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11/04/2008

Ca chauffe au Sénat.

Le président du Sénat a-t-il investi dans une banque américaine ? Et d'où a-t-il tiré les importantes sommes d'argent liquide qu'il a remises à un promoteur varois alors proche du RPR pour moderniser sa villa méditerranéenne ? Autant de questions que pose justement un article des journalistes du "Monde".
 
Quant à M. Larcher, ex-ministre étiqueté chiraco-villepiniste, son rapport sur les hôpitaux, qu'il vient de remettre et qui malmène les petits hôpitaux de région, ne peut que lui faire des ennemis parmi les élus locaux. Mauvais, très mauvais, pour devenir président du Sénat, ambition qu'on lui prête...
 
Raffarin, lui, incarne la stratégie d'un siphonnage du MoDem par le centre droit que Dominique Paillé vient de traduire crûment dans l'article évoqué notamment par Quitterie Delmas, Luc Mandret et Antonin Moulart. (On apprend au passage que Paillé prendrait volontiers la présidence du Parti radical à Borloo).
 
Du rififi sous les dorures du Luxembourg...
 
Et pendant ce temps-là, qui s'occupe de la détresse des Français ?
 
Qui se soucie du groupe "Doux", premier volailler mondial, qui traverse une crise très grave et dont plusieurs centaines d'emplois bretons sont menacés ? Qui se soucie des difficultés de nos PME ?
 
Qui se soucie des difficultés des très petits revenus à se loger ? Pourquoi personne ne parle-t-il des 70 000 logements hypersociaux qui figuraient dans le programme de François Bayrou lors de la dernière présidentielle ? Les choses se sont-elles donc arrangées par miracle ? Bien sûr que non. Ah, mais c'est vrai : le gouvernement n'a pas le temps de s'en occuper ; il lui en faut tellement, du temps, pour s'acharner contre le Mouvement Démocrate...
 
Sarkozy veut s'occuper du MoDem ? Tant pis : puisque les autorités ne le font pas, le MoDem, lui, veut s'occuper des gens. 

17:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, sénat, poncelet, larcher, raffarin | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/02/2008

Dire du bien du MoDem n'est pas bon pour les stat.

Avec tout ce qui se passe dans le Titanic à l'UMP, je ne trouve plus moyen de dire du mal du MoDem, tant nos ridicules paraissent soudain dérisoires. Résultat : mes statistiques sont un peu moins bonnes. Quel cruel dilemne : faut-il donc laisser la campagne municipale suivre son bonhomme de chemin et me résigner à des stat en demi-teinte ?
 
Bon, et si j'en profitais pour parler du sénat ?
 
Perdu pour perdu, autant que je donne des info, même si elles n'intéressent que moi.
 
Voici l'affaire : le président du sénat Chritian bonnet-de-nuit Poncelet 82 ans remet son mandat en jeu en septembre comme la moitié des sénateurs. Or si l'UMP continue à creuser le fond de la piscine et si les campagnes s'offusquent vraiment de l'interdiction des cultures de maïs OGM, les pertes risquent d'être sanglantes et, malgré la sagesse de l'électorat qui refuse de nationaliser le débat, de nombreuses communes changer de képi.
 
Et si l'UMP perdait la majorité absolue au sénat ? Exit Poncelet qui s'est beaucoup trop rapproché de Sarkozy ces derniers mois.
 
Vous allez me dire, si la droite perd la majorité, la gauche la gagne, puisque le MoDem n'a plus guère de troupes sénatoriales fidèles.
 
Pas sûr.
 
D'abord, il reste quelques vrais fidèles comme Vanlerenberghe et Gourault, mais il y a, parmi les compagnons de Mercier d'autres modémistes qui s'ignorent plus ou moins. Et puis le MoDem devrait gagner quelques sièges sur ses nouvelles implantations politiques. Donc peut-être un groupe MoDem, voire Reconstructeurs en y incluant des dissidents d'ici ou de là.
 
Ensuite, il y a toujours les radicaux à l'affût. 
 
Et au-delà, chacun a vu ces jours-ci la gueule de faux-derche mine de finaud de Raffarin qui prépare un mauvais bon coup, sur fond de résurrection de la pétaudière vieille UDF (celle d'avant Bayrou, celle de Gichcard plop), grande force territoriale, incapable de promouvoir un présidentiable mais excellente dans la ventouse locale.
 
Alors ? Que ferons-nous ?
 
Faut-il participer au putsch, plutôt pousser pour l'élection d'un président du sénat de gauche, jouer le statu quo avec Poncelet ? Les cogitations et les calculs commencent dès le 16 mars au soir. C'est aussi ça, la politique : de la tambouille pas ragoûtante.

17:55 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, MoDem, Bayrou, sénat, UMP, Poncelet, Raffarin | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook