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25/03/2007

Molière : le mercato.

En lisant la biographie de Molière dont je parlais hier, un détail m'amuse et m'indigne en même temps : quand une troupe était jalouse d'une autre, elle faisait décider par le roi que tel acteur de cette autre troupe aurait obligation d'en changer pour une qu'il lui désignerait. On affaiblissait ainsi l'adversaire par intervention de l'autorité.

Véritable scandale, en vérité, mais que tous devaient subir sans rechigner.

Un peu comme si, aujourd'hui, on déclarait que l'équipe de rugby de Pau était trop forte et que, par conséquent, son demi d'ouverture devrait aller jouer avec celle de Biarritz, ou comme si (pas de risque de ce côté-là) l'équipe de football du PSG étant trop haut dans le classement, on lui enlevait son meneur de jeu que l'on enverrait à Lyon.

On mesure quand même ce que la République signifie et, au passage, la nécessité de l'impartialité de l'État, pour éviter que l'autorité publique ne verse dans de semblables favoritismes.

15:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, littérature | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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