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19/03/2008

Adhérents du MoDem, il faut faire bouger les choses.

Voici maintenant les élections municipales passées.
 
Elles ont apporté leur lot de succès et de frustrations. Il est apparu avec clarté que la nécessité de modifier l'inspiration de l'entourage de Bayrou était pour le Mouvement Démocrate une question de survie : il ne peut être question de gagner des points en s'appuyant sur des logiques qui ont fait leur temps.
 
Bayrou, avec "la France humaine", en 2002, à la présidentielle (thématique inspirée par Marielle de Sarnez), avait obtenu 59 000 voix à Paris. La même Sarnez, avec "un Paris plus humain" (la même thématique) a obtenu, à Paris toujours, 60 000 voix, au lieu des presque 200 000 de la présidentielle. Il n'y a pas photo et ce n'est pas avec les seuls 60 000 indécrottables (et respectables) humanistes parisiens que l'on pourra se placer en situation de conquête.
 
Il faut, comme à la présidentielle, des idées neuves et du sang neuf.
 
Il faut surtout que les adhérents soient écoutés. Je regrette beaucoup d'avoir lu, dans "Libé" hier, que Bayrou comptait "sélectionner" les responsables départementaux. J'ai apprécié en revanche qu'il les veuille jeunes et renouvelés.
 
Les sélectionner ? Et la démocratie ? C'est fait pour les chiens ?
 
Il faut donc envoyer clairement à Bayrou le message de ce que les adhérents souhaitent : une démocratie authentique et enracinée, un renouvellement intégral, un projet débattu partout et par tous.
 
À Paris, en particulier, il est urgent de soulever une lame de fond pour balayer des logiques qui n'ont jamais gagné et qui ne peuvent pas le faire. J'attends les prochaines propositions et analyses de Quitterie Delmas avec un vif intérêt

08:48 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : modem, adhérents. | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

@Herve : rectificatif : la cafe democrate est reporté dans quelques jours à cause de nombreuses réunions de section post campagne le même jour ou la même semaine, dès la date fixée, Quitterie l'annoncera sur son blog, ce sera au pavillon baltard certainement. Bien amicalement, virginie

Écrit par : virginie v | 19/03/2008

"Il faut donc envoyer clairement à Bayrou le message de ce que les adhérents souhaitent : une démocratie authentique et enracinée, un renouvellement intégral, un projet débattu partout et par tous."

Bien d'accord avec cela, mais comment faire pratiquement ? Ce type de démarche "démocratique" doit être organisée un minimum.

Autour de Quitterie ? Pourquoi pas, mais il ne faut pas non plus lui brûler les ailes ...

Écrit par : Spaulding | 19/03/2008

Je vous trouve un peu trop idéaliste... ce que vous dites est beau, la démocratie etc... mais sur ques critères allons-nous choisir nos représentants ? Sur leurs paroles ou sur leurs actes, leurs compétences réelles ? Et comment apprécier ces compétences ?
De la même manière que je me méfie des appareils, je me méfie de ceux qui crient à la démocratie à tout bout de champ, ça me rappelle d'autres époques et d'autres partis.
On a besoin de cadres compétents, ouverts et respectés et pas de démagogues fougueux.

Écrit par : Fotini | 19/03/2008

@Fotini: Sur le lot et Garonne nous travaillons à un processus de désignation de nos représentants, en trois étapes
1) Retours d'expériences
2) Elaboration d'objectifs et finalités pour le mouvement local.
3) Election du président départemental sur un projet en conformité avec les objectifs déterminés

L'ensemble des adhérents sera convié à ce processus ainsi que les instances régionales et nationales ...

Écrit par : Spaulding | 19/03/2008

@ Hervé,

J'ai également été surpris par la tonalité de l'article de Libé "surtout on continue comme si il ne s'était rien passé".

Je crois pourtant que les élections, qu'elles soient perdues ou gagnées, correspondent aux grands moments de la vie d'un parti politique et qu'elles doivent générer de vrais débats internes pour continuer à avancer tout en ajustant les méthodes, voire dans certains cas les lignes.

Une élection, c'est aussi un baromètre.

Je note avec un peu d'inquiétude que dans un article publié hier sur le site de l'AFP : "l'ex-conseiller de Paris François Florès (ancien Vert) a pour sa part estimé qu'il y aura probablement "un débat sur les alliances au sein de la fédération de Paris", mais qu'il n'y avait "pas d'alternative à la ligne qui a été suivie".

Tout cela ressemble un peu à "marche ou crève".

Florent

Écrit par : Florent | 19/03/2008

@ Hervé

Vous avez mal lu quand FB dis "...Département par département, nous allons sélectionner les personnalités qui seront demain nos acteurs locaux"

Il parlent de nous les adhérents !

Ils faudraient aussi que vous arrêtiez de psychoté, ca nous ferais des vacances...

Écrit par : juju | 19/03/2008

Il faut d'urgence arrêter d'axer la communication du modem ; sur la volonté de supprimer le clivage gauche droite !!
ce n'est pas un but en sois ! bon sang de bois.

En ne communiquant que sur ce thême le Modem se coule lui même .. Qu'est ce que cela sous entend dans la reflexion d'un francais moyen.. Ah tiens les gens du Modem veulent faire carrière politique au centre car il estime qu'il y a une place a prendre. C'est tout

Il faut reaxer d'urgence la comminucation sur pourquoi nous croyons qu'il est necessaire de crer un centre fort qui supprime le clivage gauche droite primaire.

-Pour eviter l'alternance repeter qui empêche la france de mener des projets sur le long terme, alors même que le defi ecologique nous pousse a envisage de nombreux projets a long terme.

-Pour reunir toute les forces intellectuel de la nation autour du meileur projet possible dans le monde actuel;
avec ses derive que l'on connais sur le plan de la finance, de la mondialisation, du retour d'un certain fascisme deguisé dans des pays.

-Par ce que la terre a besoin d'une revolution; et si l'Europe ne la commence pas, alors cela risque de venir de pays ou les choses sont moins simple. Quand bien même le liberalisme et le capitalisme ont permis a la terre de se develloper , il est utopiste de penser qu'en continuant de laissser une tel liberté au marché; ceux ci repondront a temps aux vrais besoin de la planète; qui sont la sauvegarde de la biodiversité, un meilleur partage des ressources, le tout accompagne d'une philosophie de vie non consummeriste.
Laisser les choses tourner sans plus de regle de control, sans plus de combat contre les derives du systême risque de nous mener a des conflits.. Il nous faut les anticiper ! Avant que les problème soit tel que plus personne n'ecoutera personne.

-Par ce que a l'heure de l'europe, et a l'heure ou L'ONU s'affaiblis; il est du devoir de la france de trouver la voie milieue de son âme; pour enfin avoir la force de combattre non plus en france même mais en europe et à l'ONU; Pour que les valeurs humanistes ne sombrent pas dans l'oubli pour un temps.

Et pour avoir l'air sincère il faut que les elus du Modem soit de veritable democrate desinteressé de toute carrière politique. Des elus contre le cumul du mandat; même si cela les desavantage dans un rapport purement comptable.
Il faut d'urgence que le Modem paraisse vraiment comme un mouvement different des autres; ou chez nous les elus n'ont pas la même importance que dans les autres partis; chez nous ce qui compte c'est la base du parti ultra vivante, son organisation et ses idées qu'elle estiment supérieur a toute volonté de carrière politique individuel. Les elus ne doivent être que de simple adherent qui porte en public le message du mouvement.
Tous nos elus devrait avoirune carrière professionel parrallele solide et qu'il apprecie; afin que leur carrière politique ne soit qu'un don; un passage dans leur vie.

Il y a bien d'autres choses a faire pour montrer que le Modem veux réellement faire une politique différente...
Par exemple sur des lois anticorruptions que devrais defendre n'importe quel elus du Modem...
par exemple sur une amelioration de l'independance de la justice et des different organes de controle de la republique.

Mais dire que l'on ne veux plus du clivage gauche droite, serait faire de la politique autrement est absurde !
C'est une erreur grossiere de strategie de communication.

Écrit par : casalonga | 19/03/2008

Assez d'accord avec casalonga ... même si briser le clivage gauche-droite est un objectif en soi, il faut peut être le rendre plus implicite. Le MoDem rien qu'en existant le fait déjà d'une certaine façon, et si certains veulent restés clivés, après tout, c'est leur problème et pas le notre.

Le MoDem pourrait effectivement axer sa communication sur le besoin d'un centre fort, pour éviter des mouvements de balancier trop importants qui ont tendance à créer une vie politique déséquilibrée, qui font que les grands partis préfèrent négocier avec les extremes plutôt qu'avec un parti du centre plus raisonnable. Il faudrait clairement faire passer la pilule aux Français toujours raisonner avec les extremistes - qui sont - j'espère que vous en convenez, en général assez immatures dans leurs projets globaux (même s'ils peuvent avoir raison sur un point, de temps à autre).

Bref, le temps des européennes pourraient être un temps pour ce discours : d'autant plus que la thématique de l'Europe est toujours le sujet sur lesquels les partis extremistes se jètent comme des charognards, comme on n'a pu le constater au travers de la déviation populiste des débats sur le TCE en 2005.

En politique, comme sur le champ de bataille, pour pouvoir exister il faut identifier les "ennemis", et les "ennemis" ce sont les extremes ... ce ne sont pas forcément spécifiquement le PS ou l'UMP, qui comme on a pu le constater aux municipales peuvent être des partenaires.

Écrit par : Yorgat | 19/03/2008

assez d'accord avec casalonga aussi "mais"… il suffit d'assister à une réunion d'une de nos Assemblées élues, et d'écouter les orateurs pour et contre un projet présenté par l'exécutif : souvent c'est une vague allusion au fond du sujet et un défilé d'a priori partisans. Changer la décision politique en France c'est changer cela, c'est mettre les réalités et les citoyens au coeur des mécanismes de décision, et c'est pas de la tarte.

C'est même ce qui a motivé mon engagement politique : j'ai été effaré en découvrant à 31 ans, à l'occasion d'un changement de métier, comment se prenaient les décisions publiques. Je me suis dit : une seule solution, un parti démocrate assez fort pour casser ce clanisme bipartisan qui stérilise notre État.

Tout à fait d'accord, en revanche, pour dire que le sujet n'intéresse pas l'électeur. (Et avant de travailler pour les pouvoirs publics, j'en ignorais tout). Et qu'il faut faire l'effort de sortir des combinaziones de couloir, tentantes - notre compétence et notre bonne volonté naïve sont si appréciées ! - mais dans lesquelles le Centre s'est de tout temps perdu.

Écrit par : FrédéricLN | 20/03/2008

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