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09/10/2007

Désignation des candidats du MoDem aux municipales : il faut voter.

Les rumeurs les plus diverses courent en ce moment sur la désignation des têtes de listes du MoDem aux prochaines municipales. On dit d'abord que la procédure serait confiée aux structures actuelles de l'UDF, ce qui paraît paradoxal. On dit aussi que le comité restreint autour de Bayrou tranchera seul et en dernier ressort, ce qui semble étroit.
 
Le tout se fait sur fond de naissance difficile pour le MoDem : parti unitaire ou fédération de type "vieille UDF" (d'avant 1998) ?
 
En somme, le système n'en finit pas de faire payer à Bayrou son beau score de la présidentielle.
 
Le système se défend.
 
Le maillon faible de l'entourage est devenu celui que l'on croyait le plus fort : Michel Mercier, sénateur et président du conseil général du Rhône, penche ouvertement pour un rapprochement avec le pouvoir, alors même que ce rapprochement n'est pas logique dans un choix d'autonomie politique où les alliances de second tour doivent se déterminer au soir du premier tour et pas avant.
 
Il faut donc là rappeler qu'en 2004, lorsque Bayrou lança des listes autonomes UDF dans toutes les régions métropolitaines, deux firent exception : la Picardie où Robien conduisait une liste d'union UDF-RPR (était-ce déjà l'UMP ?) et Rhône-Alpes où Comparini menait une semblable union. Voici donc prouvé que les sillons se creusent toujours dans le même sens.
 
Il est vrai que Michel Mercier a essuyé au début de l'été une très vive offensive de Jean Arthuis qui était sur le point de scinder le groupe UDF-UC lorsqu'une transaction est intervenue. Il est manifeste que Mercier a perdu cette bataille et qu'il gère sa défaite à sa façon.
 
Quoiqu'il en soit, dans ce brouillard collant, Bayrou vient de réaffirmer sur La Télé Libre son refus d'entrer dans la majorité de Sarkozy et dans le gouvernement. On ne mesure pas encore l'impact de cette prise de position sur ses relations avec Mercier, sur l'avenir du suicide de l'UDF et sur la genèse du Mouvement Démocrate.
 
Mais il est évident que le choix des têtes de listes et des stratégies municipales progresse à grands pas dans l'esprit de Bayrou.
 
Quitterie Delmas, sur son blog, vient de prendre une position très offensive pour que les investitures soient confiées aux militants eux-mêmes et elle a raison. Comme le choix d'un candidat dans une très grande ville est affaire de stratégie nationale, il me semblerait juste que Bayrou propose ses candidats au suffrage de ses adhérents, qui pourraient alors les refuser éventuellement.
 
Vive la démocratie.

Commentaires

Mercier est "p*** et soumis".
Ecoeurant et désolant...
Sa rondeur est lâcheté : je comprends pourquoi Anne-Marie a jeté l'éponge.
Il espère faire gagner Perben aux municipales mais il aura du mal, le maire de Lyon qui a démarré lentement a finalement un bon bilan.
Le problème à Lyon est que, quel que soit le parti politique, de gauche ou de droite, les élus doivent s'aligner sur les états-majors. Michel Noir a ainsi été cassé par le RPR : trop indépendant.
Ne faudrait-il pas maintenant compter plutôt sur Villepin ?

Écrit par : Rosa | 10/10/2007

@ Rosa

Attendons de voir ce que Bayrou (et Mercier, d'ailleurs) va faire.

Écrit par : Hervé Torchet | 11/10/2007

J'ai cru comprendre que Mercier quittait Bayrou...
Je retrouve ma vieille crainte des centristes même si je partage parfois leurs idées : ils ont tendance à naviguer à vue....

Écrit par : Rosa | 11/10/2007

Bonsoir, Hervé.
C'est amusant, juste avant de me faire jeter de chez Bayrou, j'ai dit à Alexandre Nardella qu'il y aurait sûrement des problèmes de fidélité avec michel mercier, qe je félicite pour ses prises de position. C'était en juin dernier. On me prenait pour un fou. Voilà que les choses se déroulent ainsi que je l'ai dit. Dommage de tout gâcher de cette manière.
Bien à toi,
Félûre.

Écrit par : Félûre | 14/10/2007

@ fêlure

anonyme ?

Écrit par : Hervé Torchet | 15/10/2007

Oui, jusqu'à ce que je devienne enfin ce que je suis. Mais en me lisant, il n'est point difficile de me reconnaître.

Écrit par : Félûre | 15/10/2007

Juste un mot pour dire qu'il n'y a pas eu deux mais six régions où l'UDF a fait liste commune avec l'UMP au premier tour:

L'alsace, rhone alpes et PACA à cause des risques du FN, Picardie, pour de Robien, Poitou Charente pour raffarin et Auvergne pour vge.

Il convient de rappeler qu'à l'issue du premier tour, il y a pluseirus régions où les listes UDF se sont purement retirer car l'UMP n'en voulait.

Résultat, quelque soit le cas de figure, les régions ont été perdu et avec elles, plusieurs sièges de conseillers régionaux UDF, pour rien.

J'espère que nous ne ferons plus la même erreur.

Écrit par : Guillaume A | 15/10/2007

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