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22/10/2008

Quitterie Delmas et le grenelle de l'environnement.

Une étude très précise de la mécanique institutionnelle par une experte es écolo.

 

09/04/2008

La crise des partis politiques.

Avant de se payer deux poids-lourds (poids morts ?) de sa majorité (Copé et Borloo, qu'elle a fusillés), Nathalie Kosciusko-Morizet n'avait pas hésité, ce week-end, à épingler les difficultés de l'UMP. Dans des accents qu'elle m'a paru avoir empruntés à notre Quitterie Delmas, elle a évoqué le malaise des militants de l'UMP qui ont eu, cet automne et cet hiver, à défendre une majorité guère exaltante, alors qu'ils étaient venus, fort nombreux et fort enthouisastes, s'inscrire dans la démarche de Nicolas Sarkozy.
 
Bref, en l'écoutant, j'ai eu l'impression de lire le blog d'un adhérent du MoDem s'exprimant sur la situation dans notre mouvement.
 
À l'inverse, les socialistes, tout fiers de leur récente victoire aux municipales, ne montrent guère d'états d'âme.
 
Pour le moment.
 
Car les raisons qui les rendaient malheureux voici quelques mois ne tarderont pas à les rendre au moins aussi malheureux dans quelques mois. Et la fuite des militants, nette à l'UMP, nette aussi au PS, probable au MoDem (mais bien moins que ce qu'on croit), va reprendre aussi.
 
Comment se fait-il que les partis politiques soient aussi peu marrants ? Comment se fait-il qu'ils soient à ce point décevants ?
 
Eh bien, quand j'ai adhéré à feu le CDS, en 1981 (j'avais seize ans), j'imaginais qu'on avait souvent l'occasion d'y traiter des grandes questions, de rencontrer des gens importants et savants, qu'on y était au coeur des événements et au fait du dessous des cartes.
 
J'imaginais aussi que partout, les réunions des partis politiques formaient de vastes assemblées passionnées et effervescentes.
 
Or les partis politiques sont tout l'inverse : ils ne s'occupent en aucune manière ni des grandes ni des petites questions du monde, on n'y rencontre guère des gens importants ; quant aux savants, ce n'est que par accident. On n'y est au coeur des événements qu'avec difficulté, et encore rarement. Quant au dessous des cartes, il est parfois dévoilé par la rumeur publique, mais presque jamais par les leaders des partis politiques. Le réseau parle, jamais le chef, qui est enfermé dans une codification de l'expression qui a une nature diplomatique et qu'on connaît au pire sous le vocable expressif de "langue de bois", au mieux sous l'appellation de "propos autorisés". René Monory, dès qu'on réfléchissait à voix haute à une tribune, grommelait qu'on faisait du "café du commerce" et il n'avait pas tort, mais justement, la politique naît dans les cafés, elle est née des cafés, même.
 
De surcroît, il est rare que les débats des partis politiques rasemblent des assemblées nombreuses. Et quand c'est le cas, la pesanteur de la chose fait qu'un vrai débat est rarement possible, sauf s'il dissimule une rivalité de pouvoir.
 
Car pour tout ce qui concerne le pouvoir, à tous les échelons, de toutes les formes et de toutes les tailles, les partis politiques sont comme des poissons dans l'eau.
 
Hélas, le pouvoir, sauf ceux qui ne vivent que pour ça et qui sont très peu nombreux, tout le monde s'en fout.
 
Il nous appartient donc de faire en sorte que le MoDem ne soit pas rongé par les enjeux de pouvoir. C'est ainsi que les choses iront.
 
Je regrette fort de n'avoir pu me rendre à Seignosse et je crois qu'il faudrait recommencer. En mieux. 

18:34 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, modem, ump, ps, kosciusko-morizet | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook