Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/11/2008

PaRaDem : je n'ai rien vu, mais je dis tout.

Vous allez enfin tout savoir sur ce qui ne s'est pas passé lors de la réunion des instances non statutaires du PaRaDem vendredi.

Je suis allé voir un film au cinéma, en haut des Champs-Élysées, intitulé "Bouquet final" de Michel Delgado, qui tente de faire rire avec des croque-morts. Un film assez moyen, manquant de structure, mais avec quelques moments vraiment drôles et un Depardieu sphérique et vieilli,  qui "mouille sa chemise" pour sa copine Sylvie Pialat, productrice du film.

En sortant de cette séance, je l'avoue un peu guilleret (ce qui doit faire que le film n'est pas si mauvais que ça), je me suis résigné à aller présenter ma motion Q.D. aux instances du PaRaDem, dans un autre coin de Paris. Il était déjà 19 h 30, j'y suis allé à pied. Quand Je suis arrivé, une bonne heure plus tard, tout était déjà fini des décisions apolitiques, ce qui m'autorise à en parler.

Nous avons bu un très gouleyant vin blanc proposé par François Van Zon, échanson de "L'Imprévu" qui a accueilli deux cafés démocrates stratégiques de Quitterie Delmas fin 2007. Quand je suis arrivé, certains paradémologues avaient déjà fortement usé leur tastevin et, quoiqu'assis, titubaient déjà. On m'a présenté trois militantes socialistes venues grossir les rangs du PaRaDem du slogan "l'ordure injuste", un fond de poubelle assez réjouissant. L'une d'elles était parvenue à s'emparer d'une énorme pile de billets verts, des Spauldings, à l'effigie du Danube de la Pensée du Canton de Lavardac, le président d'honneur du PaRaDem (c'est moi qui le décrète ici), notre ami Vincent Spaulding, grand perceur de coffres-forts devant l'Éternel (c'est-à-dire devant rien).

Spaulding ayant un esprit particulièrement sérieux et formaliste, s'effaça dès mon arrivée, non sans avoir pris quelques photos forcément compromettantes.

J'ai reconnu dans une étrange pénombre phosphorescente les visages de Jeanne-Marie Massip, Guillaume Desrosiers, Mohamed Benamari, MIP, Leroy-Morin, et quelques autres, auxquels se sont joints en cours de route Marie-Laure Tréton et Smaël Sebti.

Nous avons continué à boire débattre jusqu'à une heure très avancée de la nuit, et quand la loi a exigé la fermeture de l'Imprévu, nous avons baissé le rideau et continué à nous abreuver réfléchir dans un cadre privé, ce qui a beaucoup réjoui les fumeurs qui n'étaient plus obligés de sortir fumer sur le trottoir.

Plus tôt, il faut dire que la réunion s'est surtout tenue dehors, les fumeurs étant très majoritaires au PaRaDem. J'en ai profité pour discuter avec une journaliste socialiste royaliste venue là en confiance, que j'ai tartinée éclairée sur les tartes à la crème secrets de la politique française des quarante dernières années et qui a partagé le vin blanc la méditation avec moi.

Au bout d'un certain temps, Michel Hinard, Trésorier milliardaire du PaRaDem, a commencé à ronfler méditer au grand désagrément des deux autres militants restés pour une toute dernière beuverie analyse de rhum-citron stratégie qui a duré dix verres deux heures. Quand Michel a émergé de son coma, vers quatres heures et demi du matin, je m'en suis retourné, à pied, et je suis arrivé chez moi à six heures tapantes, tout plein des émerveillements des abîmes de la pensée paradémologique.

12:32 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paradem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Je ne remercie pas ceux qui salissent la mémoire de nos grands hommes, et notamment de son Trésor. Ils feraient mieux de fermer leur claque-merde avant que je les pulvérise, façon puzzle, aux quat' coins d'Paris !

L'immobilisme est en marche, rien ne l'arrêtra !

Voilà ce qu'il faut retenir de cette soirée !

Écrit par : Son Trésor | 09/11/2008

Les commentaires sont fermés.