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03/09/2007

L’école pour la conscience.

Victor Hugo, après la Commune, défendait les coupables d’exécutions sommaires avec un argument qui lui ressemblait : illettrés, incultes, ils ignoraient la clémence. Pour Hugo, l’instruction conduisait (ou devait conduire) naturellement à l’élévation morale nécessaire aux grandes vertus : clémence, désintéressement… De là l’idée de l’école publique universelle.

Je répète assez souvent sa phrase qui place le militantisme du savoir en exergue de tout idéal démocratique.

Aujourd’hui, et depuis plusieurs décennies, une proportion très forte des classes d’âge est conservée dans la filière scolaire jusqu’à sa majorité, voire au-delà.

Peut-on dire qu’Hugo avait raison ? Les grandes vertus ont-elles progressé avec la scolarisation ? Je le crois.

Voilà un bon sujet de réflexion à la veille de la rentrée…

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