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16/01/2009

Doriot, Déat, Éric Besson, comment passer de la gauche internationaliste à la droite xénophobe.

Jacques Doriot et Marcel Déat ont un point commun : ils ont débuté en chantant l'Internationale. Puis, de déception en irritation, de pulsion en calcul, ils ont fini par soutenir la collaboration au nazisme, le régime le plus antinomique de leurs premiers engagements. L'un, Doriot, en est mort, l'autre, Déat, en est déchu à tout jamais.

Voici comment il faut ouvrir toute réflexion sur le fait que des gens qui se sont longtemps dits de gauche participent  désormais activement à une politique, celle de l'UMP, dont les fondements idéologiques sont purement pétainistes, jusqu'à l'abjection.

Et si l'on a pu faire semblant de croire un moment aux boniments de ceux qui affirmaient qu'eux, dans leur coin, dans leur département ministériel, sauvegardaient pleinement leurs idéaux de gauche, le passage d'Éric Besson au ministère qui incarne le nerf même de l'action de l'actuelle majorité : État policier et chasse purement démagogique à l'Immigré, ce passage, donc, fait tomber le voile fragile tendu par ces tartuffes sur la réalité de leur action dont l'Histoire leur demandera raison.

Il ne manque plus que Kouchner pour succéder à Besson et tout sera dit. Les manteaux de cuir auront changé d'emblème, pas de destin.