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06/05/2008

Pourquoi le MoDem doit être le parti des adhérents.

Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir comptent bien plus d'élus que nous, les Démocrates. Le mécanisme malthusien de verrouillage qui en découle est admirablement décrit par le socialiste libre Marc Vasseur aujourd'hui. Pour rappel, le nombre réel des adhérents de l'UMP avant la présidentielle. Je rappelle que voici quelques semaines, NKM, décidément très en verve, évoquait sur Canal+ le malaise des adhérents de l'UMP. On a été à peine surpris d'entendre ensuite que les municipales meurtrières avaient purement et simplement effacé certaines fédérations départementales de l'UMP : sans élus, pas d'adhérents, dans ce système féodalisé.
 
Le MoDem doit donc être plus que jamais un parti de militants, ou pour mieux dire, le parti des militants. Ce n'est pas pour rien qu'autour de Quitterie Delmas, nous avons porté le slogan "Les adhérents sont notre force".
 
Reste qu'une réalité nous a rattrapés : Bayrou voulait des "automoteurs" et Quitterie Delmas, en septembre dernier, estimait que le MoDem devait se construire par la base. Hélas, cette double formule n'est qu'imparfaitement réalisée : beaucoup ont attendu et attendent que la structure assume des fonctions motrices.
 
J'ai pourtant énoncé le principe dans mon bréviaire des militants : surtout, ne rien attendre de la structure. Mais il n'y a qu'une grosse minorité des adhérents qui s'est prise en charge jusqu'ici, le reste demandant des légitimités de hiérarchies.
 
Il y a donc un double effort à accomplir : fournir des structures à ceux qui en souhaitent, donner des idées aux automoteurs s'ils en manquent. C'est déjà un programme. 

10:00 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, modem, ps, ump, adhérents, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

"beaucoup ont attendu et attendent que la structure assume des fonctions motrices"

Olivier Azeau (Oaz) est un farouche défenseur de la structure en réseau que je qualifierai de protéiforme vaguement horizontale. C'est celle qui laisse le plus libre cours à l'initiative individuelle ou de petits groupes.

Toutefois notre structure statutaire y oppose une certaine hiérarchie pyramidale (avec une pyramide qui sera plus ou moins aplatie selon le RI qu'on aura) qui a parfois du mal avec cette absence de forme définie.
Par exemple : si l'initiative individuelle n'est pas appréciée, elle est "réprimée" par la pyramide.

J'ai été confronté à cette difficulté à plusieurs reprises.
Il pourrait, je pense, être du ressort des futurs Conseils Départementaux d'encadrer sans brider cette forme de structuration.
Je ne sais pas comment.

Écrit par : KaG | 06/05/2008

Tout simplement en reconnaissant le droit aux adhérents de s'organiser localement et de constituer des groupes de travail sur tout sujet, sous réserve d'en informer les instances du niveau géographique pertinent.

Les Mouvements départementaux n'ont à peu près "que" trois pouvoirs :
* sanctionner un adhérent qui agit contre l'intérêt du Mouvement,
* investir des candidats aux élections,
* être entendus de la presse locale en tant que porte-paroles officiels du Modem.

Dans ce cadre, il reste beaucoup d'espace d'initiative aux adhérents - du moins ceux qui ne rêvent pas particulièrement d'une fonction élective.

Écrit par : FrédéricLN | 06/05/2008

@FrédéricLN

Hélas les mouvement départementaux n'ont aucun pouvoir de sanction!
Nul n'a ce pouvoir actuellement et a l'avenir la seule autorité suceptible de sanctionner sera la commision de conciliation et de controle. Dans l'intervalle chacun fait ce qu'il veut et nul ne peut interdire a untel de proclamer agir dans l'interet du MoDem.

c'est la démocratie...... :((

Écrit par : jpm | 06/05/2008

socialiste libre... j'aime bien. Merci Hervé.
Sinon... l'état des partis est vraiment déplorable... seulement tant qu'il restera un electeur, ils survivront à moins que les militants, effectivement, se prennent en main.

Écrit par : marc vasseur | 06/05/2008

Non mais c'est quoi cette pub que tu me fais KaG ? ;-)

J'abonde dans le sens de FredericLN : le seul enjeu de liberté pour les adhérents n'est pas de savoir si la pyramide (car il y en aura une) aura 3, 4 ou 10 côtés mais de connaitre l'emprise qu'elle aura sur les adhérents, notamment en termes de groupement.
C'est en ce sens que j'ai envoyé une contribution au RI pour garantir aux adhérents la liberté de se connaitre (par des données publiques sur chacun d'entre eux sur la base du volontariat) et de se regrouper.

J'ajouterais qu'il est essentiel qu'aucun groupement de type canton ou circonscription ne soit imposé. Les adhérents sont les mieux placés en fonction de leur géographie et de leurs contraintes personnelles pour savoir ce qui est le mieux pour eux.
L'actuel projet de RI qui laisse libre l'organisation en sections est un premier pas. Il ne faudrait pas que les règlements départementaux en imposent trop sur cet aspect là.
Que ceux qui ne jurent que par un découpage géographique façon militaire pour occuper le terrain fassent comme bon leur semble. Que ceux qui préfèrent utiliser la force des réseaux en fassent de même.

Le seul moment de la vie du MoDem où le pyramidal doit prendre un certain ascendant c'est lors des périodes électorales. A ce moment là, on se retrouve avec autant de pyramides que de candidats, chacun d'entre eux étant maître du déroulement de sa candidature.
Pour cadrer ces périodes là, j'ai proposé qu'un contrat ad hoc soit défini par le conseil compétent (national ou départemental) pour préciser les modalités de chaque candidature.

Écrit par : Oaz | 06/05/2008

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