26/03/2007
Encore une attaque scandaleuse contre Quitterie Delmas.
Benito Juarez est un homme politique mexicain du XIXe siècle, véritable fondateur du Mexique moderne, considéré comme un homme de gauche. C'est en son honneur qu'un certain enfant nommé Mussolini fut prénommé Benito, se croyant à gauche, mais nettement plus à droite.
Nanti de des deux références politiquement symétriques, le blog The Benito Report, plutôt lu, n'affiche en tout état de cause pas une identité centriste. D'autant moins qu'il vient de lancer un flacon de vitriol sur son écran d'ordinateur à l'intention des amis de Quitterie Delmas, voulant sûrement atteindre Bayrou au passage.
Quel est, selon lui, le crime de Quitterie Delmas ? Elle est trop belle.
Diable ! voilà qu'il va falloir défigurer les candidates ! Curieux sexisme inversé qui consiste à considérer qu'une femme belle est disqualifiée par principe pour le débat politique.
Selon The Benito Report, cette jeune femme, dont je dis souvent du bien, est un produit marketing, une tête de gondole destinée à enjoliver la vitrine centriste. Une femme-objet, en somme, une pin-up pour camionneurs fatigués, pour forts en thèmes boutonneux, pour électeurs crétins.
Car bien entendu, sa plastique (d'ailleurs exceptionnelle, c'est vrai) absorbe toute sa personne, qu'elle résume. Derrière ce masque de soleil, il n'y a que de la nuit et des chauves-souris.
Il suffit pourtant de visiter son blog (exercice très facile si vous cliquez sur sa photo, le lien URL apparaît en bas de paragraphe) pour comprendre que Quitterie est tout l'inverse d'une dentelle de stuc sculptée pour orner un cadre de miroir politique.
C'est une femme engagée, qui travaille tout le jour pour ses idées, toujours à courir, toujours à rencontrer des gens de tous les horizons, ici avec des jeunes en réinsertion, là avec des écolos inventifs, un peu plus loin avec ses amis de l'économie équitable et solidaire, beaucoup plus loin avec des jeunes de tous les partis politiques, toujours à tisser du lien, toujours à écouter, à prendre des notes, à élaborer des synthèses, à projeter des idées.
Voilà ce qu'il faudrait dire d'elle. Évidemment, elle bouscule un peu les pots de fleurs de la politique de grand-papa et les ensommeillés, ça les dérange. Ah, décidément, elle en a bien besoin, notre république, de ce coup de jeune.
20:20 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : présidentielle, udf, bayrou | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Je viens de lire le billet de BenitoReport. Je ne vois rien de scandaleux.
Il est vrai que l'on commence à entendre parler de plus en plus de Mme Delmas.
Attention au revers de la médaille...
Écrit par : Artemus | 26/03/2007
Relisez-le, je suis certain que vous trouverez son ton sexiste et dégradant.
Écrit par : Hervé Torchet | 26/03/2007
J'ai relu le billet. Sexiste certes - mais guère méchant - mais je ne perçois pas le côté dégradant. Sincèrement.
Votre souci constant de protéger Quitterie Delmas (et ce n'est pas un reproche !) est sûrement à l'origine de notre divergence de point de vue. :-)
Écrit par : Artemus | 27/03/2007
Réduire son travail politique à son prétendu déhanché me paraît dégradant.
Écrit par : Hervé Torchet | 27/03/2007
Oh, il faut prendre ça avec le sourire. Sexiste oui, mais sans volonté délibérée de blesser ou de nuire.
Écrit par : Artemus | 27/03/2007
Querelle de parisiens...
Je ne connais pas Quitterie Delmas...
Écrit par : Rosa | 27/03/2007
Moi non plus!
Esther
Écrit par : esther | 27/03/2007
Oh, querelle d'internautes chevronnés : Quitterie Delmas est l'un des poids-lourds de l'actuelle campagne présidentielle sur Internet. On a parlé à son sujet de "l'arme de destruction massive de Bayrou". Et c'est à peu près ça. La preuve : les attaques.
Écrit par : Hervé Torchet | 27/03/2007
Proverbe du jour :
"Les côteries détestent Quitterie ? Sois en quitte et ris !"
Écrit par : bertin | 28/03/2007
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