28/07/2007
MoDem : quelle géométrie ?
Droite, gauche, centre, la géométrie a envahi la politique depuis longtemps. La part de l’électorat qui n’aime pas réfléchir par elle-même se trouve confortable dans cette partition de l’espace idéologique où la localisation est simple, voire évidente.
«Je suis de droite», «Je suis de gauche», «Je suis centriste»...
On ne sait pas toujours ce que recouvre cettte opposition. On dit que le peuple est de gauche et la nation de droite (d’où la savante expression de la constitution de 1958 : «la souveraineté nationale appartient au peuple français», censée garantir la synthèse des sensibilités populaire et nationale) ; on dit que le social est de gauche et la sécurité de droite ; on dit aussi que l’écologie est de gauche et l’agriculture de droite ; que le conservatisme est de droite et le progressisme de gauche...
Bref, on énumère.
Et depuis quelques années, l’électorat, tout en continuant à se définir parfois selon la logique géométrique, sent bien que celle-ci devient une limite de l’efficacité de l’action publique, cependant qu’elle rend mal compte de la réalité de ceue font les politiques des deux bords, qui se ressemble de plus en plus.
De là le succès de l’idée d’union nationale défendue par Bayrou lors de la récente campagne présidentielle et incarnée à sa façon par Sarkozy.
Seulement, pour Bayrou, l’union de tous est une coooonviction viscérale alors que pour Sarkozy, elle représente une tactiqqqqque mmmmmmomentanée, lénifiante, abussive, illusoire.
Et s’il faut faire de la pulsion de l’homme Bayrou un principe fédérateur d’une formation politique, il reste à savoir comment celle-ci pourra s’engager dans la constitution de majorités locales puis nationales. Il est vrai que la vie du MoDem ne peut pas se résumer à la préparation de l’élection présidentielle de 2012.
Et on voit bien à quel point il est diffcile à ceux qui se perçoivent de gauche et bayrouistes de tolérer des bayrouistes de droite et l’inverse aussi, tant la composition d’équipes avec des sectaires de droite et e gauche (non bayrouistes, eux) pèse sur les choix personnels de nos amis. Heureusement, beaucoup de MoDem ne se reconnaissent pas dans la répartition géométrique, ou bien se pensent centristes.
Mais tout de même, la question principale est sur la table : ni droite, ni gauche, c’est l’évidence et la façon la plus juste de raisonner en politique ; seulement, en termes concrets et opérationnels, on fait comment ?
Plus que l’organisation, c’est cette réflexion stratégique qui m’intéresse, bien que je croie les choses déjà jouées en fait dans l’esprit de Bayrou et de ses proches.
Le MoDem doit rester libre.
Personnellement, je n’ai pas plus d’estime pour la gauche que pour la droite.
«Je suis de droite», «Je suis de gauche», «Je suis centriste»...
On ne sait pas toujours ce que recouvre cettte opposition. On dit que le peuple est de gauche et la nation de droite (d’où la savante expression de la constitution de 1958 : «la souveraineté nationale appartient au peuple français», censée garantir la synthèse des sensibilités populaire et nationale) ; on dit que le social est de gauche et la sécurité de droite ; on dit aussi que l’écologie est de gauche et l’agriculture de droite ; que le conservatisme est de droite et le progressisme de gauche...
Bref, on énumère.
Et depuis quelques années, l’électorat, tout en continuant à se définir parfois selon la logique géométrique, sent bien que celle-ci devient une limite de l’efficacité de l’action publique, cependant qu’elle rend mal compte de la réalité de ceue font les politiques des deux bords, qui se ressemble de plus en plus.
De là le succès de l’idée d’union nationale défendue par Bayrou lors de la récente campagne présidentielle et incarnée à sa façon par Sarkozy.
Seulement, pour Bayrou, l’union de tous est une coooonviction viscérale alors que pour Sarkozy, elle représente une tactiqqqqque mmmmmmomentanée, lénifiante, abussive, illusoire.
Et s’il faut faire de la pulsion de l’homme Bayrou un principe fédérateur d’une formation politique, il reste à savoir comment celle-ci pourra s’engager dans la constitution de majorités locales puis nationales. Il est vrai que la vie du MoDem ne peut pas se résumer à la préparation de l’élection présidentielle de 2012.
Et on voit bien à quel point il est diffcile à ceux qui se perçoivent de gauche et bayrouistes de tolérer des bayrouistes de droite et l’inverse aussi, tant la composition d’équipes avec des sectaires de droite et e gauche (non bayrouistes, eux) pèse sur les choix personnels de nos amis. Heureusement, beaucoup de MoDem ne se reconnaissent pas dans la répartition géométrique, ou bien se pensent centristes.
Mais tout de même, la question principale est sur la table : ni droite, ni gauche, c’est l’évidence et la façon la plus juste de raisonner en politique ; seulement, en termes concrets et opérationnels, on fait comment ?
Plus que l’organisation, c’est cette réflexion stratégique qui m’intéresse, bien que je croie les choses déjà jouées en fait dans l’esprit de Bayrou et de ses proches.
Le MoDem doit rester libre.
Personnellement, je n’ai pas plus d’estime pour la gauche que pour la droite.
14:55 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : politique, europe, sarkozy, mouvement démocrate, bayrou | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Et moi, je n'avais pas d'estime pour la Droite RPR et je n'en ai plus pour la gauche [son crédit était bien entamé aprés le référendum de 2005, mais là c'est fini]...
Vive le MoDem, mare de personnes voulant complexifier quelque chose de TRES SIMPLE!
/A
http://notregeneration.com
Écrit par : alex binet | 28/07/2007
Il est vrai que les concepts de droite et de gauche se sont effacés.
En 1981, lors de l'élection de François MITTERRAND, je me souviens que les gens de "droite" disaient que la gauche s'était des impôts et des déficits en plus.
En trente ans d'alternance politique, le gouvernement qui a le plus augmenté les impôts, c'est celui d'Alain JUPPE en 1995, celui qui a le plus creusé les déficits est celui de RAFFARIN, en 2003.
Il est cependant exact que les parties politiques présentent des convictions différentes.
L'UMP de SARKOZY est, pour moi, beaucoup plus éloigné de ma sensibilité que le PS version DSK, et pourtant, j'ai un long passé d'electeur de droite.
Désormais, dans une configuration UMP PS, je vote socialiste, ne sachant si c 'est un vote de droite ou de gauche mais c'est un vote de conviction.
Il revient au MoDem d'incarner cette nouvelle sensibilité et de réflechir aux alliances les plus compatibles.
Écrit par : Guillaune MA | 28/07/2007
je partage tout à fait l'état d'esprit de Guillaume mais ça m'est un peu égal de savoir si je suis de droite ou de gauche... J'ai des convictions et je regarde QUI les incarne. je me suis crue pendant de nombreuses années socialiste alors que j'étais seulement rocardienne. Michel Rocard l'un des meilleurs premiers ministres de la 5ème République...
Je pense qu'un positionnement au centre ou même ni droite ni gauche ne facilite pas le repérage.
Il faudrait en effet sortir de cette géométrie : est-ce possible ?
Sans compter que ce qui est à gauche à une époque devient à droite à une autre... L'idée de Nation n'a pas toujours été une idée de droite...
Je pense aussi qu'il revient au MODEM de s'établir sur des bases différents, sans rapport avec le passé.
Écrit par : Rosa | 28/07/2007
"bien que je croie les choses déjà jouées en fait dans l’esprit de Bayrou et de ses proches."
>il y a certainement un début de réponse avec un article d'Aswaleuro ;
( http://aswaleuro-aweaepwasbl.blogspot.com/ )
"Pour la première fois dans l'Histoire, le parti européen aura précédé les partis nationaux. En effet, en 2007 naissent au sein des deux principales forces du parti, des pendants nationaux :
le Mouvement démocrate en France, rassemblement des forces centristes autour de l'UDF ;
le Parti démocrate en Italie, rassemblement des deux principaux partis du centre-gauche italien."
Écrit par : krzysztof | 30/07/2007
humm
Etre libre serait être seul?
Etre libre signifierait que l'on détient la verité en faisant fi de l'histoire des conceptions politiques?
Etre libre serait de faire d'une méthode une conception politique?
Ce pays crève de l'autocratie grandissante de ses dirigeants.
Alors Bayrou doit théoriser et donner corps à son approche de la gestion d'un pays.
Et puis a-t-il la volonté de suivre le mouvement qu'il a créé et qui ne lui ressemble peut-être pas?
Olivier.
Écrit par : olivier de melgueil | 30/07/2007
Bonjour et merci de m'accueillir avec cordialité.
Toute ma gratitude au compagnon en politique Chris Dabin que je m'empresse de remercier vivement (voir le texte produit sous l'effet de ma réaction immédiate, texte que j'ai copié ensuite à votre intention après l'avoir publié chez nos amis d'Italie pour le coller maintenant dans le présent blog dont la gestion est signée Hervé Torchet).
Amicalement,
Antoine Santinon
rue Pierre Paulus 29
B-6OOO Charleroi
Courriel: santinon_antoine@voo.be
Extrait d'un des blogs de soutien officiel au parti démocrate italien (Partito Democratico) dont voici le lien : http://groups.google.com/group/perilpartitodemocratico/browse_thread/thread/b146a6cef5f444ab
"Encore deux réponses positives ! C'est réellement encourageant pour la rentrée !
Cela me fera quelques voyages à effectuer pour faire l' "ambassadeur" d'Innovatori Europei, certainement".
.../... etc.
Écrit par : ASWALEURO | 18/08/2007
Auguri di una gioiosa Pasqua serena piena di armonia. Che sia l'occasione per affinare la nostra percezione di noi stessi come di migliorare la comprensione che abbiamo del nostro ambiente, del nostro mondo. Comprendere meglio noi stessi e chi ci circonda per tentare di finire alla felicità.
www.facebook.com/event.ph...
Nous vous souhaitons de joyeuses pâques imprégnées de sérénité et d'harmonie. Que ce soit l'occasion de développer notre jugement sur nous-mêmes et d'obtenir des résultats de plus en plus pointus sur notre environnement, sur notre monde. Mieux se comprendre soi-même ainsi que les personnes que nous côtoyons afin de tendre à la perfection dans le déploiement d'efforts destinés à accéder à un état de plénitude concernant notamment l'organisation de notre avenir dans la paix avec pour dessein, pour but, le bonheur.
www.facebook.com/antoine....
www.facebook.com/group.ph...
fr-fr.facebook.com/people...
www.facebook.com/event.ph... AD AUGUSTA PER ANGUSTA.
“La civiltà di una Nazione e il suo progresso morale si possono misurare dal modo in cui essa tratta gli animali” . M.K.Gandhi.
“On peut juger de la grandeur d'une nation et de ses progrès moraux par la façon dont les animaux y sont traités”. M.K.Gandhi.
Santinon è specifico del trevigiano e del padovano:
jeantosti.com/noms/s2.htm
www.usinadesolucoes.com.b...
J'ai inséré le contenu de votre message dans les sites dont voici les liens qui permettent d'y accéder:
www.facebook.com/antoine....
www.facebook.com/group.ph...
Un affettuoso, fraterno saluto. Un salut très cordial,
SANTINON Antoine Président de l'asbl Association Wallonie-Europe (AWE) et de l'Académie des écrivains publics de Wallonie (AEPW)
----- Original Message -----
From: Henri Ballant
To: Santinon Antoine
Sent: Monday, April 05, 2010 6:49 PM
Subject: RE: Voici trois liens qui vous permettront d'accéder aux sites dont nous vous invitons à explorer le contenu. Dei legami che vi condurranno a tre siti ai quali vi invitiamo di procedere ad un'escursione nel loro seno:
Apprendre à apprendre…
Mieux-être à l'école pour y apprendre plus volontiers et plus facilement…
Mieux-être dans le famille, source de l'éducation…
Apprendre à mieux être au travail, pour éradiquer l'absentéisme…
Mieux-être dans les soins de santé pour une approche plus humaine des personnes malades et une protection des soignants… sans "soi-nier"…
Nous nous inscrivons totalement dans cette démarche qui vise à améliorer les apprentissage en tenant compte d'abord des apprenants dans leurs dimensions physique, émotionnelle/affective et intellectuelle/spirituelle.
Un autre lien à suivre : ci-dessous. Et surtout un colloque à ne pas manquer parce qu'il va tout à fait dans ce sens !
Merci entre autres à Antoine Santinon pour ce message.
Avec mes cordiales salutations.
Henri Ballant
15. Le mardi 6 avril 2010 à 01:33, par AsWalEuro
Il s'agit de ceci:
Non à l'échec scolaire, oui à la réussite pour tous.
URL Courte : 5478.lapetition.be/
La Communauté française se caractérise par un des taux d’échecs scolaires les plus élevé d’Europe. Il s’agit d’un dysfonctionnement de notre système éducatif extrêmement coûteux (350 millions d’euros par an) qui décourage les élèves et pousse chaque année 30 % des jeunes à l’abandon scolaire, à la désespérance, à la marginalité, ces jeunes se voient privés de l’accès à la qualification, par conséquent au marché du travail et aux droits des citoyens qui s’y rattachent.
Nous parents d’enfants élèves de la Communauté française, demandons que les nombreuses études effectuées sur le redoublement, qui parlent de son inutilité, de son inefficacité et des effets néfastes de cette pratique pédagogique sur le développement psychique de nos enfants et nos jeunes soient prises en compte, que l’on se dirige sans plus attendre vers un enseignement qui bannit le redoublement des pratiques pédagogiques et qui assure un véritable tronc commun intégratif des différences jusque 16 ans, tout en permettant aux élèves d’être les acteurs de leur avenir en leur permettant d’effectuer eux-mêmes librement un vrai choix personnel d’orientation.
Nous demandons que sans tarder, des écoles pilotes sans redoublement dont la philosophie doit avoir comme conception qu’un élève épanoui, libre de se développer à son rythme, un élève qui a confiance en lui et dans ses capacités acquiert plus facilement les savoirs de base, des écoles dont l’objectif est de ne laisser aucun enfant de côté et de donner des chances d’émancipation à tous, voient le jour dès la rentrée prochaine en 2010 comme le prévoit la déclaration du nouveau gouvernement de la Communauté française de juillet 2009. Nous demandons des écoles qui mettent l’enfant au centre des préoccupations, des écoles épanouissantes, des écoles respectueuses des apprenants, des écoles qui intègrent les différences et les enfants à particularité, des écoles où le droit à l’éducation devient le droit aux conditions de la réussite et le droit à la réussite.
Nous demandons qu’un calendrier soit fixé pour que dans un délai raisonnable toutes les écoles s’inscrivent dans cet objectif, de manière à ce que les enseignants apportent eux-mêmes l’aide adéquate aux élèves qui en auraient besoin. La détection précoce des difficultés doit être suivie d’une prise en charge adéquate, avec éventuellement un recours à des spécialistes au sein même de l’école, de manière à ne plus reporter la responsabilité des apprentissages sur les familles (devoirs nécessitant l’aide des parents ou cours particuliers, psychologues et logopèdes privés…).
Nous demandons que s’installent des groupes de paroles en vue d’un dialogue permanent entre les parents, les élèves et l’école afin que nous puissions accéder à toutes les informations utiles concernant la remédiation, les progrès, le plan individuel d’apprentissage … qui concernent nos enfants, et qu’à notre tour nous puissions communiquer en confiance toutes les informations utiles pour parvenir à un objectif commun d’éducation.
Nous demandons des écoles qui respectent les lois de notre pays, décrets de nos communautés, le décret mission, la charte des droits fondamentaux de l'UE (qui recommande que dans tous les actes relatifs aux enfants, qu’ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, l’intérêt de l’enfant soit une considération primordiale, qui assure le droit, pour nous parents, d’éduquer nos enfants conformément à nos convictions pédagogiques, la liberté de créer des établissements d’enseignement pourvu qu’ils respectent les principes démocratiques de notre pays) et nous demandons des écoles qui appliquent les principes de la convention des droits de l’enfant (qui assure à tous les enfants le droit à l’éducation, le droit à une éducation épanouissante, le respect de la parole de l’enfant tenant compte de sa capacité de discernement, fixe comme objectif d’enrayer l’abandon scolaire prématuré et de se diriger vers la gratuité pour tous…).
C’est pour toute société démocratique une question de paix, de justice, d’équité, de solidarité.
Écrit par : AsWalEuro | 06/04/2010
URL Courte : 5478.lapetition.be/
La Communauté française se caractérise par un des taux d’échecs scolaires les plus élevé d’Europe. Il s’agit d’un dysfonctionnement de notre système éducatif extrêmement coûteux (350 millions d’euros par an) qui décourage les élèves et pousse chaque année 30 % des jeunes à l’abandon scolaire, à la désespérance, à la marginalité, ces jeunes se voient privés de l’accès à la qualification, par conséquent au marché du travail et aux droits des citoyens qui s’y rattachent.
Nous parents d’enfants élèves de la Communauté française, demandons que les nombreuses études effectuées sur le redoublement, qui parlent de son inutilité, de son inefficacité et des effets néfastes de cette pratique pédagogique sur le développement psychique de nos enfants et nos jeunes soient prises en compte, que l’on se dirige sans plus attendre vers un enseignement qui bannit le redoublement des pratiques pédagogiques et qui assure un véritable tronc commun intégratif des différences jusque 16 ans, tout en permettant aux élèves d’être les acteurs de leur avenir en leur permettant d’effectuer eux-mêmes librement un vrai choix personnel d’orientation.
Nous demandons que sans tarder, des écoles pilotes sans redoublement dont la philosophie doit avoir comme conception qu’un élève épanoui, libre de se développer à son rythme, un élève qui a confiance en lui et dans ses capacités acquiert plus facilement les savoirs de base, des écoles dont l’objectif est de ne laisser aucun enfant de côté et de donner des chances d’émancipation à tous, voient le jour dès la rentrée prochaine en 2010 comme le prévoit la déclaration du nouveau gouvernement de la Communauté française de juillet 2009. Nous demandons des écoles qui mettent l’enfant au centre des préoccupations, des écoles épanouissantes, des écoles respectueuses des apprenants, des écoles qui intègrent les différences et les enfants à particularité, des écoles où le droit à l’éducation devient le droit aux conditions de la réussite et le droit à la réussite.
Nous demandons qu’un calendrier soit fixé pour que dans un délai raisonnable toutes les écoles s’inscrivent dans cet objectif, de manière à ce que les enseignants apportent eux-mêmes l’aide adéquate aux élèves qui en auraient besoin. La détection précoce des difficultés doit être suivie d’une prise en charge adéquate, avec éventuellement un recours à des spécialistes au sein même de l’école, de manière à ne plus reporter la responsabilité des apprentissages sur les familles (devoirs nécessitant l’aide des parents ou cours particuliers, psychologues et logopèdes privés…).
Nous demandons que s’installent des groupes de paroles en vue d’un dialogue permanent entre les parents, les élèves et l’école afin que nous puissions accéder à toutes les informations utiles concernant la remédiation, les progrès, le plan individuel d’apprentissage … qui concernent nos enfants, et qu’à notre tour nous puissions communiquer en confiance toutes les informations utiles pour parvenir à un objectif commun d’éducation.
Nous demandons des écoles qui respectent les lois de notre pays, décrets de nos communautés, le décret mission, la charte des droits fondamentaux de l'UE (qui recommande que dans tous les actes relatifs aux enfants, qu’ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, l’intérêt de l’enfant soit une considération primordiale, qui assure le droit, pour nous parents, d’éduquer nos enfants conformément à nos convictions pédagogiques, la liberté de créer des établissements d’enseignement pourvu qu’ils respectent les principes démocratiques de notre pays) et nous demandons des écoles qui appliquent les principes de la convention des droits de l’enfant (qui assure à tous les enfants le droit à l’éducation, le droit à une éducation épanouissante, le respect de la parole de l’enfant tenant compte de sa capacité de discernement, fixe comme objectif d’enrayer l’abandon scolaire prématuré et de se diriger vers la gratuité pour tous…).
C’est pour toute société démocratique une question de paix, de justice, d’équité, de solidarité.
Écrit par : AsWalEuro | 06/04/2010
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