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13/11/2007

Première épitaphe de l'UDF.

L'UDF est morte, la vieille UDF qui date de trente ans. Morte. Vous trouvez qu'elle bouge encore ? Qu'elle fait des siennes ? Alors lisez ces lignes.
 
L'UDF est comme un vieux lion à qui on aurait arraché les membres et les dents et qui gésirait, pantelante. Pourquoi ? En quoi ?
 
C'est que désormais, ce n'est plus elle qui distribuera les investitures, mais le Mouvement Démocrate, le MoDem. Or un parti qui n'investit plus de candidats est mort. CQFD.
 
Voilà pourquoi les événements qui auront lieu dans les jours et les semaines qui viennent sont capitaux.
 
Car si le MoDem se substitue à l'UDF, il faut que ce soit pour dire autre chose que l'UDF, sinon à quoi bon ?
 
Or beaucoup d'adhérents s'interrogent aujourd'hui, trouvant les pratiques et les textes insuffisamment démarqués des pratiques et de l'esprit anciens. Et ils ont raison.
 
François Bayrou lui-même donne l'impression de se débattre contre la pression du système qui le camisole alors que, depuis la campagne présidentielle, il s'est réinventé, il s'est révélé le malentendu qui causait son malaise dans la famille politique à laquelle il a adhéré voici plus de trente ans et dont la ligne politique n'a cessé de dériver jusqu'à ce qu'il y mette le holà. 

Aujourd'hui, face à la trahison de ses amis, à la renégation de ses alliés, le voici au pied du mur et nous avec.

Il y a donc un contrat à passer avec lui : qu'il s'engage clairement sur le but et les méthodes de la démocratie qu'il compte mettre en place, et alors, qu'il s'appuie entièrement sur ceux qui comptent sur lui. C'est un pur instant d'éclaircissement, de clarification. Bayrou a besoin de nous, terriblement, pour surmonter la pression des crocodiles de l'UDF. C'est pourquoi, pour pouvoir lui prêter main forte, il faut que nous soyons particulièrement clairs quand, demain soir, au café démocrate de l'inégalable Quitterie Delmas, nous le rencontrerons.

Sérions donc les questions. Serrons-les.

Et sachons lui faire confiance si nous voyons que ses intentions sont transparentes et que les freins sont évidents à desserrer. Ne nous attardons pas sur le détail : ce qui compte, c'est ce qu'il fera, lui, pour incarner le MoDem sans concession aux vieilles logiques de l'UDF.

Ainsi pourrons-nous interpréter à notre façon le langage de Victor Hugo, à propos de la mort d'un personnage controversé, à la fin des "Misérables" :

"La chose simplement d'elle-même arriva

Comme le jour se fait lorsque la nuit s'en va". 

23:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, MoDem, Bayrou, statuts, Quitterie Delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Excusez moi,

je n'ai pas trouvé comment vous joindre, aussi je vous envoie un post à la place d'un mail.

j'ai lu votre commentaire de juillet sur JL Moudenc par ailleurs fort bien écrit mais il y a quelquechose de très regrettable dans votre texte :

vous dites que D Baudis a quitté Toulouse à cause de l'affaire des prostituées, un vaste coupe monté dont il est ressorti tout à fait blanchi.

En fait, D Baudis a quitté Toulouse pour prendre la tête du CSA, il est parti la tête haute et cette affaire est arrivée alors que Douste Blazy était déjà maire de Toulouse.

Je sais que de l'eau a coulé sous les ponts depuis mais l'honneur d'un homme reste l'honneur d'un homme, pourriez vous corriger svp ??? (Baudis n'a pas quitté Toulouse sali comme vous l'insinuez, j'ai bien compris que la n'était pas votre but de toute façon)

Merci d'avance.

Par ailleurs, je ne sais pas pourquoi vous assassinez JL Moudenc, c'est d'une part quelqu'un de bien, et d'autre part, quelqu'un qui aime vraiment sa ville, dont nous avons besoin.

Peut être vous a t il déçu à un moment donné, mais il est resté proche de ses convictions centre-droit et n'a jamais retourné sa veste. A trop lui tirer dessus, ses détracteurs vont aider Pierre Cohen et ses nombreux alliés d'extrême gauche avec qui, je pense, (peut être me tromperai je ?) vous ne partagez pas grand chose ...

A bientot

Xavier

Écrit par : Xav. | 14/11/2007

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