne, voici deux ans, et il m'avait semblé que ce forfait devait avoir un rapport avec l'entrée des PUF dans les mains d'un groupe plus vaste (Lagardère je crois) ; je ne m'étais pas trompé : cette librairie de référence, si émouvante par la diversité des savoirs qu'on y rencontrait, a été remplacée par une boutique de fringues, je l'ai vu il y a peu. Est-ce se comporter en bobo que de regretter que l'appât du gain sacrifie les temples de l'intelligence pour quelques plats de lentilles ?

À quand la vente de la Sorbonne elle-même pour faire un centre international de congrès ?

Écrit par : Hervé Torchet | 19/06/2007

Je me permets une remarque. Paris reste un cas particulier, où 13 circonscriptions sur 21 sont encartées à gauche. Cette tendance n'est pas vraie partout en France.
Pour moi, ce serait une erreur que de faire fléchir le Mouvement Démocrate trop vers le centre-gauche. Cela aurait pour conséquence de voir un effritement du cote centre-droit en interne et à l'égard de l'électorat. Et de plus la position d'indépendance du centre pourrait se voir compromise par une avancée vers le centre de la gauche.
L'indépendance du centre et la constructivité AVEC Et CONTRE le gouvernement me semble un positionnement sur lequel il ne faut pas fléchir.
Au niveau local, les alliances éventuelles seront sans doute diverses. Thierry Benoît à une vision plutôt centre-droit si je comprends bien. François Bayrou est solidement ancré au centre. Et des personnalités comme Corinne Lepage seraient plutôt centre-gauche.
L'avenir des démocrates c'est pour moi cette diversité de courants qui doit donner une vision d'équilibre du MoDem au niveau national.
Si la proportionnelle s'impose bien en 2012, on pourrait voir un MoDem indépendant et pourquoi pas majoritaire à l'assemblée, qui sait ?

Écrit par : Thibault | 19/06/2007

@Hervé
GCB me confirme qu'ils continuent...

Écrit par : Marc | 19/06/2007

@ Thibault,

Je partage totalement ton analyse... Par contre je ne suis pas sur que Corinne Lepage soit centre gauche, je la voit plutot centre droit, elle a quand même participer au gouvernement sous l'ère chirac...

Écrit par : Julien | 19/06/2007

@ Thibault

Partout en France, il y a des circonscriptions où le vote massif des MoDem pour la gauche a fait pencher la balance. Il ne s'agissait pas de faire gagner la gauche mais, comme Bayrou l'a dit, de promouvoir le pluralisme (et de venger l'humiliation subie).

Pour l'avenir, le débat de la stratégie est ouvert. Chacun doit s'exprimer.

Écrit par : Hervé Torchet | 19/06/2007

@ Hervé

Pour une fois, je ne partage pas toute votre analyse de la situation. Même si je peux le regretter car les choses vues sous votre angle seraient plus simples, julienbis me semble plus dans le vrai. Les électeurs de gauche sont las de l'absence d'idées nouvelles, de positionnement à gauche sur la mondialisation et certains électeurs de droite peuvent être effrayés par cette dérive suicidaire des déficits des gouvernements de droite.

Nous ne pouvons nous contenter d'opiner ou de désaprouver lorsque l'un à gauche ou à droite propose une mesure juste ou injuste sans jamais amener nos propositions, car l'avenir plus radieux du MoDem reposerait sur l'incapacité de l'UMP et du Parti Socialiste à se trouver une politique ou une majorité. Cette double incapacité ou médiocrité politique n'est pas souhaitable ni pour la France, ni pour le MoDem.

Cela nous condamnerait à récupérer au MoDem, comme cela s'est parfois fait pendant ces législatives, les rogatons politiciens déçus des scores de leur parti ou de leur position au sein de celui-ci (attention je ne mets pas tous les nouveaux Verts et autres ralliés législatifs dans le même panier, il n'empêche que la cuvée n'était pas toujours du meilleur tonneau). Nous deviendrions un îlot mou balloté au gré des circonstances électorales où viendraient s'échouer quelques mouettes mazoutées par d'autres rivages partisans.

Nous risquons de devenir un conglomérat des déçus des autres partis et non une force de propositions nouvelles ouvertes idéologiquement à des idées de gauche ou de droite. Nous risquons de devenir un parti où s'exprime des protestations, et non un corpus idéologique, qui distribue comme un arbitre les mauvais points sans lui-même assumer les risques de ses opinons propres. Il n'est pas mauvais de discuter et de s'ouvrir à d'autres partis, parfois de donner un coup de pouce au gré des circonstances, mais ce n'est pas une politique en soit, plutôt une attitude, celle de l'écoute possible de la diversité des opinions.

La diversité des courants, le PS en donne un exemple, ne supporte pas des opinions clivantes, comme des positions européennes divergentes. Un parti ne peut s'appuyer que sur des idées fortes, partagées, éminement pragmatiques et quelques opinions divergentes. Il ne suffit pas comme l'Hérétique de sauter sur son siège comme un cabri en criant Les Municipales, Les Municipales. Il faut avant 2008 avoir une vison et des propositions extrêmement concrètes sur la ville, la banlieue et la ruralité. Que ses propositions soient abordées et répétées au niveau national par Bayrou, Quitterie, Lepage et autres (si on pouvait éviter Sarnez sur les plateaux de télé qui a toujours l'air d'être en colère car son professeur de tennis est en retard et qui me paraît l'égérie de cette tendance je mets les mauvais points à qui je veux de cour d'école). Que ses propositions soient adaptées au terrain de chacune des municipalités de France et de Navarre (Bravo Lassalle). Un an ce n'est pas de trop. Et à chaque échéance : européenne, cantonale...présidentielle, nous devons avoir des mesures à défendre et à réaliser pour faire venir à nous des électeurs et pour pouvoir nous regarder en face. Ces législatives nous ne les avons pas préparés, nous existions à peine. Cela doit être le calendrier électoral futur qui doit dicter nos axes de réflexions.

Après ces temps de réflexion et de construction seront venus les temps de la statégie. Nous aurons quelque chose à partager de plus intéressant que d'hypothétiques voix électorales qui nous seraient éternellement acquises.

Écrit par : Nef | 19/06/2007

@Hervé Torchet
J'avoue avoir adoré le style victor-hugolesque du titre de ton post "le modem fusille 100 députés UMP", c'est très "Les Misérables" et ça me plaît !
Sur la boboïsation, je te rejoins. sur l'ump parisienne, tant que goujon tiendra la "barque" avec panafieu, on a un boulevard :-) Quand ils sont nuls à l'ump, ils sont très très nuls. Parfois, je me demande où ils les recrutent, leurs apparatchiks locaux. Tant mieux pour nous. On aura, je crois, une belle moisson d'élus Modem à Paris aux municipales 08. Enfin un peu d'air, de liberté de ton, d'audace et de saveur politique et citoyenne !

Écrit par : bertin | 19/06/2007

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