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22/04/2009

Hadopi : merci aux eurodéputés (Sarnez et Quitterie inside).

Après le vote en commission, qui donne à penser que le parlement européen réitérera en séance plénière son opposition à l'Hadopi et sa volonté de faire obstruction au paquet télécom tant que le gouvernement français n'aura pas renoncé à ce funeste projet, il faut exprimer nos remerciements à nos parlementaires européens, qui ont le courage de défendre nos droits et nos libertés. Je place donc à la fin de cette note la capture d'émission faite par Buildfreedom voici quelques jours, où Marielle de Sarnez formule avec précision les raisons pour lesquelles le projet Hadopi doit être abandonné.

Le combat contre Hadopi, je le mène avec mes lecteurs, je tente chaque jour de transmettre les principaux faits ou textes qui apparaissent sur la Toile. Je le fais pour les principes de liberté et de partage, je le fais aussi pour Quitterie, car je sais qu'il lui tient à coeur.

Je suis triste du retrait de Quitterie, je le comprends, ou ce que je n'en comprends pas lui appartient et échappe donc à mon souci de comprendre, mais les beaux mots de Quitterie me manquent, sa ferveur, ses convictions, son intelligence, son énergie, me manquent, et manquent à mon avis à une multitude d'autres que moi.

L'activité de blogueur comporte une part de liberté (s'exprimer) et une part d'astreinte. Quitterie a dit le mois dernier au Social Media Club qu'elle n'avait plus envie de se forcer à trouver des sujets pour écrire sur son blog. Il y a parfois une réelle saturation chez les blogueurs, un besoin d'échapper à la monotonie de la quotidienneté, du rythme imposé, des commentaires uniformes. Un blogueur, comme un journaliste ou un écrivain, est parfois prévisible, il devient prévisible, prévisible pour les autres, et pour lui (ou elle)-même. Tout cela fait sans doute le silence de Quitterie.

Elle lira probablement ce texte et je veux qu'elle sache, notre égérie, que nous n'oublions pas les beaux jours de la campagne 2007, ni ceux plus troublés du printemps 2007, ni la campagne interne du début 2008, ni aucun moment passé, et que nous qui l'aimons, nous attendons avec patience qu'elle ait envie de reprendre son clavier pour venir nous dire les choses importantes que nous avons toujours trouvées sur sa page. Allons, Quitterie, on t'aime, et on adore te lire, tu nous manques affreusement et on voudrait savoir que faire pour te redonner envie de nous écrire.

C'est aujourd'hui la Journée de la Terre. En d'autres temps, Quitterie aurait eu envie de nous en parler, je ne crois pas la trahir en l'associant donc à cette mention de l'événement mondial.

 

09/12/2008

Série de portraits avant de partir.

Puisque je vais partir vendredi, sans retour en fait (la politique ne m'intéresse pas et la raison que j'avais d'y agir n'existe pas), je vais dire quelques petites choses que je sais ou que j'ai analysées sur différentes personnes et différentes circonstances passées, revenir un peu sur diverses questions d'argent et de financement, exprimer mon opinion sur certaines personnes, le tout, donc, d'ici vendredi.

Je n'ai pas de raison de me taire, puisque je ne suis plus tenu par l'affection que j'ai pour Quitterie.

Il y aura quelques histoires du CDS, de l'UDF, de Bayrou, de Sarnez, d'Éric Azière, des histoires de rémunérations sans cause, et puis mon opinion sur Sarnez, sur Bayrou et enfin sur Quitterie.

28/10/2008

Conférence nationale : la fin et la photo de Quitterie Delmas.

Voici la dernière des vidéos que je consacre à la conférence nationale de dimanche. On peut trouver l'intégrale des discours sur la page Dailymotion du Mouvement Démocrate. J'ai sélectionné, pour cette dernière partie, dans mes images, les passages qui me paraissaient les plus significatifs. Je commence par Jean-Luc Bennahmias qui a eu la malchance de s'exprimer juste après Kahn, sans qu'on ait pris la peine de lui "rincer" la salle ; il dit des choses utiles et vraies. J'ai pris presque tout Jean Lassalle, dont l'éloquence est en progrès constant, qui nous parle de la terre, de sa terre, de notre horizon : le succès ou la IIIe guerre mondiale (rien que ça), en quelque sorte "vaincre ou mourir", chacun sait ce qui lui reste à faire. Puis Corinne Lepage, qui surprend un peu en rangeant le "développement durable" au placard : ça a été un slogan"... "je ne suis pas sûr que ça suffise" devant les difficultés actuelles. Ce qui n'empêche pas Marielle de Sarnez d'en appeler aux "mises aux normes durables" des bâtiments publics et civils.

Puis les remerciements de Bayrou, on se disperse, je cours vers la rue de l'Université où débute bientôt la commission "Jeunes et attentes d'Europe" de Quitterie Delmas, à laquelle je participe et dont je filme la préparation de la photo finale... ce qui permet de terminer sur une image de Quitterie Delmas.

Voici deux photos, prises l'une par Christophe Grébert, Quitterie entre Denis Badré, sénateur maire de Ville-d'Avray, et Pierre Creuzet, conseiller municipal de Nanterre (le tout dans le Sarkoland), l'autre sans doute par Franck Vautier, nien que ce soit Virginie Votier qui l'ait placée sur Facebook, où l'on voit Quitterie, le même Pierre Creuzet, et Jean-François Kahn.

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Et voici enfin la vidéo :

 

14/10/2008

Premier conseil départemental parisien : la vidéo.

Au moment où je m'en suis allé, la première réunion du conseil départemental parisien se passait bien, on débattait de la crise financière et économique et on votait pour élire les 81 (!) membres du bureau du mouvement départemental.

Marielle a bien conduit la séance et, d'une manière générale, les échanges ont été de bonne tenue.

J'ai cependant des observations à faire, je les ferai dans une toute prochaine note.

Voici la vidéo, presque brute, j'ai seulement été obligé de la raboter pour qu'elle tienne en moins de 20 mn, Dailymotion oblige. Bien entendu, on y voit Quitterie Delmas voter, profitez-en pendant que je fais ces dernières images.

 

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01/10/2008

MoDem Paris : l'équipe de Marielle et Quitterie.

Voici la dernière des vidéos que j'ai prises le jour de l'élection du MoDem parisien, c'est toute l'équipe de Marielle de Sarnez et Quitterie Delmas "ensemble pour un Paris une photo démocrate.

 

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30/09/2008

MoDem Paris : le dépouillement.

Voici l'avant-dernière vidéo de la journée de samedi à Paris. On y reconnaîtra à peu près tous les protagonistes mentionnés jusqu'ici, dont Benjamin Sauzay, MIP, Nicolas Vinci, Armand Hennon, mais aussi les gens d'"Horizon démocrate" du Val-de-Marne, Clément Le Ricousse, François Vitse (lequel, fraîchement élu dans la présidence collégiale, donne sa réaction à chaud), Fabien Engelibert, Sébastie Wildemann, Thierry Sébastien, et une quinzaine d'autres, mais aussi Margaux Gandelon, Martial Guillet, et Franck Vautier, Fabien Neveu, Sébastien Soria, Hervé Jacob, Marie-Jeanne et Christian Grau-Chevallereau, Thomas Maubert, et l'équipe de Christelle, David, Fotini, et bien d'autres qui se reconnaîtront, et la vidéo est conclue par Virginie et, last but not least, par notre Quitterie.

 

MoDem Paris : une journée de vote.

Voici une vidéo sur l'atmosphère de la journée de samedi. Comme elle est plus longue, j'ai encore allégé la définition de l'image. Ce qui compte n'est pas de reconnaître tel ou tel mais de capter l'ambiance. Cela étant, on reconnaît bien tel ou tel. Et d'ailleurs si quelqu'un se voit et veut ses images en meilleure définition, elles sont à sa disposition.

 

29/09/2008

MoDem Paris, proclamation des résultats, l'intégrale.

En attendant de suivre les excellents conseils donnés par OAz et KaG, j'ai modifié ma méthode d'enregistrement de mes vidéos et, en allégeant celle-ci, j'ai pu la passer en continuité sur Dailymotion.

Les petits malins devineront, dans le public, qui est L'Hérétique.

Et bien entendu, hommage spécial à Quitterie Delmas.

 

Élections internes : j'ai voté !

Le processus de vote à Paris, sa lenteur, sa complexité. On voit qu'il faut montrer patte blanche à quatre guichets successifs. Évidemment, après, il y a, comme récompense, le sourire de Quitterie Delmas...

 

28/09/2008

Élection du MoDem parisien : début de la proclamation des résultats.

Voici le début de la proclamation des résultats parisiens hier soir (ou plutôt ce matin très tôt). On reconnaît autour de Quitterie Benjamin Sauzay et MIP. Nicolas Vinci n'est pas loin. L'orateur est Armand Hennon, président de la commission électorale parisienne.

La liste pour la conférence nationale, codirigée par Quitterie, obtient 780 voix, soit une bonne centaine de plus que celle conduite par Marielle pour la présidence du mouvement départemental.

Je donnerai la suite de la proclamation des résultats un peu plus tard, mais le transfert sur Dailymotion est interminable. Si quelqu'un a une solution pour améliorer les choses, n'hésitez pas. Je procède de la façon suivante : je charge les vidéos de la caméra sur le logiciel IMovie dans l'ordinateur (MacBook). Une fois le découpage satisfaisant, j'exporte la séquence dans ma rubrique séquence, via Quicktime. Une séquence longue de plus de 4 ou 5 minutes pèse alors trop lourd pour passer sur Dailymotion.

Ces précisions données (parce que je débute dans cet exercice), voici la vidéo :

 

Une bonne chose de fête.

Eh voilà : j'aurais dû accepter l'offre de L'Hérétique qui me proposait de partager son riz, finalement je n'ai pas dîné.

Tant pis : la journée a été belle, longue, mais belle.

Formidable idée, partout en France (et même dans le monde, n'est-ce pas Arnaud Hoyois ;-)?), le vote le même jour. Des milliers et des milliers de démocrates français qui empiètent sur leur samedi et qui se déplacent pour voter ensemble, d'une seule volonté. C'est une centaine d'exécutifs qui a été pourvue aujourd'hui, mais cette centaine compose un seul appareil, une seule architecture voulue par une même communauté de destins. Les démocrates se sont équipés, dans un considérable élan, comme une lame de fond.

Et du coup, cela a été une occasion de communiquer pour François Bayrou et pour les autres dirigeants du Mouvement Démocrate.

Un beau et grand succès donc, une excellente idée, une organisation lourde, innovante, certes susceptible de perfectionnements, mais tout de même satisfaisante. Je sais que les uns ou les autres vont brandir tel ou tel contre-exemple, mais qu'ils envisagent le tout et non la fraction, et alors leur opinion sera objective et positive.

À Paris, le vote s'est déroulé dans un climat désagréable. Des noms de gens passés au Nouveau Centre ou simplement disparus des fichiers avaient été inscrits sur des listes, ces listes ont été amputée pour l'une et retoquée pour l'autre, en fonction de règles statutaires que les spécialistes apprécieront, on nous a tout dit et prétendu sur nos blogs, on nous a pris à parti. Et finalement, je crois sincèrement que des bonnes volontés ont été instrumentalisées par des malveillants, qui ont exploité la situation pour donner à croire comme d'habitude qu'au MoDem, tout est antidémocratique, faussé, tripoté, alors que justement, ce que nous avons vécu aujourd'hui à travers la France entière est un incomparable exercice démocratique.

Plus de 1100 adhérents parisiens se sont exprimés par un vote et il était piquant de voir les mêmes adversaires qui nous accusaient de toutes les vilenies tenir voiture ouverte et signalée, juste devant le siège rue de l'Université, et dans cette voiture distribuer les procurations rédigées en blanc. J'avoue que c'est pour éviter ces trafics de procurations qu'au temps de l'UDF nous avions proscrit les procurations : un homme (ou une femme), une voix, c'était plus clair.

Mais je reconnais que dans les régions, si l'on ne peut voter par correspondance, certains adhérents peuvent avoir de longues distances à parcourir pour voter, ce qui peut les en dissuader, et que l'usage de procurations réelles et sincères prend alors un sens.

Un excès de formalisme a considérablement ralenti les opérations de vote. Le contrôle des fichiers, dans un département (Paris) qui compte en principe plus de 6500 adhérents, est une chose très lourde, ce sont 200 pages de fichiers qu'il faut manipuler pour trouver le nom de chaque personne qui apparaît. Une seule table était consacrée à cette étape, c'était trop peu, le double aurait été justifié. Ensuite, le processus allait de soi, mais une table de distribution des bulletins de vote s'est crue investie de la tâche de recontrôler ce qui avait déjà été admis par le guichet précédent, d'où redoublement de lenteur, d'esprit procédurier, d'énervement, et finalement des dizaines (peut-être des centaines) d'adhérents excédés de devoir suivre une filière de plus d'une heure et demi pour voter, et renonçant en fin de compte à le faire.

On verra tout ça lorsque j'aurai réussi à exploiter la vidéo que j'ai réalisée.

Le dépouillement a duré cinq heures ! Encore n'y avait-il qu'une liste pour la conférence nationale, comme dans beaucoup de départements. Je n'ai pas entendu de réclamation. En revanche, la tête de liste battue a eu des phrases très dignes qui rendent hommage à sa maturité.

J'avais pronostiqué que le score tournerait autour de 65/35, ce fut 62/38 pour la présidence et 61/39 pour le conseil départemental. Sur 9 coprésidents collégiaux, notre liste en a obtenu 6 et l'autre 3. La présidence parisienne comptera 5 femmes et 4 hommes, bravo à eux tous. Sur 368 conseillers départementaux, nous en avons 225 et eux 143, dont moi qui ne serai pas le plus assidu je dois le reconnaître.

Enfin, hommage a été justement rendu à Quitterie, qui coprésidait la liste pour la conférence nationale devenue liste unique par l'invalidation de l'autre.

Et c'est mon tour : j'ai dit, pendant la campagne présidentielle l'an dernier, que je souhaitais lui transmettre le modeste flambeau de ce que je savais de la politique, de nos idées, du cheminement de l'engagement. L'injustice qu'elle a subie a soudé notre équipe et cristallisé mon rôle parmi les siens.

Aujourd'hui, je crois n'avoir plus rien à lui apprendre, c'est plutôt à elle de me guider, ou ce serait à elle de le faire si mon investissement avait un sens et un avenir, ce qu'il n'a plus guère au-delà du soutien que je lui accorde et que je donne sans mélange mais sans calcul, à elle comme à notre MoDem.

La campagne qui vient d'aboutir met notre mouvement sur pied, l'enfant est vivant et peut voler de ses propres ailes, je vais en profiter pour me consacrer plus au reste de mes activités, et sans doute au confort de mon blog si mes lecteurs trouvent un intérêt à m'y rencontrer.

Il y a près de deux années que j'ai ouvert ce blog pour épauler la campagne présidentielle et Quitterie. Cette période a été si dense qu'elle ne me paraît pas pouvoir trouver d'égale. J'adresse mes voeux à notre équipe et surtout à Quitterie, qui m'est chère.

26/09/2008

"Ensemble..." là où ont commencé les cafés démocrates de Quitterie Delmas.

Ils m'ont manqué, les cafés démocrates de Quitterie Delmas. Ils me manquent.

Ce soir, nous sommes allés, colistiers de Quitterie et Marielle, là. Là, au café "Le Margeride", place d'Italie, là où tout a commencé.

Voici seize mois, nous étions là, quatre-vingts je crois, parce que le système avait produit une monstrueuse injustice : Quitterie n'avait pas été investie dans la Xe circonscription de Paris. Nous étions là pour la réchauffer, pour l'entourer. Elle, forte dans l'adversité, avait décidé de créer là ses "cafés démocrates", pour faire revenir la politique à sa source : les cafés qui, avant la Révolution, ont abrité et nourri le bouillonement des philosophes et des intellectuels.

Cafés démocrates.

Et y revenir, seize mois plus tard, pour une campagne conduite par Marielle, ce n'est pas une revanche, c'est une victoire, une victoire contre la logique implacable de tous les systèmes. L'être humain est plus fort que tous les systèmes, il est capable de triompher de lui-même.

Mais bon sang, qu'ils me manquent, les cafés démocrates.

Cette conviction que nous avons eue que, quoi qu'il pût arriver, nous défendions une juste cause, quoi qu'il pût arriver, nous ne reculerions pas. Quoi qu'il pût arriver, nous étions dans notre droit. Tout cela ne reviendra pas, parce que nous avions raison et parce que nous avons triomphé d'un système absurde.

En janvier, avec la campagne pour l'élection du conseil national, j'écrivais avec déjà beaucoup d'émotion que, quoi qu'il pût arriver, le scrutin refermerait le cycle des premiers "cafés démocrates" ouvert en mai 2007. Une époque était terminée. D'autres cafés démocrates ont eu lieu après, ensuite, dans un autre quartier, sur d'autres bases, puis le silence s'est fait.

Et nous revoici là, là où tout a commencé.

Et parmi nous, quelques-uns des premiers jours : Virginie (que j'ai oubliée et qui a bien fait de se signaler), MIP, KPM, Benjamin Sauzay, Guillaume Desrosiers, Nicolas Vinci revenu de sa Finlande, Thomas Deslypper, et un débarquement chaleureux de ceux du Val-de-Marne, ceux des premiers temps aussi : Clément Le Ricousse, Fabien Engelibert, et Thierry Sébastien, et Nicole Martin, parce que Paris, ce n'est pas que Paris, et François Vitse d'"Horizon Démocrate". Même mon vieux complice Éric Azière était là.

Oh nous sommes un peu fatigués, après une semaine bien chargée : ce soir, Quitterie a intitulé notre collectif "Ensemble pour un Mouvement Démocrate" et j'ai répondu machinalement "mais non, c'est "Ensemble pour un mari démocrate"". La semaine a été longue.

Demain, nous allons voter. Nous allons voter pour notre collectif, pour Marielle, pour Quitterie, pour Thomas, Céline, Delphine, François, Jean,  Franck, Frantz, Armand, pour des centaines d'autres candidats sur l'une ou l'autre des listes de notre collectif "Ensemble pour un Paris Démocrate". Nous allons voter pour édifier enfin notre Mouvement départemental.

Je le fais parce que, quoi qu'il puisse arriver, je garde en moi la trace du travail étonnant d'une petite bonne femme inoubliable : Quitterie Delmas.

25/09/2008

Quitterie Delmas me répond !

Je donne ici connaissance d'un commentaire que Quitterie vient de déposer sur ma note précédente :

"Je suis heureuse de vous apporter quelques précisions :

Je me suis opposée à un système. Pas à une personne, à un système.

Système que mes adversaires d'aujourd'hui ont allègrement cautionné et auquel ils ont largement contribué pendant des années, sans jamais se poser une seule question.

Ce n'est pas ce que j'ai choisi : j'ai choisi le chemin de la contestation constructive, quitte à faire une croix sur mes propres opportunités pour réclamer un changement de règles du jeu. Ce fut dur, parfois violent. Les pires étant évidemment ceux précités. (évidemment pas les nombreux adhérents de bonne foi sur l'autre liste avec lesquels je partage des valeurs fondamentales et les mêmes aspirations, que je salue ici).

Nous nous sommes battus à très nombreux au moment des statuts, des différents règlements pour obtenir des immenses progrès avec une écoute sans précédent de nos leaders. Ce sont des gages de confiance. Et je suis très fière de dire que même s'ils sont parfois encore perfectibles, encore à expérimenter, nos règles du jeu nous permettent une transparence et un respect de tous, que ce soit pour la collégialité, les investitures, la structuration de notre mouvement.

Où étiez-vous lorsqu'il fallait défendre cette exigence démocratique ?!!

Quand la confiance est là, on se soude, on se soutient, on fait face aux manipulations extérieures, on se bat ensemble. C’est souvent ce qui nous manquait. En tous les cas, moi, ça me manquait.
Aujourd'hui, on fait des forces de chacun les forces de tous, on trouve sa place, on devient complémentaires, on ne voit plus l'autre comme un danger, mais comme une chance de se tirer collectivement vers le haut.

Nous avons besoin de Marielle de Sarnez parce qu'elle a des qualités qu'aucun d'entre nous n'a encore aujourd'hui. (Il ne tient qu’à nous de grandir !). Une connaissance parfaite de la vie politique, une résistance à toute épreuve, une fidélité irréprochable et exemplaire. Une grande notoriété. Et que vous le vouliez ou non, François Bayrou ne serait pas ce qu'il est sans elle.
Nous avons besoin de Marielle pour faire émerger notre génération, nous nous appuyons sur elle, comme elle s’appuie sur nous. Peu à peu, nous serons capables de reprendre ce flambeau de résistance politique. Elle doit nous transmettre son savoir. Nous devons lui apporter notre vision, nos idées sur l’Alternative politique.

Les difficultés que j'ai rencontrées avec Marielle de Sarnez et les difficultés qu'elle a rencontrées avec moi, n'en déplaise à ceux qui les ont induites, nous ont rapprochées.

Marielle a des défauts, moi aussi. Et chacun de vous. Nous avons décidé de mettre des gardes fous, des règles empêchant nos travers humains. Je l'ai dit en public et je le répète, j'aurai été à sa place j'aurais été comme elle. Ce n'est pas les personnes qu'il faut changer, surtout quand elles sont indispensables, ce sont les règles. Pouvoirs et contre pouvoirs. Gouvernance. Leadership, responsabilités et collégialité. C'est ce que nous avons fait depuis un an, collectivement. Nous pouvons en être fiers.

Pour le reste et sur les éventuelles négociations, au risque de vous décevoir il n'y en a pas. Mais je vous remercie pour le bon buzz que vous avez fait, chers adversaires par vos mails anonymes.

Quelle rumeur avez-vous colportée ? Je serai candidate aux européennes ? Bien sûr que je suis candidate à la candidature aux européennes, et que j'enverrai ma lettre de motivation à la commission expliquant mon souhait de servir le Modem lors de ces élections qui me tiennent particulièrement à coeur. Parce qu'il y a un immense défi à incarner l'Europe de notre génération ! Un immense défi à combattre l'abstention : 3 jeunes sur 4 ne sont pas allés voter en 2004 !

Il se trouve que nous avons voté des statuts, que les candidatures sont ouvertes à tous, à vous aussi (et pourquoi pas à moi ;-) ?), que les adhérents se prononceront, et que je sois investie un jour ou pas, je suis fière de cette procédure. Et fière de m’y soumettre en confiance.

Ce n’est pas la question du jour. La question à laquelle nous avons à répondre en conscience : allons-nous renforcer notre Mouvement et nous mettre en ordre de bataille ? Allons-nous mettre toutes les chances de notre côté pour affronter les équipes surpuissantes des 2 partis majoritaires ?
Voilà, je me suis engagée avec Marielle de Sarnez et toute l’équipe Ensemble pour un Paris démocrate, je m’engage donc à l’exécution de notre projet.
J’assume et revendique ma décision au nom de ma foi dans l’offre politique que nous proposons aux Français, nous, les démocrates, et de ma reconnaissance à celles et ceux qui l’ont rendue possible ! Nos leaders, mais aussi vous !

Bon à part ça, le monde est juste entrain de partir en vrille, ce serait chouette qu'on relativise les "énormes" enjeux qui se déroulent chez nous pour ces élections départementales, au PS pour leurs motions, à l'UMP pour leurs régionales, sénatoriales, etc..., dès le 28, on arrête de se regarder le nombril, promis ?
Go !

Quitterie Delmas"

La réponse de Quitterie est magnifique et me satisfait entièrement.

23/09/2008

"Ensemble pour un Paris démocrate" : ma propre vidéo.

Il faut remercier notre ami J.-L. L., alias "Buildfreedom", qui réalise les excellentes vidéos de présentation des candidats du collectif. Voici donc ma vidéo prise hier soir. Ceux qui me connaissent entendront que j'étais très enrhumé.

 


Ensemble pour un Paris démocrate : café, adhérents, Marielle, Quitterie

Premier des quatre cafés politiques de la semaine décisive qui mène à l'élection des instances parisiennes du Mouvement Démocrate, sur les terres d'Élisabeth de Fresquet, devant l'église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle (où j'ai été baptisé, soit dit en passant) dans l'ouest parisien, donc.

Au moins soixante ou soixante-dix adhérents venus du XVe, du XVIe, du IXe, voire de plus loin encore, s'étaient déplacés pour ce premier rendez-vous de présentation du collectif "Ensemble pour un Paris Démocrate" et de ses objectifs. La formation (adaptée au cas par cas, a promis Marielle de Sarnez), la réflexion, la représentation par des porte-paroles thématiques, sont autant de pistes du projet très développé que mes lecteurs qui en seraient intéressés trouveront très facilement sur le site du collectif.

Un personnage très vif, qui s'était déjà exprimé la veille dans le XXe, a réitéré ses critiques et ses propositions sur les outils internet du MoDem, à quoi Quitterie Delmas et Céline Alléaume ont répondu chacune pour ce qui la concernait, d'une part que toutes les bonnes volontés étaient les bienvenues, d'autre part qu'un arsenal était en préparation dans les ateliers Ginisty.

Benjamin Sire a répété ce qu'il a écrit aujourd'hui sur Agoravox à propos de la mort d'un homme dans un incendie au huitième étage d'un immeuble social de la Ville de Paris. Il a mis e cause les responsabilités politiques, avec d'autant plus de vigueur que, voici peu encore, il était tout voisin du mort, dans ce même immeuble. Occasion, au passage, de noter aussi les retards de la politique psychiatrique de la France par rapport aux standards européens.

Franck Faveur a dialogué avec un jeune sur la jeunesse, Frantz Vasseur a plaidé (c'est logique) pour le collectif, Virginie a exposé sa vision de ce que serait une présidence collective, et Quitterie a décrit les activités de la conférence nationale, dont elle conduit la liste avec Jean Peyrelevade.

D'autres aussi se sont exprimés, par exemple pour remercier François Bayrou d'avoir milité pour que le mot "race" fût effacé de notre constitution, ou pour demander des précisions sur le travail des commissions.

Enfin, on a fini par boire et, l'ordonnance du Dr Quitterie étant que je dusse rester couché (elle n'a pas dit rester coucher, qui aurait eu un autre sens), je m'en suis allé achever de soigner mon rhume que j'ai déjà bien éteint grâce au bloody mary qui est souverain contre le rhume.

Un conseil : la vraie recette du bloody mary tel que Hemingway l'a inventé, c'est juste vodka, tomate et poivre ou tabasco, rien d'autre. Demain soir, je pense que je serai (enfin) frais comme un gardon.

20/09/2008

"Ensemble pour un Paris démocrate" à Paris XVIe.

Une vingtaine d'adhérents du XVIe arrondissement de Paris se sont réunis ce soir dans un café, rue de Passy, pour débattre de l'avenir du Mouvement Démocrate parisien. Outre Marie-Jeanne Chevallereau qui anime la section, Stéphane Cossé qui s'occupe d'une commission de réflexion, Philippe Claverie producteur audiovisuel, Frédéric Engel multicarte des lettres, Béatrice Lecouturier numéro deux de notre liste municipale, Françoise Tauzinat qui décide d'investissements d'un fonds social, Hugues de France architecte qui rentre de Dubai où il travaille en ce moment, Nathalie Lévy qui nous a rejoints après avoir figuré sur la liste sans étiquette de Claude Fain aux municipales du XVIe, Christian Grau candidat sur la liste de la conférence nationale, Mireille Cauvin candidate également, bref, une vingtaine, petit chiffre pour cet arrondissement, explicable à la fois par le beau soleil qui enchante Paris, par les journées du patrimoine, et par le fait que la section s'est déjà réunie cette semaine pour un café démocrate autour de Jean Peyrelevade. Fabien Neveu assumait l'articulation entre les régionaux de l'étape et les intervenants extérieurs, puisqu'il est adhérent du XVIe tout en devenant la cheville ouvrière de l'Internet de la campagne interne. Avec lui, ce sont trois de nos colistiers qui se sont déplacés de l'autre moitié de Paris : Nora Missaoui candidate sur la liste du conseil départemental, Armand Hennon et Virginie Votier candidats sur celle de la présidence.

Armand Hennon a clairement posé les enjeux du vote, répondu aussi aux questions sur l'autre liste. La conclusion a été qu'il y a des bons candidats sur les deux listes, sans doute une divergence de ligne politique, mais que tout le monde souhaite travailler ensemble après le vote. Marie-Jeanne Chevallerau a insisté sur les qualités propres de Marielle de Sarnez, j'ai évoqué la campagne européenne à venir et le fait que François Bayrou sera plus fort si celle qu'il nomme son "bras droit" est confortée par les adhérents parisiens.

Virginie Votier (qui a été félicitée pour son récent anniversaire), enfin, a recruté pour ses commandos téléphoniques et est repartie avec une liste bien pleine d'horaires de relance téléphonique, qui s'ajoute à la très grand activité de son équipe. Nous avons pu mettre l'accent sur l'équilibre entre expérience et jeunesse sur ces listes, incarné par exemple par le tandem Jean Peyrelevade - Quitterie Delmas.

Quelques photos :

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Stéphane Cossé et Béatrice Lecouturier

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Les mêmes avec Guilhem et j'ai le nom du quatrième, sur la gauche, sur le bout de la langue.

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Béatrice Lecouturier, Marie-Jeanne Chevallereau, Armand Hennon (cliquez pour agrandir).

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Une séance très studieuse.

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Marie-Jeanne Chevallereau, Armand Hennon, Philippe Claverie, François Engel, Françoise Tauzinat.

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François Engel, Christian Grau, Virginie Votier, Nora Missaoui, Fabien Neveu (cliquez pour agrandir).

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Marie-Jeanne Chevallereau, Armand Hennon, Philippe Claverie, Hugues de France, Frédéric Engel.

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Pour une fois, Virginie a pris la parole.

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Avec conviction.

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Mireille Cauvin est arrivée un peu en retard et s'est assise discrètement près de Stéphane Cossé.

07/09/2008

Quitterie Delmas, Marielle de Sarnez : l'Europe en marche.

Il est évident que le succès de la future campagne européenne conduite par Marielle de Sarnez aux côtés de François Bayrou est devenu indispensable à la mission qui échoit au Mouvement Démocrate, mission que l'Université de Rentrée a permis de toucher du doigt, en particulier en ce qui concerne l'état délabré de notre démocratie. Au passage, j'exprime mon souhait que soit démentie la rumeur qui voudrait qu'Eva Joly ait pu se laisser tenter par les sirènes de Daniel Cohn-Bendit, soit dit sans vouloir de mal à celui-ci, dont la connivence ou du moins l'instrumentalisation par Sarkozy paraissent évidentes.

Cette parenthèse refermée, on a pu mesurer très clairement les objectifs que se fixe le MoDem : liberté de la presse, séparation des pouvoirs, bonne gouvernance, saine gestion, investissement dans l'innovation, "écolonomie sociale" selon l'expression de Corinne Lepage, soit économie sociale irriguée par l'écologie, s'en nourrissant et la nourrissant, bref, un ensemble de perspectives toutes vitales qui forment un projet de société durable et éthique.

Un projet alternatif, qui se retrouvera certainement dans Bayrou 2012.

La campagne européenne est forcément un temps fort du développement de ce projet, puisque c'est à l'échelon au moins européen que beaucoup d'enjeux environnementaux et économiques peuvent être traités. Ca l'est aussi, puisque quoique la question posée aux citoyens y soit celle de la politique européenne de la France et de la politique générale de l'Europe, il y a un inévitable enjeu de politique intérieure : l'élection européenne sera pour nos concitoyens une occasion de tirer le signal d'alarme des dérives dangereuses que notre démocratie subit. Le Mouvement democrate se devra de monter aux avant-postes et dans certains domaines, nul ne pourra lui en contester la légitimité, tant notre système politique apparaît désormais verrouillé et miné par des intérêts souterrains.

En s'appuyant sur Quitterie Delmas et, avec elle, sur la nouvelle génération, sur ces jeunes actifs qui ont placé tant d'espoir en Bayrou lors de l'élection présidentielle, Marielle se donne les moyens de sa réussite.

La synthèse du "Fil Europe", à laquelle j'ai assisté ce matin et dont je donne des photos ci-dessous, a prouvé le savoir-faire de notre équipe, tant dans ce qu'elle possède d'expérience qu'en ce qu'elle offre de fraîcheur et de créativité.

Le plateau d'experts, de militants, de grands témoins, qui sont venus parler de l'Europe et dialoguer avec les 2000 participants de l'Université de Rentrée était exceptionnel : la venue d'Hubert Védrine, grand connaisseur des questions diplomatiques, celle de Jean-François Kahn, dont la voix apporterait beaucoup au parlement européen, celle de Robert Rochefort, du CREDOC, et de tant d'autres acteurs et analystes-clefs de notre époque, a prouvé que notre projet pouvait rayonner très loin et, vu les choix faits par Marielle, nul doute qu'il le fera.

Ce matin, l'éclectisme du plateau était flagrant : des députés européens forts d'une expérience parfois longue, de Jean-Marie Beaupuy créateur d'Urbane, à Jean-Luc Bennahmias, journaliste de formation, longtemps militant associatif et aux Verts, en passant par d'autres députés sortants, Bernard Lehideux qui a beaucoup parlé de l'Outremer dans la plénière suivante, Anne Laperrouze (Nathalie Griesbeck a été présente aussi), et à travers l'organisation thématique : politiques régionales de l'Europe pour Jean-Marie Beaupuy, politiques sociales de l'Europe pour Bernard Lehideux, la justice relevant soit d'Eva Joly, soit (c'est la seule à s'être exprimée sur ce sujet lors des plénières et dans un atelier) de Corinne Lepage qui est avocate chevronnée et bien connue en plus du reste, puis d'autres thèmes dévolus à de potentiels acteurs de la période à venir, jeunes pour certains, un peu neufs pour les autres : Philippe Berta qui a parlé d'université et d'investissement dans la recherche, Fadela Mehal qui a inventé les Marianne de la diversité, Jacques Marais et Franz Vasseur qui se sont exprimés sur l'agriculture, mon vieux copain François Pauli, secrétaire général adjoint du groupe ADLE, qui s'est penché sur les aspects institutionnels, Marie Dancourt qui a parlé pour d'autres d'un sujet que mes lecteurs trouveront sur le site du MoDem (je crois que c'est la croissance), et le fait que des jeunes, proches de Quitterie en particulier, aient pu jouer avec talent le rôle de rapporteurs de débats techniques dont ils avaient seulement été témoins (Nicolas Vinci, FX Pénicaud...), tout cela a démontré à quel point la dynamique sonnait bien, complète, créative, sans fausse note, capable de ramener le Mouvement Démocrate vers les scores les plus ambitieux.

Le choix des jeunes me paraît essentiel dans ce dispositif : comme Quitterie l'a très justement souligné dans l'atelier qu'elle a coanimé avec Jean-François Martins, 75% des jeunes, trois jeunes sur quatre, se sont abstenus lors des Européennes de 2004. S'il y a une crise de représentativité de l'Europe, c'est sans doute là, dans cette génération nouvelle, qu'il faut la chercher, et c'est d'autant plus illogique que c'est dans cette génération aussi que l'on trouve le plus de gens pour qui l'Europe est une donnée naturelle et non pas un sujet de polémique ou de doute. En promouvant des jeunes aux postes-clefs de sa campagne, parmi les candidats en vue, Marielle s'ouvre des possibilités de reconquête.

Qui plus est, en investissant Quitterie d'une mission thématique transversale enveloppant les jeunes et leurs attentes d'Europe, la première de nos députés européens a évidemment démontré à la fois son réalisme et son envie d'ouvrir des espaces nouveaux à notre mouvement.

Dans une campagne qui pourrait être organisée autour de grands thèmes, chacun porté par l'un des candidats premiers d'une région, le thème jeune devient crucial et un visage jeune pour l'incarner, encore plus crucial.

Pour toutes ces raisons, j'ai la conviction que la campagne européenne, placée sous ces bons auspices, a de grandes chances d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés, j'ai la conviction que le succès prévisible de Marielle et des siens est une pierre essentielle sur le chemin du Mouvement Démocrate pour le renouvellement des pratiques politiques, j'ai la conviction que tout doit être fait pour ce succès, autour de Marielle de Sarnez, autour de Quitterie Delmas.

Cap Estérel : mes dernières photos

Ouf, content de retrouver mon wifi perso à Paris. Il y aura une vraie réflexion à avoir pour améliorer la couverture wifi lors des prochaines universités, mais déjà, il faut saluer les efforts accomplis. D'une façon donc logique, je commence par extraire une photo qui date d'avant-hier, où Christophe Ginisty, parrain de notre nouvel outil Internet, et Childéric Muller sont en conversation (on peut cliquer sur cette photo et quelques autres pour les voir en grand.

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Pour en revenir à aujourd'hui, voici les photos de la matinée, en commençant par la synthèse des ateliers "fil Europe" qui se sont étalés sur les deux jours précédents. Il faisait plus que frais parfois froid, ce qui se voit sur certaines photos.

Quitterie Delmas se réchauffe tout en ajustant son propos avec Jean-François Martins. Au premier plan à droite, François Pauli.

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Les différents intervenants ont pris place à la tribune. De gauche à droite : Bernard Lehideux, Jean-Luc Bennahmias, Quitterie Delmas, Fadela Mehal, Anne Laperrouze, Jean-François Martins, je crois que la suivante est une députée européenne, ensuite vient Jean-Marie Beaupuy.

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Marielle de Sarnez ouvre la séance pendant que les derniers orateurs s'installent.

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François Pauli, sercétaire général adjoint du groupe ADLE au parlement européen est le premier à s'exprimer, en l'occurrence sur les institutions.

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Bernard Lehideux, député européen, traite de l'Europe sociale.

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Quitterie Delmas sur un thème volontairement transversal : "jeunes et attentes d'Europe" (synthèse de son atelier) : "Il faut regarder les peurs en face", il y a des freins, mais il y a aussi le programme Erasmus par exemple (elle cite comme moi "L'auberge espagnole" de Klappisch).

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Jean-François Martins prolonge le compte-rendu...

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... en parfaite cohésion (et cohérence) avec Quitterie.

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Marie Dancourt rend compte d'un atelier (je crois que c'est celui de Peyrelevade sur la croissance).

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Nicolas Vinci, tout frais rentré d'une année Erasmus en Finlande, a été le scribe de deux ateliers, il rend compte du premier...

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... et du second.

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Fadela Mehal, créatrice des Marianne de la diversité.

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Jean-Marie Beaupuy, député européen, créateur d'Urbane, parle de la politique européenne des régions.

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FX Pénicaud rend compte de l'atelier de Corinne Lepage qui est déjà en chemin vers le châpiteau pour la plénière.

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Jean-Luc Bennahmias a pour mission de parler du sport, mais il commence par s'évader de son cadre et se tourne vers les autres orateurs, avant de se lancer dans une très intéressante diatribe contre le rôle néfaste de l'opacité des procédures de décision du conseil européen ; comme moi voici quelques jours, il rappelle que "l'Europe, c'est la paix".

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Anne Laperrouze, députée européenne, est extrêmement sympathique, j'ai eu l'occasion de bavarder un peu avec elle, mais j'avoue que j'ai totalement oublié ce qu'elle a dit ce matin, qui était pourtant intéressant sur le moment.

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Jacques Marais et Franz Vasseur sur le délicat sujte de l'agriculture.

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Marielle fait la synthèse de la synthèse, vite fait, puis nous détalons vers la plénière et le châpiteau, éloignés de plus de deux kilomètres. Quitterie pique un cent mètres à travers un green de golf et bondit par-dessus une brodure.

 

À l'arrivée, Bayrou vient d'entrer sous le grand châpiteau, accueilli par une énorme ovation. Difficile d'évaluer entre mille et mille cinq cents personnes présentes à cet instant précis, sans doute plus près de 1500. Quitteri est aiguillée vers le premier rang, je la perds de vue, retrouvant l'espace dévolu aux blogueurs et aux journalistes, où je salue Patrick Roger assis juste devant moi. La horde des photographes est à l'oeuvre.

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À la tribune, de gauche à droite : Jean Peyrelevade, Bayrou, Marielle, Gilles Artigues, Bennahmias, Franck Faveur, président des jeunes. C'est Corinne Lepage qui parle à cet instant, elle va se tailler un franc succès.

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Je blogue en direct durant plus d'une heure, puis je file vers mon train, heureux de ces trois jours pleins où j'ai retrouvé de nombreux amis, la ferveur militante intacte.

Et puis, hier soir, j'ai dîné avec M. Sauvade, l'un de nos cinq maires du Puy-de-Dôme, et notre seul président de communauté de communes, avec un ancien secrétaire fédéral du PS du Cantal passé à l'UDF vers 1995 et qui a été l'un des artisans de la récente liste des municipales qui, à Aubagne, a fusionné avec celle du maire communiste pour le second tour, il s'en explique en soulignant que le maire communiste, au premier tour, n'avait pas voté Buffet, mais Bové, ce qui constitue en effet une nuance ; la quatrième personne de notre conversation est une ancienne candidate de la liste MoDem d'Asnières, ville où, au second tour, l'alliance avec le PS et une liste de droite a permis de battre le maire Aeschlimann dont les pratiques insultaient notoirement la démocratie. Bref, un dîner un peu inhabituel, ouvrant sur d'autres réalités.

Vivement la campagne européenne !

En attendant, Ensemble pour un Paris démocrate.

Cap Estérel : en direct, la dernière plénière.

Je donnerai plus tard dans la journée ou la soirée les photos de la séance de synthèse du "fil Europe" qui a traversé l'Université de Rentrée.

Je suis maintenant sous le châpiteau parmi ceux des blogueurs qui ont choisi de se retrouver avec les journalistes dans l'espace dévolu aux journalistes et aux blogueurs.

Franck Faveur, nouveau président des jeunes démocrates, s'exprime à la tribune sur l'Europe lui aussi, et sur l'université. Hommage à François Bayrou.

Étant donné que le liveblogging est, je crois, assuré ailleurs, je vais plutôt parler de l'ambiance en indiquant les temps forts. Comme il a plu la nuite dernière, j'ai les pieds dans l'eau et un rayon de soleil sur mon écran, j'essaie de ne pas laiser trop de fautes.

Corinne Lepage s'exprime tôt, ayant un train à prendre. Elle est très applaudie. L'hommage qu'elle rend à François Bayrou au sujet de la table-ronde d'hier est très vivement applaudi.

Elle a indiqué voici quelques jours avoir résisté aux sirènes de Cohn-Bendit. Logiquement, elle vante la fidélité de l'engagement. Elle indique aussi que 1500 personnes se sont déjà mobilisées par Internet pour participer aux commisssions. Elle propose que le MoDem soit le parti du dévelopt durable, très applaudie aussi. Elle s'est félicitée que le MoDem s'apprête à investir de nouvelles génératons pour les élections européennes. Elle milite pour "produire autrement", propre, pour une vie saine. Elle propose l'écolonomie sociale, vifs applaudissements, ce qui suppose aussi de réduire les inégalités. Aux USA aujourd'hui, le niveau des inégalités est celui d'avant 1920 !

La connexion a été plantée très peu après et les blogueurs la retrouvent maintenant seulement.

 

Corinne Lepage a déclenché une véritable ferveur. Gilles Artigues s'est exprimé après elle, puis Jean-Luc Bennahmias, et enfin Jacqueline Gourault, chacun développant le discours attendu.

C'est maintenant Jean-Marie Vanlerenberghe qui évoque l'esprit d'origine des universités d'été et se réjouit d'en retrouver l'esprit.

Le châpiteau est très plein, il y a bien eu plus de 2000 personnes présentes à un moment ou l'autre de l'université de rentrée. Beaucop de gens sont debout. Quitterie Delmas est vers le premier rang avec les intervenants des ateliers.

Les journalistes parmi lesquels je me trouve sont parfois très concentrés (Patrick Roger), parfois semblent lire leurs journaux, mais on les sent attentifs, notamment dès qu'il s'agit de la qualité de notre démocratie.

JMV se prononce pour que le MODem ait un projet clair et des règles respectées. Après les élections internes du 27, il va falloir mailler le territoire. Il annonce la création d'une newsletter informan sur la vie du mouvement dans les départements. À la fin de cette année 2008 nous aurons un mouvement en ordre de marche.

Parmi les blogueurs les plus notoires, Christophe Grébert, déosrmais élu de Puteaux et adhérent du MoDem, blogue ou se copnnecte debout. Nicolas Voisin, qui a réalisé sur Nuesblog d'excellents entretiens avec Bayrou pôur la présidentielle, est connecté dès que cela est possible...

Bernard Lehideux succède à Jean-Marie Vanlerenberghe. Nouvel hommage à François Bayrou, très applaudi. Il évoque sa rencontre avec notre député de Mayotte au moment de la dclaration de candidature de Bayrou.

Il salue Thierry Robert, élu de la Réunion, et d'autres qui ont fait des milliers de kilomètres pour venir. Bien sûr, il parle des Européennes. "NOus ferons une superbe campagne".

Jean Peyrelevade montre à la tribune. Il ne porte plus la minerve qu'i avait avant l'été. Lui aussi évoque le mariage nécessaire de l'économie et de l'écologie, en trois points. Il s'élève en revanche contre la proposition visant à la décroissance, lui préférant "un autre modèle de croissance". Il faut un effort d'investisement, la France devra investir davantage. Il se montre écoloigo-compatible avec Lepage et Bennahmias.

C'est le tour de Marielle de Sarnez. Elle remercie ceux qui ont organisé le fil Europe dont je parlais un peu plus haut.

Elle dresse un tabeau sombre de la France d'aujourd'hui. "12 impôts nouveaux depuis l'élection de NS", auquel va s'ajouter un impôt supplémentaire, comme toujours sur les classes moyennes. Notre pays a besoin de corps intermédiaires écoutés et respectés. Mettre une limite à la croissance sans fin des inégalités (vifs applaudissements). Nouveau modèle de développement durable.

"J'ai regretté que l'Europe n'ait pas parlé d'une seule voix avec la Chine" (applaudissements). Il faut que l'Europe se décide enfin à exister pour peser dans le monde. Laisser implanter des boucliers à Prague ou à Varsovie sans que nous Européens en ayons discuté est une erreur. Ce sont les Européens et non l'OTAN qui doivent assurer la défense de l'Ukraine et de la Géorgie. Il y a une fracture entre le peuple de Frace et ses parlementaires. Elle épingle aussi la fusion des services spéciaux.

À l'approche du discours de Bayrou, les carnets de notes sortent des sacs des journalistes. Grosse salve d'applaudissments pour la fin du discours de Sarnez, une partie de la salle se lève. Ovation.

Bayrou est à la tribune. Il remercie les adhérents du MoDem pôur leur unité. C'est la seule université, ces jours-ci, où ne se soit manifestée aucune volonté de fissure. "J'ai souvent plaidé pour que nous soyons un commandio. Un pour tous et tous pour un".

Moment d'émotion quand Bayrou évoque l'émotion de ces journées. Silence dans la salle.

Il remercie les adhérents et les bénévoles en termes chaleureux, gros applaudissements, il remercie aussi son équipe et ceux qui sont dans la salle, Abellatif OUali, député de Mayotte, le sénateur de la Réunion, le nouveau maire de Mont-de-Marsan, un député honoraoire, Nathalie Griesbeck, députée européenne, Jean-Marie Beaupuy, député européen, Jean Lassalle ("un homme des temps héroïques"), très vifs applaudissements.

Il remercie Olivier Henno, maire et conseiller général du Nord.

Il regrette l'absence de Geremek, qui avait acepté dêtre là, qui a trouvé la mort en Pologne en juillet. "une des plus belles consciences de la démocratie européenne". Une minute de silence. La salle se lève. Silence.

Applaudissements.

La mort de Geremek cet été précisément où l'histoire a "basculé". "On est revenu au temps de la force". La force assumée, mise en scène, de l'immense puissance chinoise aux JO. L'empire est redevenu l'empire du milieu, celui vers lequel tout converge. Et puis, à Moscou, la Russie a amnifesté de la mnière la pplus brutale et la plus désinvolte à l'égard des lois internationales, qu'elle ausi était de retour. Empire chinois, empire russe, est-ce que nous avons, dans ce choc des empires, quelque chose à dire ?

La question de l'Europe n'est plus celle des institutions, mais toute simple : "to be or not to be". Cette question va être posée aux Français. L'urgence européenne est de retour.

Question de l'Europe non pas hostile aux identités, mais les protégeant, c'est une question de la vie. Nous voulons être, exister, compter, être entendus. Le débat du XIXe siècle est là. Il nous revient comme terre européenne de trouver la vérité qui fera que l'Europe sera une attente nouvelle. Europe des peuples, des citoyens et de l'action.

Nous avons besoin d'une action européenne en matière de fiscalité. Les ultra (nationalistes d'un côté, libéraux de l'autre) sont contre, mais c'est très simple, s'il n'y a pas une réflexion européenne sur la fisclaité, les plus fortunés risuqent de se déplacer d'un pays à l'autre.

La connexion a de nouveau été plantée durant trois minutes.

Bayrou a été ultra-applaudi sur la lutte contre la corruption.

Il parle de la lutte contre la bureuacratio, Le nouveau pacte ruoepéen, il s'insurge contre l'injustice du RSA.

Ily aura l'affaire Tapie,le fichier Edvige, mais je suis obligé d'interompre, car mon trai ne m'attendra pas et mon billet n'est pas échangeable.

Je donnerai les dernières phots ce soir et un bilan ce soir ou demain.

Cap Estérel : photos d'hier.

Matin : Quitterie avec Ludovic Vigogne, de "L'Express".

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Pour Quitterie, la moitié du temps est au téléphone.

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Toujours à l'écoute.

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Malgré l'intimité relative.

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Table-ronde sur la démocratie : Jean-Claude Casanova, Daniel Schneidermann, Laurent Mauduit.

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Quitterie attentive.

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Bayrou passe le micro à Corinne Lepage (je sais, la photo est floue !).

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Interventions de la salle.

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En sortant, Quitterie organise la photo.

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Puis elle pose avec Jean-Pierre Nordmann, Marielle de Sarnez, Jean Peyrelevade et Céline Alléaume.

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Groupe élargi.

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Marielle, Peyrelevade, Quitterie, Céline.

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Jean Peyrelevade, Quitterie Delmas, Marielle de Sarnez, Franck Faveur, nouveau président des jeunes.

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Soirée autour de François Bayrou et Fred Vargas.

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Quitterie attentive, notamment lorsque Bayrou parle des FARC.

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À côté de Quitterie, Nicolas Vinci en mode liveblogging.

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Sous un autre angle.

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