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19/11/2007

Laurel et Hardy dans le XIIe arrondissement de Paris.

Pauvres habitants du XIIe arrondisement : après le désopilant et ridiculissime "avocat" Arno Klarsfeld, infatigable boute-en-train du rire malgré soi, les voici affublés du tandem zig-et-puce de la politique parisienne, le renégat Cavada et l'infatigable Christine-Marie-Chantal Lagarde, ineffable ministre de l'économie d'un gouvernement banqueroutier, capable de proférer des énormités telles que "l'essence est trop chère ? qu'ils aillent à bicyclette !", digne des ragots les plus cruels qui ont couru sur la reine Marie-Antoinette et ses brioches. Seulement, la phrase de Marie-Antoinette, elle, elle est apocryphe.
 
À vrai dire, le départ de Cavada du MoDem n'est pas une entière surprise : la façon dont l'ex-journaliste de la "Marche du siècle" avait évoqué ses perspectives dans le XIIe en tentant d'y imposer une liste commune MoDem UMP contre toute raison indiquait clairement que ce député européen avait déjà choisi d'abandonner Bayrou.
 
En vérité, je dois dire que la douche froide, me concernant et s'agissant de lui datait du soir du premier tour de la présidentielle : Cavada arriva au siège de l'UDF, positivant certes d'un argument incontestable : aucune famille politique n'avait, jusqu'à Bayrou, presque triplé son pourcentage de voix d'une élection générale française à l'autre ; mais aussitôt, il ajouta que, de toutes façons, Bayrou n'était pas prêt à assumer la présidence de la république.
 
Ah bon ? Alors pourquoi avoir fait sa campagne ? Où est la cohérence ?
 
Et d'ailleurs, le lendemain même, la presse spécialisée indiquait que France Télévisions avait pris une option contractuelle sur un nouveau cycle d'émissions de "la marche du siècle". Il semblait qu'il y eût eu là quelque chose qui tintait comme trente deniers, mais peut-être ai-je l'esprit mal tourné.
 
Toujours est-il que la campagne de Marielle de Sarnez pour le MoDem parisien démarre dans la clarification certes, mais dans l'épreuve. Gageons qu'elle saura rebondir.
 
Quant aux habitants du XIIe, ils sont autorisés à en vouloir à mort à l'UMP qui ne cesse de leur envoyer ses fonds de poubelle. 

19:40 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, MoDem, Bayrou, municipales, Sarnez, Paris, UMP | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Merci pour cet excellent article.

http://www.lefigaro.fr/politique/2007/11/17/01002-20071117ARTFIG00045-cavada-et-lagarde-en-tandem-dans-le-xiie-.php
" Mais Cavada rêve d’être ministre, glissent ses détracteurs, et, à 67 ans, ne voulait pas courir le risque de mécontenter le chef de l’État. «Sarkozy lui a promis la Culture», avance-t-on au QG de Panafieu."

Écrit par : Géraldine | 19/11/2007

Pfff... Quel dégoût... Merci pour cet article, néanmoins...

Cordialement,

Hyarion, le démocrate anarcho-monarchiste.

Écrit par : Hyarion | 20/11/2007

Le billet m’a fait sourire, le 12ème n’est pas gâté, effectivement c’est une succession de charlots, Klarsfeld aux législatives c'était déjà le pompon, certes pas autant que Sylvie Noachovitch à Sarcelles,alors là je dois dire qu’on a pas fait mieux ou pire c’est selon! Mais jusqu’où iront-ils…!

Écrit par : lilou | 20/11/2007

Les commentaires sont fermés.