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26/04/2009

Hadopi : une intiative à suivre.

Progressivement, le pli de travailler ensemble sans égard pour les frontières partisanes se prend. Voici une initiative qui se réclame ouvertement de ce pli nouveau : "Création Public Internet".

Lisons le début de leur texte :

samedi, avril 25 2009

Présentation de la plateforme à l'Assemblée Nationale mardi

Mardi 28 avril à 10 heure l'UFC-Que Choisir, l'Isoc France, La Quadrature du Net, le SAMUP et la plateforme "Pour le Cinéma", présenteront leur plateforme Création Public Internet.

Notre ambition est réunir autour de nous les représentants de la création et le public afin de dégager ensemble des propositions de mécanismes opérationnels permettant une diffusion des œuvres compatible avec les intérêts et les libertés de chacun (consommateurs et artistes).

En effet, il nous semble impératif d’assurer à la fois un accès à la culture pour le plus grand nombre et un financement équitable pour les artistes/créateurs.

Le débat se déroulera en présence de députés de plusieurs partis représentant un large spectre politique. La plateforme est apolitique, ne prendra pas position pour un parti en particulier.

L’événement aura lieu à l’Assemblée Nationale - salon Mars 3, 101 rue de l'université. SE MUNIR D'UNE PIECE D'IDENTITE ET VENIR A L'AVANCE (lien gmap)

La suite .

19/04/2009

Hadopi : la contreproposition de l'Isoc.

Excellent texte de Paul Guermonprez, secrétaire général de l'Isoc, sur le site pourlecinema.fr. Le sujet est étudié dans ses différents aspects, certainement l'un des articles les plus complets et les plus positifs que j'aie lus jusqu'ici sur Hadopi.

 

L'artiste face au conglomérat de divertissement



La doctrine Internet de la France

La loi Internet et Création pose le problème plus large de la doctrine Internet de plusieurs gouvernements et dirigeants à travers le monde. Cette doctrine pose comme base la responsabilisation d'Internet, par responsabilisation comprendre muselage.

La promotion de ce type de doctrine est proposé sous un jour différent en fonction du pays ; lutte contre le terrorisme dans certains, non respect des droits d'auteurs dans d'autres. Personne ne doute de la sincérité des rapporteurs de telles lois qui pensent défendre une noble cause ; cependant, ils n'imaginent pas les effets collatéraux ni le cadre global dans lequel ils agissent. Ainsi Madame Albanel a été choisie pour défendre ce projet en raison de son sincère intérêt pour la culture, mais sans doute pas pour ses connaissances techniques et sociétales Internet.

Conglomérats de divertissement

Dans le cas de la lutte contre la contrefaçon d'œuvres culturelles, le gouvernement français se trouve être le copromoteur d'amendements européens avec comme allié aussi puissant qu'indéfectible un géant des télécommunications américains, et pour opposition 80% du Parlement, pas moins. L'alliance contre nature est en fait logique : le géant a pour objectif vital le maintien d'un monopole sur le tuyau qui le relie à ses clients et par lequel il espère pouvoir fournir ses services et exclusivement les siens. Le gouvernement français pense de son coté qu'Internet serait beaucoup plus utile s'il ressemblait un peu plus à la télévision privée française. Ils sont faits pour s'entendre : le gouvernement donne en gestion le réseau à des entreprises qui lui garantissent le calme.

L'artiste face au conglomérat de divertissement

Les artistes réalisent-ils la place stratégique qu'ils occupent ? Car leurs œuvres petites ou grandes sont au cœur de la bataille. Les géants des télécommunications ne rêvent que de contenu exclusif pour fidéliser leurs clients. Ils se jumellent avec des sociétés de production pour former des conglomérats de divertissement et procèdent sur le modèle de la vente liée forcée.

La grève des scénaristes américains a mis en lumière que ces nouveaux conglomérats n'avaient plus pour intérêt la défense de leurs créatifs face à la distribution comme pouvaient l'avoir les chaînes de télévision ou les studios face à un supermarché. La partie créatrice du conglomérat n'est plus que le faire valoir de la partie distribution.

Non discrimination du réseau

Nous, l'ISOC, défendons la non discrimination du réseau. Internet n'est qu'un outil au service des hommes et ils restent responsables de leurs actes. Le réseau ne doit pas a priori être censuré, une action ou un contenu illicite doit conduire à une action en justice contre son auteur et lui seul. L'accès au réseau est un droit vital qui ne peut être aboli. Pour garantir ce droit, le réseau ne doit sous aucun prétexte être filtré ou limité dans ses possibilités techniques.



ARTICLE 2

Deux modèles : 1 – Améliorer le paiement à l’œuvre

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