21/01/2009
La piraterie en Somalie et les gendarmes du monde.
La piraterie en Somalie donne l'occasion inédite d'une police des mers multinationale. La liste des pays dont les flottes patrouillent ne cesse de s'allonger. Aucune hiérarchie entre les nations, une gestion autonome de chacune des forces engagées, voici une formule qui tranche singulièrement avec l'ancien mythe d'un "gendarme du monde". Regrettons cependant que, s'agissant d'une action qui ne crée aucune polémique internationale, l'ONU ne trouve pas là le moment de jouer son rôle.
14:12 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : international, somalie, piraterie | 
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Commentaires
Il faudrait pour cela une démocratie mondiale, je veux dire un mécanisme mondial de prise de décision. Il y en a un : le Conseil de sécurité. Mais il risque de manquer de base légale (constitutionnelle). Les traités sur les eaux internationales tendent, sauf erreur de ma part, à favoriser au maximum la libre circulation de chaque navire, aux dépens des possibilités de contrôle par les États. Je n'y connais rien, mais je ne crois pas que les traités avaient envisagé le cas d'une forte présence de pirates en haute mer.
Écrit par : FrédéricLN | 21/01/2009
Ce n'est pas une nouveauté la piraterie dans ces régions...ni d'ailleurs le trafic d'esclaves.
Au XIXème siècle les anglais en sont venu à bout en bombardant systématiquement tout les ports de la mer rouge à Zanzibar et en coulant tout ce qui navigait, n'était pas européen et refusait d'être inspecté.
On avait des méthodes simples à l'époque...
Écrit par : Jean Marie | 22/01/2009
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