14/07/2007
Jean Giono, l’ombre féconde de Pagnol
C’est l’été, tout le monde se précipite vers le Midi pour trouver enfin un peu de soleil, et il faudrait, pour être cohérent, relire Giono.
Vous allez me dire que moi, je suis en Bretagne, et qu’un équivalent breton de Giono serait pertinent, mais j’ai beaucoup parlé de la Bretagne ces jours-ci, voici une occasion de faire un tour ailleurs. C’est bien à quoi l’écriture sert.
De Giono, deux textes par exemple : « Colline », presque une nouvelle, sur un incendie de garrigue, image familière de l’été, un moment rude ; et « Le hussard sur le toit », malheureusement mal servi par son cinéaste voici quelques années en dépit des efforts de la belle et triste Juliette Binoche et du vigoureux Olivier Martinez.
Le Hussard est un roman suffocant, tout entier envahi par une célèbre épidémie de choléra qui a sévi dans le sud de la France au XIXe siècle. On y est happé dès la première page et, un bon paquet plus loin, on referme la dernière avec le sentiment d’un malaise interminable et profond. Le réalisme de l’histoire est très déstabilisant et l’angoisse, que les gens devaient éprouver devant cette maladie ultra-contagieuse et mortelle presque à coup sûr, est palpable. On en sort claustrophobe et brûlé.
Si l’on se connecte sur un site de téléchargement de films, on pourra aussi voir ou revoir le cinéma de Pagnol dans lequel Giono joue un grand rôle ; la plupart des profondeurs de Pagnol, comme dans la « fille du puisatier » sont dues à l’inspiration de Giono.
Voilà de quoi oublier un moment l’effervescence inquiétante du chef de l’État.
Vous allez me dire que moi, je suis en Bretagne, et qu’un équivalent breton de Giono serait pertinent, mais j’ai beaucoup parlé de la Bretagne ces jours-ci, voici une occasion de faire un tour ailleurs. C’est bien à quoi l’écriture sert.
De Giono, deux textes par exemple : « Colline », presque une nouvelle, sur un incendie de garrigue, image familière de l’été, un moment rude ; et « Le hussard sur le toit », malheureusement mal servi par son cinéaste voici quelques années en dépit des efforts de la belle et triste Juliette Binoche et du vigoureux Olivier Martinez.
Le Hussard est un roman suffocant, tout entier envahi par une célèbre épidémie de choléra qui a sévi dans le sud de la France au XIXe siècle. On y est happé dès la première page et, un bon paquet plus loin, on referme la dernière avec le sentiment d’un malaise interminable et profond. Le réalisme de l’histoire est très déstabilisant et l’angoisse, que les gens devaient éprouver devant cette maladie ultra-contagieuse et mortelle presque à coup sûr, est palpable. On en sort claustrophobe et brûlé.
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Voilà de quoi oublier un moment l’effervescence inquiétante du chef de l’État.
16:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : livre, littérature, provence | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
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Le sexe, c'est sale?
Écrit par : Andy Verol | 15/07/2007
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