22/10/2008
Sarkozy ne sait que dépenser.
Il paraît que Sarkoseille tente un putsch pour conserver la présidence de l'Eurogroupe pendant un an.
Alors, il faut quand qu'on leur dise ... ce type est fou, si vous lui laissez les clefs du coffre-fort, il nous aura tous ruinés en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Rappelez-vous qu'il a été LE ministre du budget qui, en deux ans, a réussi à faire bondir la dette de l'État de 30% !
Évidemment, lui, il est aux anges, avec les milliards qui dansent devant ses yeux, il est ivre de puissance fictive. Et il ne veut plus les lâcher, "ses" milliards. D'autant moins qu'ils semblent lui redonner un peu la cote, comme si sa popularité était strictement proportionnelle aux réserves qu'il peut claquer.
C'est un flambeur.
Ne lui donnez pas la clef.
Et lui, grisé, il s'agrippe. S'il est en charge de l'Eurogroupe, avec tous les miracles qu'il y fait, ses Européennes sont dans la poche.
Hélas, qu'il y prenne garde : dans trois mois, quand il aura croqué les centaines de milliards d'Euros de l'Eurogroupe alors que de nouveau la situation se dégradera, du haut de son trône, c'est lui qui concentrera tous les regards.
Et tous les courroux.
15:25 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : crise financière, finances, économie, sarkozy, eurogroupe | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Ah mais mon bon Monsieur, cette nouvelle que vous nous annoncez là est totalement effrayante !!
Je n'avais pas encore lu ça et merci pour les liens. Mais j'espère bien quand même que les chefs d'Etat européens ne vont pas tomber dans les rais du filet... Angela, au secours !
Écrit par : marie laure | 22/10/2008
Pourquoi cette haine rabique à l'égard de Sarkozy, sachant que Bayrou ferait grosso modo la même politique ?
Écrit par : broke | 22/10/2008
Mr broke : comme vous avez de la chance de faire partie des "sachants" ! Nous ne sommes que d'humbles démocrates, qui déplorons mois après mois les ravages du sarkozysme et de ses prédécesseurs de la même eau, dans notre pauvre pays surendetté.
Écrit par : FrédéricLN | 22/10/2008
Je ne serai pas personnellement aussi tranché que toi, concernant la volonté de dépenser à tout-va de N. Sarkozy. Certes, il paraît clair que l'homme adore le pouvoir, qu'il ne peut sans doute pas s'en passer même. La perspective de la présidence de l'Eurogroupe, quasiment ad vitam eternam ne peut certainement que lui faire envie. Son programme électoral était basé sur d'importantes dépenses étatiques, notamment via la mesure emblématique du "paquet fiscal".
Certains, et je fais partie de ceux-là, peuvent croire qu'il avait tout faux à l'époque. En voulant copier un modèle basé sur le "fric", hérité des US, ... mais il y a 10 ans de cela...
Mais aujourd'hui, la situation économique mondiale a dramatiquement changé. Sarkozy a t-il raison, a t-il tort? Comme l'écrit à fort juste titre Nicolas Domenach dans un article que tu cites en référence (au passage, Marianne m'énerve de plus en plus par son anti-sarkozysme primaire, et souvent par son parti pris teinté d'un manque absolu de réflexion), Sarkozy est le roi de l'adaptation. En des périodes turbulentes telles que nous les vivons aujourd'hui, je ne cracherai pas personnellement sur son dynamisme. Il est vrai que nombreux sont ceux qui crachent à longueur de journée sur Sarkozy, Bayrou, sur le PS, bref sur tout ce qui est politique... Je voudrais bien les voir dans le poste, écrire sur un blog est tellement plus facile.
N. Sarkozy est assurément une personnalité en quête perpétuelle de pouvoir. C'est à la fois une qualité mais aussi un très grand travers. Pour éviter les dérapages, il faut des contre-pouvoirs. Au niveau européen, je suis personnellement assez rassuré, car je crois qu'il n'en manque pas.
Écrit par : JF le démocrate | 22/10/2008
@ JF
Je trouve Marianne plutôt assoupli, l'édito de Szafran cette semaine est plus que modéré.
Concernant Sarkozy, dépenser lui est compulsif, on l'a vu lorsqu'il a voulu gérer lui-même les protestations des différents corporatismes (pêcheurs p ex) : il débarquait et promettait bien plus que ce qu'on lui demandait, et finalement, tout cela a coûté fort cher, de même que d'autres déculottages sonores.
Il ne faut pas oublier que, de même que Chirac en son temps, Sarkozy gère depuis 25 ans des collectivités riches et structurellement excédentaires. Que ce soit comme maire de Neuilly et a fortiori comme pdt du conseil général du 92, les millions coulaient à flot, il n'a donc aucun réflexe du type "où va-t-on trouver l'argent ?", car pour lui, la réponse, jusqu'ici, a toujours été tout simplement "dans la caisse", ce qui, encore une fois, était également le cas de Chirac car la Ville de Paris avait un excédent annuel d'environ 200 millions d'Euros actuels...
Se retrouver à la tête d'un État désargenté, c'est une réalité que Sarkozy est trop vieux pour pouvoir intégrer à sa manière de raisonner, d'autant plus qu'il adore jouer au Père Noël, c'est manifeste. Et c'est ainsi qu'il a fait déraper la dette en 1993-95.
Écrit par : Hervé Torchet | 22/10/2008
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